.Article de om.net du 08 août 2009 |
Grenoble 0-2 OM : Ca part de là ! L'OM a réussi ses débuts, en s'imposant 2-0 à Grenoble, grâce à un exploit personnel de Niang et une volée de toute beauté de Cheyrou. Les Olympiens n'ont pas seulement bien débuté. Ils ont démarré en trombe. Un but éclair de Mamadou Niang a lancé la saison phocéenne et le championnat du même coup. Moins de deux minutes s'étaient écoulées. Sur une touche, Taiwo avait alerté le Sénégalais côté gauche. A priori le danger n'était pas immense. A priori, seulement. Niang déposait d'un coup de rein deux Grenoblois, avant de poursuivre par une feinte et un crochet pour briser ce qui restait de la défense iséroise pour finalement glisser le cuir sous le bras de Viviani, du pied gauche (0-1). Grenoble, touché-coulé par cette entame catastrophe, ne refera vraiment surface qu'en deuxième mi-temps. Le temps pour le nouvel OM, composé de 4 recrues (Heinze, Diawara, Abriel et Cissé), de dérouler son jeu avec maturité. Une emprise bien en phase avec ses ambitions, qui s'exprimait aussi par un placement haut sur le terrain et un pressing asphyxiant. Même si, au bout du compte, une seule autre véritable occasion viendra ponctuer la suite des 45 premières minutes : une belle mèche allumée par Taiwo sur coup-franc, éteinte tant bien que mal par Viviani s'aidant de tout son corps. Grenoble se décrispa au retour des vestiaires. Ce qui offrit un meilleur spectacle d'ensemble, mais forcément compliqua un peu aussi les affaires olympiennes. L'OM parvenait moins à serrer la bride, surtout après l'entrée de Ljuboja (55e). Vingt minutes équilibrées et une tête d'Akrour juste au-dessus du but de Mandanda accentuèrent l'impression que la partie n'était pas (encore) jouée. Brandao aurait pu stopper net l'élan isérois. Mais en tirant au-dessus après un centre de Koné (61e) puis en ne trompant pas la vigilance de Viviani sur un service d'Abriel (63e), le Brésilien souligna involontairement qu'en ne se mettant pas à l'abri, l'OM s'exposait à une égalisation. La menace plana bas à la 74e minute quand Batlles contra le dégagement au pied de Mandanda. Reparti en sens inverse, le ballon roula, tout le monde retint son souffle. Mais le portier s'en tira avec une belle frayeur, le cuir terminant à côté de ses buts. Tout ceci se révéla finalement insuffisant pour enrayer la machine olympienne. Laquelle, implacablement, conforta son avance grâce à une volée de Cheyrou depuis l'entrée de la surface (81e) sur un centre de Kaboré repoussé par la défense. De toute beauté. Auteur : Laurent Oreggia |