.Article de om.net du 20 novembre 2010 |
TFC 0-1 OM : Une victoire fondatrice Au bout d'une intense domination en deuxième période, l'OM a signé un succès que l'on veut croire fondateur pour la suite de la saison. En marquant à deux minutes de la fin, André Ayew a inscrit un but qui vaut de l'or. Le métal d'une victoire fondamentale et fondatrice. Car conquise au bout d'une deuxième période emballante, durant laquelle la puissance marseillaise aura fini par faire la différence. Il y a 10 mois, le déclic s'était produit sur cette même pelouse du Stadium, en 1/2 finale de la Coupe de la Ligue, avec une victoire à l'arraché. Celle de samedi porte-t-elle aussi les germes de lendemains glorieux ? On en accepte volontiers l'augure. Mais avant tout, concevons que c'est à nouveau un OM version Janus qui a présenté ses deux visages samedi soir au Stadium. A une nuance près. Si la deuxième mi-temps marseillaise fut particulièrement bonne, la première ne fut pas spécialement mauvaise. Simplement, en deça de ce que l'on préjuge du potentiel de cette équipe. A l'inverse de précédentes prestations insipides, les Olympiens n'ont tout de même pas attendu la deuxième moitié du match pour se procurer des occasions. Dès la 4e, Gignac avait lancé son combat sur le front de l'attaque en venant gratter un ballon dans les pieds de Cetto. Mais, Rémy avait ensuite été trop court sur son centre. Pour stocker un peu de fraîcheur en vue du déplacement à Moscou de mardi, Deschamps avait conservé au frigo trois internationaux au coup d'envoi (Heinze, Ayew et Valbuena). Tous deux titulaires, Abriel et Brandao passèrent tout près de saisir l'occasion pour ouvrir leur compteur but. Sur la même action. Après un pressing de Gignac, le premier prit sa chance mais se fit contrer, avant que le second hérite du cuir mais ajuste mal la mire (37e). Cela s'était joué à rien. Tout comme sur deux coups de pied arrêtés. L'un marseillais, l'autre toulousain. Avec à la conclusion deux têtes au-dessus de Diawara et Congré. L'équilibre entre les deux formations s'est rompu après le repos. L'OM cessa d'abuser de longues ouvertures où le manque d'agressivité sur les deuxièmes ballons avait fait les affaires du TFC. Au contraire, l'équipe avança d'un bon cran sur le terrain. Et joua plus juste, notamment sur les côtés. Les hommes de Casanova en perdirent leur latin. Et Tabanou, les pédales, jusqu'à concéder un penalty logique pour une faute de karatéka sur Rémy. Marquer à cet instant aurait pu donner un peu plus de vent encore dans les voiles phocéennes. Mais Taiwo, pourtant régulièrement décisif dans l'exercice, trouva cette fois le poteau (55e). Ce raté allait-il avoir le son bruyant d'un réveil pour les Violets ? Leur présence physique leur évita de dévisser, Mansaré effectua même une entrée intéressante ponctuée du seul tir dangereux pour Mandanda (65e), mais sur l'ensemble de la dernière demi-heure Toulouse parut davantage redouter le KO que rêver de l'administrer. Tout le contraire de l'OM qui piocha dans les entrées d'Ayew et Valbuena l'impulsion nécessaire pour faire la différence. Elle aurait pu se faire sur un nouveau penalty, si monsieur Duhamel avait vu l'évidence sur une charge sur Rémy et surtout sur un tacle grossier de Congré sur Valbuena. Gignac, remuant, disponible, et incisif à chaque décrochage aurait également mérité de voir sa prestation parachevée du but victorieux. Mais celui-ci fut l'oeuvre d'André Ayew, de la tête, à la conclusion d'une action d'école initiée par Lucho et prolongée d'un centre travaillé par Azpilicueta (88e). Le Ghanéen put bien laisser couler sa joie au pied de la tribune occupée par les 1 000 supporters olympiens. En s'animant du même esprit qui l'avait conduit au titre, l'OM recolle au classement. Idéal avant de décoller vers un autre objectif, dès lundi, en direction de Moscou. Auteur : Laurent Oreggia |
|
Article de laprovence.com du 20 novembre 2010 |
.
L'OM se réveille à tempsToulouse-OM : 0-1. Il s'en est fallu de peu. Les Olympiens ont bien failli concéder leur premier match de la saison en Ligue 1 sans inscrire de but, ce soir au Stadium. Mais une tête providentielle du jeune André Ayew, à trois minutes de la fin du temps réglementaire, en a décidé autrement.C'est pourtant un OM encore groggy par ses dernières contre-performances, à Paris puis contre Lens, qui se présente sur la pelouse toulousaine, où il n'a plus gagné depuis 2005. Au sein d'un collectif peu inspiré, André-Pierre Gignac, de retour au bercail, provoque les deux meilleures occasions de la première période, mais ni Rémy (7e) ni Brandao (38e), ne parviennent à conclure. A la pause, pas de place pour l'euphorie : avec zéro tir cadré, un milieu de terrain sans génie et des attaquants toujours en panne, l'OM inquiète. Heureusement, Gignac se plie en quatre pour jouer un mauvais tour à ses anciens partenaires. Sur un joli travail de Rémy, qui feinte la frappe avant de centrer au point de penalty, Valverde dégage du poing. A la réception aux seize mètres, le Martégal frappe, mais le gardien toulousain bloque le ballon (52e). Le penalty raté de Taiwo Les supporters marseillais reprennent espoir deux minutes plus tard, quand l'arbitre, Laurent Duhamel, siffle un penalty pour un tacle irrégulier de Tabanou sur Rémy dans la surface. Mais ils allaient devoir attendre encore avant d'exulter : le plat du pied de Taiwo, qui semblait hors de portée de Valverde côté droit, s'écrase finalement sur le poteau (54e). Les hommes de Didier Deschamps jettent alors toutes leurs forces dans la bataille pour arracher la victoire mais butent sur un bloc toulousain bien en place. Il faut alors attendre les entrées de Valbuena et d'André Ayew à l'heure de jeu pour trouver le souffle nécessaire. On joue les dernières minutes, Lucho décale Azpi, qui adresse un centre fuyant depuis son côté droit à l'international ghanéen, bien démarqué au second poteau. Sa reprise de la tête, bien croisée, fait mouche (0-1, 87e). Grâce à ce succès inespéré, les Olympiens remontent provisoirement à la quatrième place du championnat, derrière Montpellier - qui prend les commandes en gagnant à Nice (0-1) -, le PSG et Rennes - qui se sont imposés à domicile face à Caen et Brest sur le même score (2-1) -. De quoi préparer le rendez-vous décisif à Moscou, mardi en Ligue des champions, de la meilleure des façons...
|