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du 11 avril 2010

OM 4-1 Nice : L'OM fait le plein à la maison

 

Dépassés par les Auxerrois deux heures avant le coup d'envoi de cet OM-Nice, les Marseillais, en s'imposant largement dans le derby du Sud, ont repris leur place de leader.

J'y suis, j'y reste... Voilà le message que l'OM a envoyé à ses poursuivants après cette 32e journée de Ligue 1. Premiers depuis le match en retard de mercredi dernier face à Sochaux, les Olympiens le sont encore après la rencontre contre Nice, même si Auxerre, à la faveur de son succès à Nancy, a occupé temporairement le fauteuil de leader. Un nul suffisait aux hommes de Dider Deschamps mais avec la défaite de Bordeaux, les nuls de Lyon, Lille et Montpellier, l'occasion était trop belle de faire le trou.

Et l'OM ne s'en est pas privé... Face à une équipe niçoise, invaincue et qui n'avait pas pris de but depuis quatre journées, les Marseillais ont dû quasiment attendre une mi-temps pour ouvrir le score. Regroupée en défense, la muraille azuréenne a tenu le coup pendant 42 minutes avec notamment de bonnes interventions de Civelli et Apam. La formation d'Eric Roy ne sortait de sa moitié de terrain que pour placer des contres mais sans trouver l'ouverture. Malgré tout, l'OM donnait du rythme à la rencontre en tentant de trouver la faille par Valbuena ou Koné. Marseille, contraint de faire le jeu, le faisait avec ses forces : mouvement, vitesse, dédoublements, une-deux, passes en première intention...

A trois minutes de la pause, l'archi-domination olympienne se traduisait au tableau d'affichage. Lucho Gonzalez lançait Bakari Koné, la balle à peine déviée trompait Apam, l'Ivoirien contrôlait alors du gauche avant de frapper du droit, ne laissant aucune chance à Ospina. 1-0 juste avant le repos, au meilleur moment donc comme aiment à la répéter les observateurs, mais encore fallait-il le confirmer en seconde période. Et le meilleur moment pour le faire, c'est dès l'entame. C'est excatement ce qu'ils ont fait. Sept minutes après le retour des vestiaires, sur corner, Lucho Gonzalez trouvait la tête de Stéphane Mbia qui gagnait son duel dans la surface pour placer une tête qui offrait le deuxième but aux Marseillais.

Asphyxiés, les Niçois n'attaquaient quasiment plus et se contentaient d'éviter la rouste. Les Marseillais continuaient d'asseoir leur domination territoriale, physique, technique et n'ont pas tardé pour encore creuser l'écart. A peine entré en jeu, Mathieu Valbuena profitait d'une belle ouverture de Lucho pour Niang. Le Sénégalais remisait vers "le petit" qui ne tremblait pas devant Ospina. Et de trois ! Le public du stade Vélodrome pouvait exulter et donner encore la force à l'OM de pousser malgré l'ampleur du score. Déterminés et appliqués, les Olympiens se portaient encore sur le but d'Ospina dont l'équipe prenait l'eau.

Et c'est toujours sur corner que Lucho Gonzalez, encore, trouvait non pas Mbia, mais son compère en défense centrale, Souleymane Diawara pour le quatrième but marseillais. Après ses deux passes décisives de mercredi, Lucho Gonzalez en a donné trois, dimanche soir, et pointe en tête du classement des passeurs. Niang, meilleur buteur (15) et Lucho, meilleur passeur (11), ce n'est pas pour rien que l'OM est la meilleure attaque de L1 !

4-0, le match était plié à quinze minutes de la fin. Les deux entraîneurs faisaient tourner leur effectif. L'OM perturbait toujours autant la défense niçoise par Brandao ou Cheyrou. Mais en toute fin de match, le Gym réduisait l'écart sur une frappe de Faé légèrement déviée par Bagayoko.

L'Olympique de Marseille reste donc leader (avec deux points d'avance sur Auxerre) et creuse même l'écart sur Lyon, Lille, Bordeaux et Montpellier. Un écart qui pourrait encore augmenter, mercredi prochain lors du déplacement des Olympiens à Sochaux.

Mais ce sera sans Koné, victime d'un geste, jugé dangereux par Didier Deschamps. L'Ivoirien souffre d'une double entorse du genou et de la cheville. Le seul point noir d'une belle soirée au stade Vélodrome. La troisième en une semaine...

Auteur : Frédéric Rostain

 

 

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