.Article de om.net du 13 février 2010 |
Monaco 1-2 OM : Sur le fil !
Dans un match où les deux équipes ont longtemps eu du mal à se départager, l'OM a su faire la différence dans les derniers instants. Ils se rapproche encore un peu plus des premières places. Cette équipe a franchement de la ressource. En parfaite égalité au classement avant le match, l'OM et Monaco l'ont aussi longtemps été à Louis II. Dans le jeu comme au tableau d'affichage. Mais cette équipe olympienne sait donner le dernier assaut qui fait la différence, malgré la fatigue et une formation princière qui n'a jamais lâché l'affaire. Certes, il y a un brin de chance quand, juste avant les arrêts de jeu, le centre de Valbuena force N'Koulou à marquer contre son camp ; mais les Olympiens l'ont provoqué. Plus affutés physiquement - et mentalement - dans les dernières minutes, ils sont allés chercher leur victoire, et les exemples de ce type sont nombreux depuis le début de la saison. Le fameux "état d'esprit" tant recherché par Didier Deschamps prend corps au fil des rencontres. Et sans l'expert en la matière qu'est Brandao, ils l'ont eu en eux à Monaco pour écarter un concurrent dans son antre (la quatrième d'affilée sur le rocher). Le butin récolté est conséquent en restant toujours à l'affût avant le sprint du printemps. Alors que la partie avait longtemps été indécise. Car, dans ce match où les premiers instants furent vraiment olympiens, Monaco ne semblait - d'abord - pas dans un grand soir. L'avantage devenait même carrément pour l'OM quand Valbuena éliminait Mongongu d'un crochet mais butait sur un Ruffier toujours aussi en verve quand il voit Marseille en face (13e). Ce dernier était encore une fois le plus prompt dans la foulée, toujours face à Valbuena (24e). Une rafale d'avertissements, de l'énervement et les joueurs de la Principauté de revenir alors dans les débats. Le coup franc de Nenê ne passait d'ailleurs pas loin du poteau de Mandanda (32e) pour la première saillie des locaux. Les Olympiens ouvraient pourtant le score quand, dans la surface, Mongongu bousculait Niang dans les airs. Le Sénégalais se chargeait de changer la sentence en but du plat du pied (0-1, 38e, s.p.). Mais le réveil monégasque n'était pas un leurre et, après un centre dans la course d'Alonso, la recrue Maazou surgissait au premier poteau pour marquer de près (1-1, 40e). But du Nigérien ou de Mbia qui était dans le coup ? La ligue penche pour la 2ème thèse. Quoiqu'il en soit, les deux formations se retrouvaient à égalité. Cela malgré la volée de Niang qui passait juste au-dessus avant la pause (43e). La suite de la partie fut surtout une série de phases à l'avantage d'une équipe puis de l'autre. Après un bon quart d'heure pour l'ASM, l'OM se montrait plus saignant à ce petit jeu. Ruffier exécutait un double arrêt sur une première frappe soudaine de Ben Arfa avant de sortir le tir en pivot de Niang (53e). Le capitaine olympien était aussi devancé devant le but par un tacle parfait de Mongongu après un gros travail de Valbuena (67e). Et quand Monaco reprenait l'ascendant, Mandanda se couchait bien sur le tir de Coutadeur (74e). Les dernières minutes s'enlisaient pourtant dans une certaine monotonie. La chevauchée fantastique de Diawara, après un relais avec Niang, conclue par un "extér'" qui passait à quelques centimètres du poteau gauche (85e) prenait alors des airs de chant du cygne. Avant que Valbuena, vraiment percutant à Louis II, ne délivre son centre synonyme de victoire extirpée mais, au final, méritée.
Auteur : Laurent Oreggia |