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du 19 décembre 2009

ASSE - OM (0-0) : Un assaut, sans victoire

 

Malgré d'innombrables occasions et face à des Verts à dix au bout de cinq minutes de jeu, l'OM n'a jamais trouvé la faille.

Difficile de se dire que l'OM n'a pas gagné ce samedi à Geoffroy-Guichard. Faute de neige, il y eut une avalanche d'occasions olympiennes, une possession de balle hallucinante mais au final, un seul petit point ramené.

Et, si Saint-Etienne empoche un nul aux airs de victoire tant les Verts se congratulaient au coup de sifflet final, ils le doivent certes à cette solidarité propre aux équipes meurtries mais surtout à leur portier, Jérémy Janot. Souvent malheureux ces dernières semaines, le rasé réalisa au moins cinq arrêts significatifs face aux attaquants olympiens. José Anigo regrettait après le match "le mauvais choix ou la maladresse dans le dernier geste", et il faut reconnaitre que les supporters ont souvent du s'arracher les cheveux durant la partie. Dommage d'autant que Bordeaux a encore gagné et brandit huit points d'avance à l'issue de cette 18e journée.

La détresse stéphanoise aura ainsi tenu bon face à la marche en avant olympienne dans un match qui ne fut aucunement gêné par les conditions météo difficiles. Il y eut de l'intensité dans le chaudron et notamment durant la première demi-heure.

Et le match se lançait vite avec l'exclusion de Tavlaridis au bout de huit minutes de jeu. Le Grec séchait Koné qui partait seul au but. De quoi forcer les Verts à se serrer encore un peu plus les coudes. Dans la foulée, le coup franc de Lucho était sorti avec difficulté par Janot (9e). Le coup d'envoi du sans-faute du gardien stéphanois alors que son vis-à-vis Mandanda sortait avec autorité dans les pieds de Bergessio (11e).

Mais le portier marseillais n'eut que peu de choses à faire même s'il le fit très bien. Il fallait plutôt projeter son regard une centaine de mètres plus loin. Janot chipait le ballon dans les pieds de Koné en face-à-face, il captait une bonne frappe du gauche d'Abriel (31e) ou la celle de Brandao (40e). Et quand ce n'était pas suffisant, il était aidé par Dabo qui sortait sur la ligne la tête de Mbia (36e). Ouf... et souvent quand ça commence comme ça, le bloc adverse semble se durcir au fil des minutes.

Car ce fut à peu près la même après la pause. Le goal tatoué détournait un nouveau tir de Brandao (47e), s'envolait sur un tir de Koné (75e) et la tête de Diawara passait au-dessus (48e). Et il y en eut encore comme ça. La liste est même longue alors que Mandanda, comme mercredi à Lorient, sortait l'arrêt qu'il fallait sur la grosse frappe de Matuidi (87e).

Afin de bouger un peu plus le bloc, Didier Deschamps avait déjà sorti l'arme Ben Arfa à l'heure de jeu. Quelques minutes pour se mettre en jambes et l'ancien lyonnais de prêter main forte à des coéquipiers logiquement fatigués et de secouer encore plus le cocotier. Il y parvenait brillamment alors qu'un pied, une tête ou tout ce qui est possible sortait les tentatives marseillaises. De quoi rendre vert le capitaine courage Heinze, attaquant dans les dernières minutes. Jusqu'au centre fuyant de Ben Arfa vers Brandao, trop court au second poteau (90e+4) !

"Il y avait largement la place de l'emporter mais on se contentera du match nul" confiait le coach à OMtv après la partie, bien conscient aussi de la débauche d'énergie de ses hommes depuis plusieurs semaines chargées.

Son OM ne fera donc pas le plein avant la trêve mais il lui reste à rendre encore un peu plus belle sa copie de première partie de saison en battant Auxerre mercredi au Vél'.

Auteur : Emmanuel Jean

 

 

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