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du 14 mars 2010

TFC 1-1 OM : Le statu quo

 

Pas de vainqueur entre Toulouse et Marseille dimanche soir au Stadium (1-1). Machado a répondu à Brandao. Les Phocéens (6es) restent à 3 points de Bordeaux.

Comme Bordeaux, Montpellier, Auxerre et Lyon, l'OM n'a récolté qu'un point ce week-end. L'unité a plus de valeur que celle empoignée contre Lorient. Mais à l'heure des comptes, elle contribue surtout au statu quo en tête.

Dans la course, seul Lille a eu une foulée intéressante dimanche en s'imposant (1-0 contre Grenoble). Six équipes se tiennent ainsi en trois points, laissant toutes les portes ouvertes en grand pour le dénouement. Alors que la lecture du classement restera troublée tant que les matches en retard n'auront pas tous été joués.

Trois jours après Benfica, Deschamps avait apporté deux retouches sur la toile olympienne en préservant Cissé (tribune) et Niang (banc), tous deux sous la menace d'une suspension en finale de la Coupe de la Ligue en cas d'avertissement dimanche.

Pour le malheur des Toulousains, Brandao ne risquait, lui, rien. Bien présent, le Brésilien a de nouveau porté le fer dans la plaie au Stadium, un gros mois après son doublé en demi-finale. Sa déviation du gauche, à la reprise d'un corner tiré par Valbuena sur lequel Mbia s'était effacé, a installé l'OM aux commandes de la partie (0-1, 30e).

Ce n'était ni mérité, ni un scandale. Ce n'était que la réponse, terriblement efficace, des Olympiens à une domination territoriale assez stérile des Violets. Obligés à défendre assez bas, les Phocéens avaient rencontré des difficultés pour ressortir et se projeter vers l'avant. Il y avait du terrain à parcourir. Et l'équipe n'exploitait pas assez ses côtés. A l'exception notable du débordement tranchant de Ben Arfa, à l'origine du corner qui amena le but marseillais.

Sur le moment, les Olympiens pensaient avoir tiré les marrons du feu. Et surtout ils imaginaient pouvoir se les garder juste pour eux. Ils ont du les partager rapidement. L'égalisation venant très vite. Trop tôt en tout cas pour que l'OM puisse réellement profiter de son ouverture du score pour s'adjuger une maîtrise des événements. Ils lui ont échappé sur un contre bien mené par Toulouse. Le relai inspiré de Kazim, en talonnade, pour Machado a déséquilibré l'axe. L'horizon n'était alors plus bouché. Frappe en lucarne de 18 mètres. Rien à dire (1-1, 39e).

Dès la reprise, c'est d'une distance plus éloignée encore que Kazim puis Ebondo ont testé la vigilance de Mandanda. Sans la prendre en défaut. Dupuis et Sissoko s'y essaieront également. Le portier leur répondant avec plus d'autorité encore (74e et 75e).

L'absence de Gignac plombant le reste des intentions offensives toulousaines, le compteur a continué de tourner sans que personne ne soit en mesure de présenter une facture à l'OM.

Et donc un dilemme pour Deschamps. Faire ou non entrer Niang, en l'exposant à un carton jaune fatal ? Comme il y a des limites au principe de précaution, le coach marseillais décidera de lancer son attaquant, à la 68e minute.

Pelé a alors vu sa charge de travail sérieusement augmenter. Jusqu'à ce coup-franc frappé comme un sourd par Taiwo à la 90e minute. Sur la trajectoire, le gardien du TFC a résisté. Et comme l'arbitre n'a pas vu de faute dans la charge de Luan sur Bonnart en pleine surface deux minutes plus tôt, l'OM en sera quitte pour un match nul, son 3e de la semaine sur le score de 1-1. Frustrant ? Peut-être. Mais ne dit-on pas que ce sont les petites rivières qui font les grands fleuves ?

Auteur : Laurent Oreggia

 

 

 

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