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.Article de om.net

du 01 décembre 2010

OM 0-0 Rennes : La finition a fait défaut

Même si Mandanda a stoppé un penalty dès la 5e minute, il y avait la place pour signer un succès face à Rennes. Malheureusement une finition déficiente en a décidé autrement.

Il n'a pas manqué grand-chose à l'OM mercredi soir. Mais il a quand même manqué l'essentiel : la finition. Ca pardonne rarement. Tout au long de la soirée on a pu constater que les Olympiens avaient le pain, le couteau, le beurre et du coup s'étonner qu'ils ne parviennent pas à faire leur tartine.

C'est d'ailleurs une première cette saison. Jusque là, ils avaient systématiquement marqué en championnat.

La photographie de la rencontre serait toutefois incomplète si l'on omettait d'évoquer la partition rennaise. Bien que diminuée par des blessures, la formation bretonne a fait mieux que se défendre, avec un M'Vila hyper actif dans l'entrejeu, et un jeu fluide porté vers l'avant.

Et si l'on peut ressentir une petite pointe de déception au coup de sifflet final c'est aussi parce que les chances marseillaises ont survécu au tournant du penalty de la 5e minute. Mandanda, bouclier-humain, repoussant la frappe croisée de Kembo.

Ainsi, si l'OM n'a pas marqué, ce n'est donc pas d'avoir buté sur une équipe déterminée à se barricader. A nouveau organisée en 4-2-3-1, l'équipe phocéenne a décelé des failles, et a eu sa palanquée d'occasions en première période. Dont trois très nettes, malheureusement achevées par une remise à contre-courant de Brandao (16e), une déviation du bout du pied du Brésilien de peu à côté sur un centre de Lucho (24e) et un petit emmêlement de crayons chez Rémy, repris par Kana-Biyik (38e).

Le week-end dernier face à Montpellier, les joueurs de Didier Deschamps marquaient à tous les coups, ou presque. Cette fois, dans un Vélodrome dépeuplé par l'horaire (19h en semaine), le réalisme aura trop fait défaut pour faire pencher la balance du bon côté.

Tout le problème vint en deuxième période du fait que l'OM se procura moins d'occasions franches, tout en continuant de pécher dans la finition, sur celles qui se présentèrent. Et ce malgré l'entrée de Valbuena, tandis que Gignac, pas encore à 100%, avait été laissé au repos (lire ici).

Le douloureux point d'orgue de cette frustrante soirée intervint à la 73e minute. Les bras s'étaient déjà levés un peu partout dans le stade quand Brandao (après avoir subtilisé le ballon à Fanni) trouva Lucho au point de penalty. Mais l'Argentin rata la cible. De quoi se prendre la tête à deux mains. Ce qu'il fit, lui aussi.

C'est une évidence, il y avait la place de l'emporter et de rafler l'intégralité du bonus offert par ce match en retard, comme le confirmera encore une tête d'Ayew, juste à côté dans les arrêts de jeu. Mais c'est tout aussi vrai de rappeler que les Rennais peuvent, peu ou prou, tenir le même discours. Il faudra ainsi se satisfaire du point du nul. Ne serait-ce que parce qu'il installe quand même l'OM seul en tête du classement.

Auteur : Laurent Oreggia

 

 

Article de laprovence.com

du 01 décembre 2010

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L'OM passe à côté du bonus

 

Le club olympien et la formation bretonne se sont neutralisés, ce mercredi au stade Vélodrome, à l'occasion du match en retard de la 11e journée de Ligue 1.

OM-Rennes : 0-0. L'OM peut s'en vouloir. Mais, si les hommes de Didier Deschamps sont passés à côté du bonus, ce mercredi, face aux Bretons, ils peuvent aussi s'avouer heureux de récupérer un point. Ce mercredi soir, l'OM reste donc leader de la Ligue 1. Sans creuser l'écart au classement pour distancer ses poursuivants.

Au rayon des regrets, Brandao, Rémy, Lucho et André Ayew vont passé une nuit difficile. Si le premier (24) et le dernier (90+2) ont joué de malchance (et de maladresse), l'ancien Niçois et le stratège argentin se sont littéralement troués. Arrivé seul face au portier rennais, Loïc Rémy s'est emmêlé les pinceaux en marchant sur le cuir alors que les buts s'ouvraient à lui (38). Quant à "El Commandante", il a carrément loupé le cadre alors qu'il arrivait lancé au point de penalty (63).

Face à des Rennais diminués mais volontaires et accrocheurs, les Marseillais ont souffert. Pire, ils ont même été incapables de trouver la faille dans le collectif breton. Fort heureusement, Frédéric Antonetti comptait de nombreuses absences dans ses rangs. Et les Bretons sont tombés sur un Mandanda des grands soirs. A l'image de son début de saison, "Il Fénoméno" a encore livré une copie propre avec, notamment, un penalty repoussé en tout début de match (3).

Les motifs de satisfaction sont donc bien maigres pour "DD". Au-delà du capitaine olympien, le technicien a dû apprécier la performance de Souleymane Diawara. Présent dans l"engagement et placé avec à-propos, "Souley" a donc écoeuré les attaquants du Stade Rennais en multipliant les tacles incisifs et les interventions musclées. Tout comme André Ayew. Placé sur le flanc gauche, le Ghanéen a bataillé face au Martégal Rod Fanni, courtisé par l'OM pour remplacer Azpi.

L'enchaînement des rencontres et la cadence infernale imposée aux Olympiens peuvent en partie expliquer la baisse de régime. Il suffit juste de ne pas reproduire ce genre de performances pour la suite. Car, comme le disait Deschamps avant le coup d'envoi, la victoire n'aurait été qu'un bonus...

Auteur : Jean-Claude Leblois

 

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