OM1899.com

 .Article de om.net

du 25 septembre 2010

OM 2-1 Sochaux : Mistral gagnant

L'OM a étayé samedi l'idée d'une série positive en s'imposant 2 buts à 1 face à Sochaux, après son succès à Avignon. Maintenant, place à Chelsea.

Outre le résultat final qui valide la remontée au classement de quelques crans supplémentaires, il restera de cet OM-Sochaux victorieux le souvenir de ce vent à décorner les boeufs. Mais il aura fait les affaires olympiennes sur le but de Taiwo. Le Nigérian ne nous en voudra pas de penser que sa première intention était plus de centrer que de tirer quand il frappa le cuir, depuis le long de la ligne de touche, à bien 30 mètres des buts. Mais la trajectoire, portée par le souffle du Mistral, aura ensuite fait le malheur de Dreyer, trop court pour éviter le pire à son équipe (19e, 1-0).

Car cette ouverture du score lui coupa littéralement les jambes. L'OM manquant par la suite de lui couper le reste, quand Gignac ne cadra pas deux frappes, après une remise instinctive de Lucho (26e) et un centre d'Ayew (38e). Il faudra encore un peu patienter pour célébrer la première réalisation du canonnier. " Moi je ne doute pas, alors ne doutez pas de moi ", nous déclarera-t-il après le match. " Il y a un peu de maladresse, un peu de malchance, mais je ne me fais pas de souci. Il va y avoir ce but qui débloquera le reste. Et puis surtout, le principal c'est que l'équipe gagne. Mon cas personnel passe en second ".

Dès la reprise, Valbuena en eut aussi une belle à se mettre sous la dent, et sous les crampons. Lucho avait pris le soin de lui tracer le chemin d'une ouverture précise. Mais " petit vélo " buta sur le portier.

Tout aussi inspiré à la conclusion qu'à l'introduction des actions, El Commandante se chargea alors de finir le travail, en reprenant victorieusement une longue touche d'Azpilicueta prolongée par la tête de Rémy (2-0, 61e). Rémy ? Oui, premier ballon, et première passe décisive pour l'ancien Niçois, efficace dès son entrée en jeu.

A une heure du terme, l'avance était confortable. La supposition d'une fin de match paisible, maitrisée en prévision de Chelsea, tenait la corde. Conjecture. Ce fut tout l'inverse. Car malgré l'impact retrouvé en charnière centrale (du fait de la rentrée de Diawara et de la concentration de Mbia), celle-ci se fit prendre à revers sur un-deux initié et conclu par Maurice-Belay (2-1, 75e).

En tout début de match, Sochaux avait étalé son potentiel technique. Le même qui avait précédemment martyrisé Paris (3-1) et Nice (4-0). La fin de partie le fit ressurgir,

Et là, forcément, quand la transversale renvoya le tir de Gignac après qu'il eut laissé en plan Bréchet, les 50 000 spectateurs du Vélodrome s'enfoncèrent quelque peu dans leur siège. Une égalisation aurait tué dans l'oeuf la série positive. Il n'en fut rien. Même en souffrant un peu en fin de match, même en péchant encore dans le réalisme offensif, la remontée vers le sommet se poursuit. L'OM est 5e. Mais avant de continuer l'ascension, place, déjà, à Chelsea où il ne s'agira pas d'avoir le vertige.

Auteur : Laurent Oreggia

 

Article de laprovence.com

du 25 septembre 2010

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Mistral gagnant sur le Vélodrome

 

Les hommes de Didier Deschamps ont battu les Sochaliens, ce samedi au stade Vélodrome, pour le compte de la 7e journée de Ligue 1.

OM-Sochaux : 2-1. Le mistral a soufflé fort, ce samedi soir, sur la pelouse du Vélodrome et l'OM a plié. Mais il n'a jamais rompu. Car les partenaires de Steve Mandanda n'ont pas tremblé pour venir à bout de Sochaux, enregistrant leur deuxième succès consécutif en championnat.

L'OM a donc dominé de part en part cette rencontre de la 7e journée de Ligue 1. Forte d'une assise défensive solide et retrouvée, la formation olympienne a déroulé, malgré un manque de réalisme criant, face à des Sochaliens timides mais techniquement habiles. L'abattage d'André Ayew, la vista de Lucho, la vivacité de Valbuena et la disponibilité de Gignac auront permis aux hommes de Didier Deschamps de se placer dans les meilleures conditions.

Après un déboulé incroyable de Taiwo sur le flanc gauche, la partie a littéralement chaviré. Et le Vélodrome avec ! Le Nigérian l'a-t-il fait exprès ? Quoi qu'il en soit, son centre-tir déclenché de 40m, excentré sur la gauche, a fait mouche en trompant Dreyer (19e). "Je voulais marquer !" a même assuré le latéral gauche à la mi-temps. "Il a menti", a répliqué Jacques Faty, sourire aux lèvres.

Bref, c'est sur ce coup de dés que les hommes de Didier Deschamps ont assomé Sochaux. Car les Lionceaux se sont cassés les dents sur cet OM taillé sur mesure. L'entrée de Loïc Rémy, à l'heure de jeu, a d'ailleurs souligné l'écart entre les deux formations. Sur une longue touche d'Azpi, l'ancien Niçois a converti son premier ballon en passe décisive en prolongeant pour Lucho (61e). 2-0, le tour est joué. Les Sochaliens ont bien réduit l'écart par l'intermédiaire de Maurice-Belay (75e). Rien n'y a fait.

Seul bémol de la soirée : malgré des occasions à foison, André-Pierre Gignac est resté muet (0 tirs cadrés sur 7 tentés). Le Martégal a beaucoup tenté et s'est souvent retrouvé en position dangereuse. Mais la réussite le fuit pour l'instant, comme en témoignent cette frappe au-dessus (26e) et cette volée non cadrée (38e). Même la barre transversale de Dreyer s'est mise en travers de son chemin (84e). Gageons que le déplacement de l'OM à Chelsea, ce mardi, permettra à "Dédé" d'ouvrir son compteur...

Auteur : Jean-Claude Leblois

 

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