.Article de om.net du 14 avril 2010 |
Sochaux 0-1 OM : 5 points d'avance !
Parfois malmenés, les Olympiens sont sortis vainqueurs de Bonal grâce à un but de Mbia à la 88e minute ! Désormais à jour, ils comptent 5 points d'avance sur Auxerre (2e). Même Jean-Claude Dassier n'a pu contenir sa joie. Le Président est descendu sur le terrain, au milieu de ses troupes au coup de sifflet final. Partageant leur jubilation. 5 points d'avance sur le 2e (Auxerre). 7 sur Lyon. Au pire, 6 sur Bordeaux. Et encore si les Girondins s'imposent à Valenciennes en match en retard la semaine prochaine. On va s'arrêter là, car ces chiffres donnent le vertige. Logique, car l'OM est aujourd'hui très haut. Sa capacité à ne pas avoir le tournis dans les prochaines semaines dictera la suite des événements. Pour qu'ils soient heureux, il faudra en tout cas débuter les matches différemment. Didier Deschamps a comparé son équipe à " un diesel au ralenti " durant la première demi-heure. Avant le voyage dans le Doubs, certaines voix avaient eu du mal à percer. Celles qui rappelaient qu'en dépit des apparences chaque point ne pourrait être gagné qu'au prix d'une lutte. Les Sochaliens n'auraient pu mieux faire pour le démontrer. Pour ne pas avoir enfilé le bleu de chauffe d'entrée de jeu, les Olympiens ont été plus que chahutés. Et n'ont eu d'autre solution que de faire le dos rond. Puis de remercier Mandanda, auteur d'une parade décisive devant Boudebouz (7e). Ils ont aussi bénéficié d'un brin de réussite avec le tir d'Ideye trop croisé (17e). L'allant doubiste semblait être soutenu par un sentiment de revanche après le 3-0 de la semaine dernière. Sept jours plus tard, ce n'était plus du tout le même match. Même si Lucho nous émerveilla d'une ouverture à destination de Niang dont la reprise fut repoussée par Dreyer (36e). La bonne frappe de Kaboré, au bout de la première mi-temps, annonça elle-aussi du mieux. Promesse tenue après la pause, avec un OM plus incisif. Et une occasion incroyable de Lucho qui, au point de penalty, loba le dernier défenseur, mais trouva la barre (55e). Peu avant, Niang avait trouvé le chemin des filets, mais avait été signalé hors-jeu sans que le ralenti ne permette d'en avoir le coeur net. En touchant à son tour du bois sur un centre-tir, Boudebouz battit le rappel de ses troupes. Le début d'une nouvelle bonne phase sochalienne, et la persistance de regrets côté marseillais. Ceux d'être dépourvu du punch offensif généralement offert par Valbuena (suspendu), Ben Arfa et Koné (blessés), tous trois absents mercredi. Sans cette percussion dévastatrice, Didier Deschamps ne joua toutefois pas petits bras. Il lança son dernier attaquant valide, Jordan Ayew, avec l'espoir, qui sait, d'un heureux final comme à Lorient où le jeune " Pelé " avait fait la différence. Le coach aura bien droit à son happy-end. Même si Ayew n'en fut pas le scénariste. Sur un coup-franc plein axe, Brandao orienta son antenne pour capter l'émission de Lucho. A la réception du nouveau coup de patte de l'Argentin, le Brésilien dévia pour Mbia. Le Camerounais surgît, contrôla, et trompa Dreyer en deux temps. Ouverture et clôture de la marque, à deux minutes de la fin. Le coup parfait. Synonyme de victoire et de tellement plus encore... Auteur : Laurent Oreggia |