.Article de om.net du 13 novembre 2010 |
L'OM à l'arrêt contre Lens (1-1)
Tout était réuni pour un succès tranquille, avec une ouverture du score rapide de Mbia. Mais les Olympiens n'ont pas livré une prestation suffisante pour empêcher Lens de repartir avec un point du Vélodrome. Et pourtant, on ne pourra pas cette fois reprocher aux Olympiens d'avoir trainé pour démarrer. Mais, si bien débuter est toujours utile, ce n'est pas une fin en soi. Les joueurs de Deschamps l'ont appris à leurs dépens, en ne posant qu'une seule pierre alors qu'ils construisaient leur succès. Et en voyant tout s'étioler ensuite. Dès la 6e minute, le stade s'était ainsi levé pour célébrer l'ouverture du score, signée Mbia. Sur un corner tapé par Lucho, le malicieux Heinze avait laissé filer pour la conclusion du Camerounais d'une tête plongeante (1-0). " Plus vite on marquera, plus le match sera facile ", avait imaginé José Anigo avant le coup d'envoi. A priori logique quand on affronte le 19e du championnat et qu'effectivement la soirée prend si rapidement tournure. Pourtant, sans qu'une raison incontestable ne se dégage, l'OM n'a pas réussi à surfer là-dessus. Ou, du moins, il n'est pas resté suffisamment longtemps sur la planche. Durant vingt minutes, les incessantes permutations du trio offensif marseillais Rémy-Gignac-Valbuena, soutenu par Lucho, ont mobilisé toute l'attention des Nordistes. De fait, la jeunesse lensoise, sans être froussarde, se traduisit plus par une certaine réserve que par un véritable culot jusqu'au repos. Elle gagna en assurance ensuite. Le sort ne lui était pas défavorable, avec un seul but de retard, malgré une bonne frappe en pivot d'Ayew (22e) et un débordement mordant de Gignac (45e). Et, surtout, à force de ne pas parvenir à emballer le match, et à gérer sans maitriser, l'OM s'était pendu tout seul, au bout de son nez, la menace de l'égalisation. " Ils ne nous ont pas assez pressés ", observera le lensois Chelle, après le match. Effectivement, à l'instar du public du Vélodrome, le Racing devait s'attendre à un autre OM. Et comme en ce moment l'équipe ne passe pas entre les gouttes quand les nuages approchent, l'avance disparut à l'heure de jeu. A la 58e, suite à une touche prolongée par un centre de Hermach, trois Olympiens s'étaient agglutinés de manière incompréhensible sur Maoulida, ne faisant que repousser le danger. Il leur revint comme un boomerang, puisque Eduardo se trouva naturellement oublié à la retombée pour frapper et marquer croisé (1-1, 58e). L'Olympique de Marseille n'avait plus d'autre choix que d'augmenter le volume. Pour ce faire, il alla puiser dans son banc. Mais malgré les entrées d'Abriel (qui confirme sa montée en régime), Jordan Ayew et Brandao, et en dépit de quelques opportunités, la prestation olympienne demeura jusqu'au bout insuffisante pour engranger plus qu'un point. Même sans être cette fois " diesel ", l'OM n'a pas encore trouvé la bonne carburation. Auteur : Laurent Oreggia |
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Article de laprovence.com du 13 novembre 2010 |
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L'OM tourne au ralenti OM-Lens : 1-1. Didier Deschamps avait appelé à se méfier de Lens, relégable sur la voie de la guérison depuis quelques semaines. Il avait également exigé une victoire au Vélodrome pour repartir du bon pied après la claque reçue au Parc des Princes dimanche dernier. Ce soir, ses joueurs ne lui pas obéi... Les dix premières minutes de cette rencontre a priori déséquilibrée entre le 4e et le 19e sont pourtant encourageantes. L'OM entre dans la partie tambour battant, offrant du rythme et des occasions à son public d'entrée de jeu. Sur un corner frappé par Lucho côté gauche, Stéphane Mbia ouvre même le score. Le défenseur camerounais, démarqué au point de penalty, reprend de la tête, après rebond, un ballon dont tous les défenseurs lensois se sont désintéressés. Runje est battu (1-0, 6e). L'OM poursuit son train d'enfer pendant une dizaine de minutes, créant le danger par Gignac à deux reprises (10e et 11e). Mais l'ancien Toulousain, toujours à la recherche de son premier but dans son nouveau jardin, manque le cadre. Progressivement, Lens, qui n'a plus perdu depuis cinq matches, reprend confiance et prend sa chance en contre par l'intermédiaire de ses anciens Olympiens, Maoulida et Akalé. Les hommes de Jean-Guy Wallemme multiplient les coups de pied arrêtés et sont tout proches d'égaliser à la suite d'un corner lensois. Le ballon revient à plusieurs reprises devant le but de Mandanda, avant que l'arbitre ne siffle un hors-jeu de Maoulida. Mais il a oublié au passage une main flagrante d'Ayew dans la zone de vérité (37e). La pause ne fera qu'endormir un peu plus les Olympiens, apathiques en début de seconde période. La défense montre de sérieux signes de fragilité et fini par craquer peu avant l'heure de jeu. A la suite d'une touche rapidement jouée côté droit, le centre d'Hermach est mal dégagé dans l'axe par Souleymane Diawara de la tête. Le ballon retombe dans les pieds du milieu de terrain brésilien Edouardo, qui frappe en demi-volée du droit et fusille Mandanda (1-1, 57e). Malgré un André Ayew virevoltant sur son flanc gauche, les champions de France en titre, sans énergie et génie, ne trouvent pas de solutions. Symbole de leur impuissance du soir, cette tergiversation interminable de Valbuena sur un centre parfait de l'international ghanéen, alors que le Petit était idéalement placé face à Runje (70e). Avec ce résultat nul, l'OM, qui aurait repris la tête du classement en cas de victoire, réalise une bien mauvaise opération, contrairement à leurs valeureux adversaires sang et or. Avec tout de même un match de retard (contre le Stade Rennais le 1er décembre), les partenaires de Steve Mandanda chutent à la 6e place, alors que Rennes et Paris ne joueront que demain. Le promu brestois, à la faveur de son match nul contre Caen (1-1), garde les commandes de la L1.
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