.Article de om.net du 18 septembre 2010 |
Arles- Avignon 0-3 OM Cela faisait un petit moment que l'OM courait après cette victoire. Elle le fuyait, sans qu'il ne le mérite, alors qu'ils étaient inséparables la saison dernière. La soirée de samedi leur aura permis de renouer. Le fait que ce ne soit pas au terme du match le plus emballant de la semaine n'enlève rien à l'utilité de la chose. Ces trois points hélitreuillent l'équipe de la 13e à la 7e place, et marquent une rupture avec les récentes nuits de frustration. Pour le reste, il faut convenir que l'histoire de ce derby inédit est plus élaborée que ne le laisse penser le score. Ce ne fut pas une balade. Car en chemin, il y eut quelques embuches. Plus que les Olympiens n'en attendaient, sans doute. Même si elles se limitèrent à la première période. Mandanda fut ainsi suppléé au pied de son poteau par Gignac (deux fois) et Abriel. Ces trois frayeurs, et une belle parade du portier sur une tête plongeante de Kermorgant fourniront probablement des regrets aux acéistes. Mais l'équipe de Didier Deschamps, reconfigurée par la préférence donnée à Kaboré à la place d'Azpilicueta et la titularisation d'Abriel du fait du forfait de Lucho, se sera cette fois montrée beaucoup plus réaliste que son adversaire. Contre Monaco et Moscou, elle avait totalisé 51 tirs pour inscrire 2 buts. Jusqu'au repos, le ratio fut beaucoup plus flatteur. Seule une tête d'Hilton claquée par Planté aura annoncé ce qui allait suivre. A la 32e, Benoît Cheyrou fignolait un bon coup-franc et battait un portier forcément gêné par la déviation amorcée par Heinze de la tête (0-1). Et alors que Cheyrou s'en allait demander " Tu la touches ? ", les ralentis et l'honnêteté de l'Argentin le créditaient bien de l'ouverture du score. Le deuxième but sera plus limpide. Une percussion de Valbuena suivie d'une ouverture pour Gignac. L'altruisme de l'ancien toulousain faisant le reste, avec une remise au point de penalty pour Ayew, quand tout le stade et Planté s'attendaient à la frappe (37e, 0-2). La partie prit la forme d'une punition quand une erreur irrémédiable d'Erbate fut sanctionnée sur le champ. Alors que son équipe pensait s'être dégagée, le Marocain relança dans l'axe sur Valbuena qui transmit à Gignac. Son tir repoussé par le gardien offrit à André Ayew le mobile pour tuer le match, d'une reprise de volée imparable, à la retombée (54e, 0-3). Pour l'avoir applaudi pendant une saison, le public d'Avignon n'ignorait rien des qualités du fils Pelé. Il aurait juste aimé qu'il n'en fasse pas un tel étalage à ses dépens. Et encore pourra-t-il se dire que le récital aurait pu s'enrichir de deux buts supplémentaires. L'OM bouclant la soirée par une série de situations chaudes, sans aggraver le score. Tandis que Mandanda réalisait un sans-faute, refusant à Djédjé sa réduction. Auteur : Laurent Oreggia |
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Article de laprovence.com du 18 septembre 2010 |
L'OM profite des largesses de l'ACA
L'OM a battu Arles-Avignon sur le score de 0-3 ACA-OM : 0-3. L'OM a bien su profiter des largesses de la défense de l'ACA. Voilà comment on peut résumer ce match. A l'image du dernier but olympien fruit d'une très mauvaise relance d'Erbate (53') qui offre le ballon à Valbuena dont le centre abouti en deux temps dans les pieds d'Ayew qui trompe Planté. Auteur : Xavier Cherica |