.Article de om.net du 26 septembre 2009 |
VAFC 3-2 OM : Une amère première défaite
S'il a mené deux fois au score dans une première période animée, l'OM a enregistré sa première défaite de la saison à Valenciennes ce samedi avec un but nordiste en fin de match. Un coup d’arrêt dans le début de saison des Olympiens. Et il est difficile à analyser tant leur visage fut différent après la deuxième égalisation de VA. D’abord conquérante dans un 4-3-3 où figurait un trident offensif Niang-Morientes-Brandao, l’équipe tomba dans un rythme bien plus faible au fil des minutes. D’abord efficaces offensivement mais en difficulté défensivement, ils voyaient les nordistes leur passer devant en fin de partie grâce à une "grinta" sans relâche. Car Valenciennes n’a jamais lâché dans cette partie d’abord spectaculaire avant de nettement baisser sur le plan technique par la suite. Alors qu’il annonçait vouloir mieux "maitriser les temps faibles" avant le match Didier Deschamps jugeait après le match que son équipe n’avait "pas été capable de faire ce qu’on est en droit d’attendre d’elle." c’est dire la déception dans les rangs marseillais. Placé sous le signe de l’offensive avec deux formations d’abord taillées pour l’attaque, ce VA-OM partait donc sur les chapeaux de roues. Une réussite offensive qui se faisait au détriment des défenses. Dès la 4e minute, Audel avait déjà le loisir de frapper dans la surface, mais trop mollement. Et Ndy Assembe était bien seul pour détourner la volée de Niang suite à une inspiration du gauche de Lucho qui mettait la pagaille dans l’arrière garde nordiste (9e). Deux premiers avertissements sans frais qui ouvraient les vingt minutes de folie qui suivirent. D’abord quand, sur une ouverture de Heinze, Lucho se démarquait et ouvrait pour Brandao. Le Brésilien centrait en retrait vers Morientes qui marquait de près avec un brin de réussite (0-1, 13e). Un but limpide à l’image de l’animation offensive de l’OM en première période. Sans vraiment de temps mort et sur un rythme élevé, Valenciennes ne rendait pas les armes. Suite à un corner, Bisevac reprenait de près lui aussi un ballon dévié par Mandanda après une reprise de Schmitz (1-1, 21e). Et, pas le temps de respirer, que les Olympiens proposaient un clone de l’égalisation nordiste. En deux temps après un corner, Cheyrou centrait sur Morientes qui reprenait de la tête tandis que Ndy Assembe repoussait et Niang de marquer dans la foulée (1-2, 22e). Un coup au moral pour les Valenciennois ? Pas vraiment, tant cette équipe joueuse continuait à proposer un jeu alerte. Et dans cette mi-temps où tout allait très vite, le centre d’Audel trouvait Ducourtioux qui, d’une tête plongeante magnifique, devançait Rool et égalisait (2-2, 29e) avant une fin de mi-temps bien plus calme. Une relative torpeur qui se maintenait après la pause. Il était même difficile de se dire qu’il s’agissait là du même match. Seule la tête croisée de Cissé qui frôlait le poteau (63e) animait un peu les débats. C’est peut-être pour cela que Didier Deschamps optait pour le 4-4-2 avec la sortie de Morientes remplacé par Abriel. Si l’animation s’en trouvait plus fluide, les occasions chaudes n’étaient pas légion pour l’OM. Pire, la reprise contrée de Ducourtioux donnait des frissons aux Marseillais (68e) tandis que la tête de Niang manquait elle aussi de peu le cadre (71e). Le niveau technique baissant au fil des minutes, il fallait un nouvel éclair de Lucho et son ouverture à l’instinct vers Brandao qui ne cadrait pas sa reprise (80e) pour revoir un peu de football. Ce même Argentin déviait de l’extérieur un coup franc de Cheyrou et obligeait Ndy Assembe à une belle parade dans la foulée (81e). Ces opportunités manquées ne l’étaient pas par Valenciennes qui l’emportait à la rage sur une tête de Schmitz suite à un coup franc de Cohade (3-2, 90e). Un premier revers qui fait mal d’autant que les Olympiens vont se rendre à Bernabeu mercredi pour leur prochain rendez-vous. Auteur : Emmanuel Jean |