.Article de om.net du 29 août 2010 |
OM craque sur la fin (1-1) Alors qu'ils pensaient signer leur premier succès à Bordeaux depuis 33 ans, les Olympiens ont concédé l'égalisation en toute fin de match. Pour la quatrième année consécutive, l'OM a quitté Bordeaux invaincu mais avec des regrets. A chaud, ils sont même plus gros que ne l'est la satisfaction d'avoir tenu tête en infériorité numérique aux Girondins. Le point pris est bon. Il faudra le digérer pour s'en rendre compte. Mais les deux qui manquent resteront coincés en travers de la gorge pendant un bon moment. La frustration vient du penalty oublié sur André Ayew en première période (notre image ci-dessus). Mais surtout de l'expulsion trop sévère d'Edouard Cissé. Pour un tacle irrégulier mais sans danger sur Plasil, le milieu de terrain a terminé la soirée en tribune. Et ses partenaires à 10, pendant une heure. Sans tout ficher par terre, ce carton rouge a freiné cette équipe marseillaise jusque là dominatrice, et qui avait ouvert le score le plus naturellement du monde. Lancé par le remuant Rémy, Brandao s'était échappé sur la droite avant d'adresser un centre (dévié) pour Lucho, et une reprise pleine de sang froid, de près (0-1, 12e). Carrasso n'avait rien pu faire. Il se rattrapera plus tard. Initiant son numéro par un réflexe étonnant sur un coup-franc contré de Taiwo (24e). Sans cela, Bordeaux serait probablement définitivement sorti d'un match qui lui échappait déjà de toutes parts. Notamment dans l'axe, où Savic prenait le bouillon dans son duel avec Brandao. Comment dès lors réagir à la perte inattendue de la sentinelle Cissé ? En jouant la prudence ? Deschamps eut l'aplomb de conserver ses trois attaquants. A la fois pour éviter que sa formation ne se retrouve acculée, grâce à leur travail défensif. Mais aussi pour exploiter au mieux les situations de contre, la percussion d'Ayew et la vitesse de Rémy. On a longtemps pensé que cette stratégie, conjuguée à la solidarité d'ensemble, conduisait l'équipe vers le succès. La détermination de la paire Heinze-Hilton, et deux parades de Mandanda dégageaient la route. Tigana devait se rendre à l'évidence. Bien que nombreux, les centres de Chalmé et Trémoulinas avouaient plus une impuissance qu'un véritable danger. Chacun étant aussitôt repoussé. A l'opposé, l'OM privilégiait la qualité à la quantité. Carrasso réalisant des petits miracles sur une tête d'Ayew (60e) puis un tir fracassant de Rémy qu'il déviait sur le poteau (78e). A bout de souffle et d'idées, l'équipe bordelaise finissait pourtant par égaliser. Mis sous l'éteignoir pendant 87 minutes, Modeste privait les Olympiens du succès, à la 88e, en devançant Azpilicueta de la tête. Convoitée, méritée, la victoire s'était envolée. Elle n'avait jamais été aussi proche. On veut bien ne pas parler de malédiction. Mais, franchement, il y aurait matière à s'interroger.
Auteur : Laurent Oreggia |
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Article de laprovence.com du 29 août 2010 |
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L'OM craque sur le filLes Olympiens ont été tenus en échec sur la pelouse bordelaise après avoir mené durant toute la partie. Bordeaux - OM : 1-1 . L'OM peut se mordre les doigts. Après avoir mené durant l'essentiel de la partie, les Olympiens ont craqué en toute fin de match contre les Bordelais. Un résultat décevant car, au terme de la 4e journée de Ligue 1, ils ne comptent que quatre points au classement. Tout avait pourtant très bien commencé pour les partenaires de Mandanda. Bien positionnés en bloc-équipe et bénéficiant d'une bonne transmission dans le jeu, les Olympiens se sont mis à l'abri d'entrée. Lancé en profondeur par Loïc Rémy, Brandao s'est offert une chevauchée fantastique sur le flanc droit, avant de centrer dans la surface de réparation girondine. Arrivé en pleine course, Lucho s'est faufilé dans l'arrière-garde bordelaise pour parvenir à tromper Carrasso (12e). Les débats se sont ensuite compliqués pour la bande à Gabi Heinze. En infériorité numérique après l'expulsion d'Edouard Cissé, les Marseillais ont souffert. Dès la 33e minute de jeu, moment où "Edou" a rejoint les vestiaires, les hommes de Didier Deschamps ont reculé, subissant les assauts girondins sans jamais parvenir à conserver le ballon. Ils se sont tout de même procurés quelques occasions intéressantes. D'abord sur le même mouvement à l'origine du premier but : Rémy a envoyé Brandao sur orbite, le Brésilien a ensuite centré fort devant le but et André Ayew, intenable, a placé une tête puissante repoussé par miracle de la main de Carrasso (60e). Quelques minutes plus tard, Loïc Rémy a envoyé un missile, détourné par le portier bordelais avant de heurter son montant gauche (77e). Sans jamais parvenir à corser l'addition pour faire plier définitivement les Girondins, les Olympiens ont payé le prix fort. A force de défendre et de reculer, l'OM a cédé. Sur une erreur de placement d'Azpilicueta, Anthony Modeste ne s'est pas fait prier pour égaliser : 1-1. Au final, le choix de Deschamps de ne pas faire de changement après la sortie de Cissé est préjudiciable, même s'il a tenté un coup osé. De même que les décisions de Tony Chapron. Dépassé par l'engagement sur la pelouse, l'arbitre a soufflé le chaud et le froid. Il faudra encore attendre un an de plus pour mettre un terme à la malédiction girondine. Auteur : Jean-Claude Leblois |