Résumé Le Provencal du 23 septembre 1949 |
L'O.M. quasi-inexistant en attaque est étrillé par le Racing (5 à 0) (D'UN DE NOS CORRESPONDANTS PARISIENS LOUIS FONTAL) |
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PARIS - Le résultat du match Racing - Marseille a pu surprendre ceux qui n'ont pas assisté à la rencontre. Le score est sans doute un peu sévère pour les Marseillais, encore que ces derniers aient été vraiment décevants. La partie se déroula sous un ciel gris et orageux et la pluie qui ne cessa de tomber rendit la balle très glissante. Cependant on assista dès le début à de rapides déplacements de jeu. L'Olympique attaque et Robin place un shoot que Vignal arrête. Moreel, très actif, descend en vitesse, centre et profitant d'un mauvais arrêt de Dahan, il marque à la 33e le premier but pour le Racing. Quelques minutes après c'est Quenolle qui, d'une très jolie tête, expédie la balle dans les filets de Liberati. Mi-temps : Racing, 2 ; Olympique, 0. Malgré de vives réactions des marseillais où le petit ailier Bouchouk se distingue, l'emprise parisienne va encore s'affirmer à la deuxième mi-temps, et sur coup franc, Grillon marque le troisième but le tir plongeant ayant trompé Liberati. Bouchouk file le long de la touche et expédie un tir très sec que Vignal détourne en corner. Encore une descente de Moreel qui profit d'un cafouillage pour ajouter un quatrième but au score. Il ne reste plus que cinq minutes à jouer, Waast, bien placé, prend son temps et envoie un boulet imparable dans le coin gauche des buts marseillais. La fin et siffler peu après. Racing, 5 : Marseille, 0. Considérations Mauvaise partie des Marseillais où l'attaque fut quasi-inexistante. Exception faite pour Bouchouk, actif et volontaire, l'équipe joua sans aucune cohésion. Liberati très malheureux dans ses interventions. Ensemble décevant et l'on comprend les gestes de désespoir de Jordan qui se lamentait sur la touche. Pourtant le Racing n'était pas dans un de ses meilleurs jours et les inters Gundmudsson et Waast, très lents, freinèrent souvent l'action de leurs avants de pointe, Moreel, toujours très dangereux dans ses intentions. Les anciens Leduc et Grizetti, toujours solide au poste, Juvilly sans faire oublier Lamy fit de jolies choses. Vignal fit bien le peu qu'il eut à faire. Delgado reçu un avertissement de l'arbitre. Il aurait mérité davantage car il se signala par plusieurs charges irrégulières et très dangereuses pour adversaire. |
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du 23 septembre 1949 |
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