OM1899.com

 .Article de om.net

du 14 août 2010

VA 3-2 OM : Un quart d'heure cauchemardesque

 

Malgré une belle réaction en fin de rencontre, le champion de France a subi une 2e défaite de rang, à Valenciennes, samedi soir. La faute à des errances à l'entame de deuxième mi-temps.

Pouvait-il, vraiment, en être autrement ? Dans ce contexte vampirisé par le mercato, et notamment le départ (désormais officiel) de Niang, quelque chose de bon pouvait-il sortir de ce déplacement valenciennois ? A plus forte raison, avec une charnière centrale expérimentale en l'absence de la paire titulaire Diawara-Mbia. Et avec un secteur offensif amputé (pour des raisons diverses) de Brandao, Ben Arfa et Samassa.

Pourtant, il y aura bien eu une première période tout à fait encourageante. Avec une organisation plus disciplinée et un jeu plus vivant que face à Caen. Et des solutions fournies par les côtés. Contre les Normands, l'OM n'avait véritablement existé qu'un quart d'heure. Cela dura bien davantage cette fois. Jusqu'à la pause. Un repos que les Olympiens auraient pu savourer, les fesses posées sur un coussin épais d'un ou deux buts.

Ceux que Mamadou Niang aurait tant aimé inscrire. Pour que sa dernière pige, alors que son transfert était bouclé, se conclue par une révérence. Durant ses 57 minutes passées sur le terrain, le Sénégalais n'aura pas tiré au flanc de peur de se blesser. Pas le genre de la maison. Mais une certaine maladresse lui aura interdit de quitter l'OM avec une 101e réalisation. Comme à la réception de ce centre de Taiwo, cafouillé. Ou, surtout, quand une glissade lui sera fatale après avoir fait le plus dur en laissant sur place Angoua.

Le fil échappa ensuite nettement à l'équipe. Elle implosera au retour des vestiaires lors d'un quart d'heure cauchemardesque. Valenciennes frappant trois fois, par Danic et Pujol (doublé), au coeur d'une défense olympienne à la passivité coupable.

Danic ouvrit le score, du droit, en se jouant de Ndiaye dès la 47e. Puis Pujol loba Mandanda de la tête, suite à une touche déviée par Cohade (53e). L'attaquant valenciennois récidiva, enfin, dix minutes plus tard, poussant tranquillement le ballon au fond des filets après un débordement de Bong (3-0).

Une gifle. Pour atténuer la rougeur sur la joue, Deschamps n'avait plus que Guy Gnabouyou et Jordan Ayew à lancer dans la bataille, en attaque.

Il compléta avec Cheyrou, dans l'entrejeu, à la place de Kaboré. Ce qui eut pour effet des situations intéressantes sur coups de pied arrêtés en fin de soirée. Laquelle fut étonnamment indécise.

Alors que Nungesser se complaisait en fanfaronnades, les Olympiens intimèrent au public un peu plus de respect en recollant peu à peu à la marque. André Ayew obtint d'abord un penalty, après un service de Lucho. Et ce qui ne devait être que l'opportunité de sauver l'honneur, via Taiwo, devint bientôt le début d'une course-poursuite. Car, très vite, l'aîné des fils Ayew se signala de nouveau, en battant Penneteau d'une reprise de l'extérieur du pied, sur un centre de Taiwo repoussé aux 9 mètres (3-2, 85e). Tout à coup crispé, le stade dut attendre le coup de sifflet final pour saluer un succès qui, pendant cinq minutes, sembla un peu plus incertain. Le fruit d'une belle réaction phocéenne, malheureusement trop tardive. Alors que le poids de l'handicap était tout simplement trop lourd.

 

Auteur : Laurent Oreggia

 

 

Article de laprovence.com

du 14 août 2010

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Valenciennes coule l'OM

 

Valenciennes-OM : 3-2. Cette fois, impossible de le cacher : l'OM est en crise. Perturbé par les départs programmés de Ben Arfa et Niang (le transfert de l'attaquant sénégalais pour Fenerbahçe vient d'ailleurs d'être officialisé) et par ses difficultés à recruter, assommé dès la première journée de Ligue 1 par Caen à domicile (1-2), le club olympien s'est effondré ce soir, sur la pelouse valenciennoise.

Pour ce premier déplacement de la saison, les hommes de Didier Deschamps n'ont fait illusion qu'une mi-temps. Mais ils n'ont pas concrétisé une domination pourtant très nette. Pour son dernier match sous les couleurs marseillaises, Mamadou Niang s'est procuré les meilleures occasions de la période. Mais le désormais ex-capitaine olympien avait déjà la tête en Turquie, comme le prouve son raté incroyable face à Penneteau à la 42e minute. Son compteur restera bloqué à 100 buts avec l'OM.

Cinq buts en une mi-temps

Timoré avant la pause, VA a soudainement pris confiance au retour des vestaires, lorsqu'il a compris que cet OM-là était bel et bien affecté mentalement. Le premier à sonner la charge se nomme Gaël Danic. A la suite d'un centre venu de la gauche, Ducourtioux dévie le ballon pour le milieu de terrain français, très mal couvert par Leyti N'diaye. L'ancien Troyen peut alors ajuster Mandanda du pied droit (1-0, 47e).

Remplis de confiance, les Nordistes se ruent sur leur adversaire et doublent la mise par Grégory Pujol. Sur une longue touche de Bog déviée par Cohade, l'attaquant valenciennois reprend de la tête un ballon qui surprend Mandanda, lobé (2-0, 52e).

Face à une bête blessée devenue inoffensive, les joueurs de Philippe Montanier enfoncent le clou par le même Pujol. A l'origine, un bon travail de Bong côté gauche, qui se joue facilement d'Azpilicueta avant de centrer pour son buteur, seul au point de penalty. Le Parisien de naissance, âgé de 30 ans, n'a plus qu'à crucifier Mandanda du plat du pied droit pour s'offrir un doublé (3-0, 61e).

Le sursaut d'orgueil olympien viendra d'un jeune espoir, André Ayew. L'ancien attaquant d'Arles-Avignon obtient un penalty à la suite d'un bon service de Lucho. Taye Taiwo, devenu capitaine après la sortie sous les sifflets de Niang, se charge de le transformer en prenant Nicolas Penneteau à contre-pied, sur une frappe sereinement placée sur la gauche du portier nordiste (3-1, 81e).

L'international ghanéen permettra même à son équipe de reprendre espoir quatre minutes plus tard. Sur un coup franc de Taiwo dévié par N'diaye dans la surface, le fils d'Abédi Pelé reprend le ballon de l'extérieur du pied gauche et trompe Penneteau. (3-2, 85e).

L'OM jette alors toutes ses forces dans la bataille, mais il est trop tard. Comme l'an dernier, les Olympiens rentrent du Nord sans point, battus 3-2. Mais le contexte est différent. Avec deux défaites en deux journées, le champion de france en titre se retrouve dernier du classement de Ligue 1, à égalité avec Bordeaux, qui jouera demain à domicile contre Toulouse. Les prochaines heures s'annoncent mouvementées du côté du centre Robert Louis-Dreyfus...

 

Auteur : Anthony JAMMOT

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