OM1899.com

 .Article de om.net

du 22 décembre 2010

La trêve arrive à point nommé (0-0)

Dans une rencontre terne et sur une pelouse catastrophique, l'OM n'a jamais su trouver la faille pour repartir de Bretagne avec plus qu'un seul point.

C'était la fête à Brest mais ce ne fut pas vraiment la fête du football. Il faut dire que quelques ingrédients laissaient présager ce pénible début de soirée à Francis Le Blé : une pelouse indigne (qui sera bientôt changée), un promu décontracté dans une petite enceinte chauffée à blanc... ajoutez-y la fatigue à ce moment de la saison, la blessure précoce de la recrue Fanni (voir ici) et l'exclusion de Kaboré et vous pouvez déjà imaginer le décor. Jeu haché et transmission défectueuse des deux côtés.

Les Bretons ont pourtant essayé de jouer, mais tout en gardant un quadrillage du terrain laissant peu de places à l'esprit d'initiative. Le nul semblait tout à fait leur convenir. Et même si l'OM eut souvent la conduite des opérations dans la dernière demi-heure, il ne l'exploita que très rarement et s'embourba sur un terrain qui ne ressemblait presque plus à rien au coup de sifflet final.

Pas de quoi s'extasier donc mais les Olympiens auront au moins eu un peu de réussite ce mercredi : l'embouteillage énorme dans le haut du tableau se poursuit car tout le monde a fait match nul (Lille, Lyon) ou a perdu (Rennes, Paris). A l'inverse et comme le déclarait Mandanda après le match, "on ne peut pas se contenter de ça" et une victoire aurait permis de faire un bond salutaire au classement. Ce ne fut pas le cas à Brest mais le coach parlait "d'un point gagné" en Bretagne. "On a eu une seule occasion" commentait-il ensuite. Ca résume tout.

Car la première période ne donnait déjà pas beaucoup de raisons de s'emballer. Si la frappe de Kaboré (14e) ou les frappes successives de Lucho et Cheyrou après le bon travail de Fanni (27e) pouvaient laisser penser que l'OM avait l'ascendant, le gros du danger était brestois. Surtout quand Grougi manquait bizarrement son duel avec Mandanda et touchait le poteau (32e). C'était à peu près tout pour les 45 premières minutes. C'est dire si le spectacle à Francis Le Blé ne prêtait vraiment pas à l'euphorie.

Cette partie lancinante gagnait un peu plus en rythme au fil des minutes de la seconde mi-temps. Avec plus d'espaces dans le camp visiteur, les Olympiens voyaient leur marge de manoeuvre s'élargir quelque peu. Ce fut souvent par le biais de frappes lointaines par Gignac (63e), Lucho (64e) ou A. Ayew (76e), sans parvenir à trouver le cadre. Seul le bon débordement de Kaboré trouvait Lucho au deuxième poteau dont la volée du gauche était sortie du pied par Elana (68e). La première vraie occasion olympienne, la seule au final. Car ce n'était pas l'heure de craquer pour la révélation bretonne. Il n'y eut pas cette occasion en or qui peut vous laisser nourrir des tonnes de regrets.

Alors que Didier Deschamps s'égosillait sur son banc, l'instant où le match aurait pu basculer n'est jamais arrivé. "Logique" était le premier sentiment au moment où le "spectacle" s'arrêtait. Les vacances vont permettre de se ressourcer.

Auteur : Emmanuel Jean

 

 

Article de laprovence.com

du 22 décembre 2010

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Nul sur toute la ligne

 

Le club olympien n'a pu faire mieux que le match nul, ce mercredi à Brest, pour le compte de la 19e journée de Ligue 1.

Comme le dit l'adage, jamais deux sans trois. Certes, il ne s'agit pas d'une défaite pour le dernier match de l'année 2010 comme lors des deux précédentes saisons. Mais le spectacle offert par l'OM ce mercredi, à l'occasion de la 19e journée de Ligue 1, est d'une tristesse affligeante. A l'image des dernières rencontres avant la trêve des confiseurs. En guise de bonus, cette année, le club marseillais a perdu Rod Fanni sur blessure, victime d'une élongation à la cuisse (33e).

Opposés à un promu brestois sans complexe, les hommes de Didier Deschamps n'ont jamais été en mesure de s'imposer. Déchet technique, passes ratées, tirs loupés, contrôles manqués... la purge proposée laisse un goût amer. Le pire, c'est que l'OM pourrait jouer cette rencontre pendant 7 heures, il ne sera pas en mesure d'inscrire le moindre but. Kaboré, Lucho et Cheyrou ont eu beau frapper, aucune de leur tentative n'a été cadrée.

Au vrai, la pelouse s'est révélée dans un état déplorable. Mais elle l'était pour les deux formations. En fait,le problème vient bel et bien des attaquants. André-Pierre Gignac cristallise l'essentiel des critiques car il vendange comme en période de primeur. Mais le Martégal se bat. Entré en cours de jeu, Loic Rémy n'a pu faire mieux. L'ancien Niçois, positionné en pointe à la sortie de Gignac, n'a même jamais inquiéter les défenseurs bretons. Qu'on se le dise, le secteur offensif est en crise. Et l'absence de Brandao n'y change rien.

Réduits à 10 pour les cinq dernières minutes, après l'expulsion de Kaboré,les Olympiens se contentent donc d'un petit point. Ceci dit, c'est le tarif durant ce mois de décembre pour l'OM. Mandanda et sa bande ramènent leur quatrième match nul en cinq rencontres de championnat. Heureusement pour les Marseillais, Lille et Lyon ont été tenus en échec et le PSG s'est incliné à Nancy. Le statu quo est donc de mise en tête du classement : le Losc est champion d'automne, l'OM occupe la 5e place avec 29 points. La trêve arrive à point nommé...

 

Auteur : Jean-Claude Leblois

 

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