.Article de om.net du 16 janvier 2011 |
OM 12-1 Bordeaux : Ca part de là ! L’OM a renoué avec la victoire dans une soirée où les termes du contrat étaient connus de tous. Ils n’incluaient pas la manière. Seulement le résultat. Allier solidité et efficacité a suffi aux joueurs de Didier Deschamps pour battre une pale formation bordelaise. Décevante, mais assez pénible à jouer, convenons-en. Au terme d’un début de match brouillon de part et d’autre, et où le trop-plein d’envie s’était déversé dans un jeu haché, l’OM prenait l’avantage par Gignac, assez malin pour se démarquer au deuxième poteau, et surtout suffisamment adroit à la réception du centre de Taiwo pour glisser le ballon entre les jambes de Carrasso (1-0, 23e). Après ses déclarations de mardi, l’ancien Toulousain venait d’accorder ses paroles et ses actes. Son repositionnement dans le couloir gauche aux côtés de Brandao (aligné en pointe) ne l’avait pas empêché de se retrouver à point nommé pour se " dépuceler " au Vélodrome. Et on trouva dès lors intéressante cette option de leur association, dans laquelle, comme d’autres avant lui (Niang, notamment) il est possible pour Gignac de tirer profit du travail de sape du pivot Brésilien. Sans assister à une rencontre 5 étoiles, le public marseillais appréciait en tout cas le réalisme retrouvé. Et même doublement. Juste avant la pause, Valbuena s’engouffrait dans la brèche laissée par Ciani sur un centre anodin pour devancer Carrasso et remettre en retrait à Brandao pour le 2-0 (45e). Quitte à marquer des buts autant que ce soit le fait d’attaquants… Deux buts d’avance, c’était bien payé, sans être injustifié. A l’exception d’une acrobatie de Diabaté, Bordeaux s’était fait discret. Sans Mbia (forfait) mais avec Heinze et Diawara, la charnière centrale s’était sobrement acquitté de son boulot. La tâche prenait un peu plus d’ampleur en deuxième période, notamment dans les airs, à mesure que l’OM se refusait à prendre le large et que Tigana procédait à des changements. Valbuena, énorme dans l’effort, se privait ainsi de sa récompense à la 61e, en fignolant mal sa reprise sur une offrande de Lucho. Et le gros temps fort de l’OM s’acheva non par un 3e but, mais par la réduction du score, du fait d’un penalty généreux pour une faute de toute évidence involontaire de Diawara sur Sané (2-1, 74e). La compensation de la main d’Heinze oubliée en première mi-temps ? Il est permis de le penser. Alors que chacun sait qu’une erreur n’en annule jamais une autre. N’empêche, la marge était tout à coup mince. Et une frappe au-dessus de Brandao, idéalement décalé par Ayew, contribua à alimenter le suspense. La tension ne se libéra vraiment dans le ciel marseillais qu’au coup de sifflet final. Avant que n’y explose un joli feu d’artifice. Auteur : Laurent Oreggia |
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Article de laprovence.com du 16 janvier 2011 |
L'OM nouveau est arrivé !
Le club olympien a disposé des Girondins, ce dimanche au stade Vélodrome, pour le compte de la 20e journée de Ligue 1. OM-Bordeaux : 2-1. Finis les doutes de la première moitié de saison, terminés les balbutiements de football, l'OM a renoué avec le championnat de la meilleure des façons. Vainqueurs des Girondins sur le score de 2-1, les Olympiens ont enfin stoppé l'hémorragie qui durait depuis le 27 novembre dernier en compétition hexagonale. Cette première victoire en Ligue 1 en 50 jours apparaît comme une nouvelle salvatrice en ce début d'année.Et pour cause : en panne d'efficacité offensive et en délicatesse avec ses attaquants, l'OM a évacué (momentanément ?) ses flottements devant. Gignac et Brandao, buteurs décisifs de l'OM. Non, ce n'est pas une blague. Les supporters olympiens ont eu beau se frotter les yeux pour se réveiller, ils n'étaient pas en plein rêve. Ce dimanche, donc, le Martégal a ouvert son compteur but sur la pelouse du stade Vélodrome. A la réception d'un centre -du droit- de Taye Taiwo, "APG", esseulé au second poteau, ne s'est pas troué pour glisser le cuir entre les jambes de Carrasso. Juste avant la pause, c'est Brandao qui s'est illustré. Muet depuis le début de saison, le Brésilien a lui aussi débloqué son compteur en championnat (depuis le 4 avril 2010, ndlr). Grâce au flair de Valbuena, qui avait senti l'erreur de Ciani, le Brésilien n'a plus eu qu'à fusiller le portier girondin. A force de gérer, l'OM a reculé. Et s'est mis en mauvaise posture, par l'intermédiaire de Diawara, en concédant un penalty . Modeste n'a pas tremblé pour battre Mandanda. Ce retour inespéré aurait pu être enterré dans la foulée. Mais Brandao n'a pas oublié ses mauvaises habitudes : parfaitement lancé par André Ayew, l'ancien du Shakhtar a complètement vendangé une occasion, ce qui lui a valu de sortir sous les sifflets.Après avoir coulé face à Evian, les hommes de Didier Deschamps se sont offert un bon coup de Bordeaux. Certes, le spectacle proposé ne restera pas comme un grand cru. Mais le millésime 2011 affiche de belles promesses pour l'avenir. L'OM nouveau est arrivé... Auteur : Jean-Claude LEBLOIS |