. Article de om.netdu 07 novembre 2010 |
Un début de match payé cash (2-1) Coupables d'un début de match indigne d'un Clasico, les Olympiens ont subi la loi du PSG avant de refaire surface par Lucho. Malheureusement, ils n'ont su concrétiser leurs occasions pour égaliser et éviter leur 1ère défaite au Parc depuis 6 ans. En ressuscitant le souvenir du début de match à Lille, l'OM s'est mis tout seul dans le pétrin dimanche soir à Paris. Arrivée tardivement au Parc, après un parcours rendu interminable par le dispositif de sécurité dans les rues parisiennes, la formation olympienne sembla avoir laissé son influx nerveux dans le bus. A l'image de glissades à répétition, elle apparut mal à l'aise dans ses baskets, et pour tout dire étonnamment fragile. Incapable en tout cas de se dégager ou de construire. Bien que préjudiciables, les absences de Cissé (forfait) et Mbia (suspendu) n'expliqueront pas tout. Le PSG, au contraire, prit le bon bout sans attendre, avec agressivité et appétit. Les Parisiens trouvèrent cependant la faille avec une certaine réussite : un tir de Nenê relâché par Mandanda sur Erding (9e) consécutif à une relance plein axe de Taiwo. Avant d'empiler un second but, joli celui-là, Nenê servant Hoarau à la louche (2-0, 19e). Même si, là encore, on aura difficilement compris le " no man's land " olympien à la retombée du ballon dégagé de la tête par Diawara, au départ de l'action. Ca ne pouvait pas plus mal commencer donc. Heureusement, cela n'ira pas au-delà. En réduisant vite la marque, les joueurs de Deschamps sortirent de leur torpeur. Tout redevint en effet possible quand Lucho se trouva à point nommé sur une bonne frappe de Gignac repoussée par Edel (2-1, 23e). Cela posait les bases de la réaction. La fébrilité collait moins aux crampons. Et de fait l'équipe arrivait à mettre un peu plus le pied sur le ballon, et répondre à l'impact physique imposé par Paris. Dès lors, on regrettera les deux situations que Gignac (45e) puis Rémy (53e) ne surent concrétiser. Le premier trouvant le pied d'Edel, et l'autre ne cadrant pas. Tout au long de la deuxième mi-temps, on a ensuite cherché à se convaincre que l'OM n'avait pas laissé passer sa chance sur ces deux occasions. Que la symétrie avec Lille-Marseille ne se limiterait pas aux seuls aspects négatifs. Qu'un renversement était possible. Pour apporter " plus de justesse technique " (dixit Deschamps), Abriel avait remplacé Kaboré dès le retour des vestiaires. Face à un PSG redevenu plus abordable, car sur la défensive, l'OM mettait déjà un peu plus de chances de son côté en récupérant l'utilisation du ballon. Mais pour les mettre vraiment toutes, il aurait fallu y associer un travail de percussion bien plus conséquent sur les côtés. Malgré les entrées de Brandao et Ayew, les hommes de Kombouaré purent ainsi subir pendant 45 minutes sans trop redouter de se faire rattraper. Même si Ayew manqua de peu de combler leur longueur d'avance, d'une reprise acrobatique dans le temps additionnel. Peine perdue. Pour la première fois depuis six ans, le public du Parc repartit autrement qu'en pleurant. Auteur : Laurent Oreggia |
|
Article de laprovence.com du 07 novembre 2010 |
.
OM : Paris brise la série
Le PSG reporte son premier clasico à domicile depuis six ans et déloge les Olympiens de la troisième place du championnat PSG-OM : 2-1. Depuis six ans, les supporters olympiens s'étaient habitués à ouvrir le champagne après les déplacements à Paris. Seulement cette fois, les supporters olympiens sont restés à Marseille, par la force des choses. Et l'OM s'est incliné, pour la première fois en six ans dans le clasico de la capitale. Sans jamais avoir vraiment maîtrisé la partie.Soucieux de se racheter après leur défaite à domicile face à Auxerre (2-3), les Parisiens démarrent cette rencotre tambour battant, posant leur empreinte sur le jeu et prenant les Olympiens de vitesse sur chaque action. Ils se voient logiquement récompensés par l'ouverture du score de Mevlut Erding, pourtant en mal de confiance depuis plusieurs semaines. A l'origine, une mauvaise relance dans l'axe de Taiwo qui arrive sur Chantôme. Le milieu parisien lance Nenê côté gauche, qui frappe sur Mandanda. Le gardien olympien repousse mal et l'international turc, à l'affût, pousse le ballon au fond des filets (1-0, 8e). L'OM ne réagit pas et laisse Paris développer son jeu, plus dynamique et plus percutant que celui de son rival historique. Les hommes de Didier Deschamps paient leur passivité au prix fort dix minutes plus tard : à l'origine de l'action, un long dégagement d'Armand sur Diawara, qui dégage dans l'axe de la tête. Guillaume Hoarau récupère et lance un une-deux avec Nenê, qui sert son partenaire d'une belle louche. L'international français, également en panne de réalisme avant cette rencontre, trompe facilement Mandanda, mal sorti, d'un pointu du gauche opportuniste (2-0, 18e). Les Olympiens se réveillent enfin grâce à l'un de ses hommes en forme : Lucho Gonzalez. Sur un contre, l'Argentin lance Gignac côté droit. L'ancien Toulousain centre fort en retrait, le ballon est mal contré par Edel, qui remet involontairement sur l'ancien joueur de Porto, qui marque. (2-1, 22e). A la mi-temps, Abriel remplace Kaboré sans que le jeu olympien n'y gagne en assurance. Fébriles derrière sur chaque percée de Nenê dans l'axe, brouillons devant et sans génies dans les couloirs, les partenaires de Benoît Cheyrou, préféré à André Ayew, ne parviendont jamais à accélérer le jeu. Seul Brandao, entré en fin de match, a donné des sueurs froides aux spectateurs du Parc dans le temps additionnel, mais Apoula Edel, pas toujours brillant dans ses sorties, est resté concentré jusqu'au bout. Avec cette défaite, les Olympiens mettent fin à une belle série de huit matches sans défaite en championnat, et de cinq victoires consécutives toutes compétitions confondues. Au classement, c'est le PSG qui jubile en dépassant son adversaire du soir et en montant sur la troisième marche du podium. L'OM glisse en quatrième position, mais avec un match de moins. Auteur : Anthony Jammot |