OM1899.com

 .Article de om.net

du 08 mai 2011

Courageux, l'OM peut se sentir lésé (3-2)

 

Menés deux buts à zéro à vingt minutes de la fin, les Olympiens peu aidés par l'arbitrage qui leur a refusé un but valable ont su renverser la vapeur pour égaliser avant un but assassin de Cris à cinq minutes de la fin. L'OM est à quatre points de Lille à quatre journées de la fin.

Il s'est passé beaucoup de choses sur la pelouse de Gerland ce dimanche. Cinq buts ont été marqués mais le sentiment qui prédomine à la fin est une très grosse frustration. Du rythme, de la tension, du spectacle et des buts, il y avait tout dans cet OL-OM qui a respecté la tradition. Le seul qui n'a pas été à la hauteur fut finalement l'arbitre. L'international, et présent à la coupe du Monde cet été, Stéphane Lannoy, a gâché la soirée. Celle de l'OM et de ses supporters bien évidemment.

Un but parfaitement valable refusé à Remy après un quart d'heure de jeu, un gentil penalty accordé à Lyon et une main de Cris dans la surface non-signalée... Ça fait beaucoup. Alors certes, l'OM a encaissé trois buts mais quand même. Il n'y a rien de chauvin à dire que les Olympiens méritaient beaucoup mieux au sortir de leur soirée à Lyon. A leur discrédit, il faudra mettre le but de Cris à cinq minutes de la fin qui offrait la victoire à l'OL alors que l'OM avait su remonter deux buts aux Gones en à peine dix minutes ! Les conséquences sont lourdes car le retard sur Lille se porte désormais à 4 unités alors que quatre matches sont encore à disputer. C'est beaucoup et peu à la fois en sachant le programme qui attend les Dogues jusqu'à la fin mais le retard aurait vraiment dû être moindre à l'issue de cette 34e journée et de cet intense "Olympico".

Les multiples rétros dans la semaine sur le 5-5 de l'an passé avaient-elles donné des idées aux deux équipes ? En tout cas, le match débutait sur un rythme énorme, les espaces étaient nombreux. La pression initiale de l'OL illustrée par la frappe de Delgado claquée par Mandanda (4e) laissait alors place à un sursaut olympien. Et le premier foyer à polémique était allumé. Sur un centre de Lucho dans la surface, Ayew déviait du ventre pour Remy qui marquait en pivot... Ce n'était pas l'avis de l'arbitre qui voyait une improbable main du Ghanéen (11e). Et de un !

S'il faut bien reconnaître que Lyon bougeait les Marseillais, un nouveau "fait de match" faisait cette fois basculer la partie. Lancé sur la droite, Lisandro crochetait Diawara dans le coin de la surface et s'écroulait sans que le Sénégalais ne l'ait vraiment bousculé. Penalty transformé en force par l'Argentin (1-0, 24e). Ça pouvait se siffler comme ne pas se siffler mais la pilule était dure à avaler. D'autant que par la suite, Cris touchait le ballon de la main dans sa surface dans un duel aérien avec Heinze (35e). Et de trois ! Frustrant, d'autant que l'OM finissait mieux la mi-temps avec le tir enroulé lointain de Valbuena claqué par Lloris (34e) et celui d'Ayew sorti difficilement par le gardien de l'OL (41e).

Pas mal d'équipes auraient baissé le pavillon après tout ça. Ce n'est pas le cas de l'OM qui se procurait deux grosses occasions après la pause par Cheyrou de la tête (54e) et la frappe de Taiwo sortie par Lloris (55e). Souvent brouillon, Lyon pourra toutefois revendiquer une belle efficacité. Sur une contre-attaque terrible, Delgado se jouait de Fanni pour battre Mandanda (2-0, 69e). La fin des haricots ? Et bien non car après un ballon remis maladroitement en jeu par Briand, J. Ayew centrait fort pour Lucho au premier poteau qui coupait la course du ballon (70e, 2-1). Une minute pour réagir, huit pour égaliser. Sur corner, l'entrant Gignac déviait vers Remy au second poteau qui marquait de la cuisse (2-2, 78e).

Le "scénario idéal" comme l'a dit le coach, une belle récompense pour l'attaquant olympien auteur d'un match énorme. La preuve aussi de ressources mentales hors-normes de la part des Olympiens. A coup sûr, Lyon aurait signé pour en rester là mais la vieille hargne de Cris en décida autrement (3-2, 84e) de volée sur un long ballon anodin. Comme le regretta Didier Deschamps après le match, "Lyon s'est nourri de nos erreurs". Et de celles de l'arbitre...

Auteur : Emmanuel Jean

 

 

Article de laprovence.com

du 08 mai 2011

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Le titre s'éloigne pour l'OM

 

Les hommes de Didier Deschamps se sont inclinés sur la pelouse de Lyon. Avec cette défaite, les Olympiens laissent une voie royale aux Lillois pour être sacrés champions de France.

OL-OM : 3-2. L'histoire retiendra sans doute que l'OM a perdu le titre chez son rival lyonnais. En s'inclinant sur la pelouse de Gerland, ce dimanche, les hommes de Didier Deschamps ont peut-être hypothéqué leurs chances dans la course au titre. Relégué à 4 points du leader lillois, l'OM se trouve désormais à 3 unités de Lyon, troisième à égalité de points avec le PSG.

Et, finalement, l'OM peut nourrir des regrets. Car le club olympien a clairement été défavorisé par les décisions arbitrales de Stéphane Lannoy dans cette folle rencontre. Des décisions qui ont pesé sur la physionomie du match. Et pour cause : dès la 11e minute de jeu, le "meilleur arbitre français" a refusé un but à Loïc Rémy, sifflant une main imaginaire d'André Ayew (11e). Et, après l'ouverture du score lyonnaise, Lannoy a cette fois oublié de signaler une main flagrante de Cris, à la lutte avec Heinze, sur un corner tiré par Cheyrou (34e).

Au lieu de ça, Lyon a frappé le premier sur le troisième penalty concédé par Souleymane Diawara cette saison. Lisandro ne s'est pas fait prier pour convertir l'occasion (24e). Dans une rencontre débridée, les deux formations se sont alors répondu coup pour coup. Et l'OL a regagné les vestiaires avec un avantage d'un tout petit but.

Le match s'est ensuite emballé après l'heure de jeu. Si Delgado, intenable devant son public, a corsé l'addition (68e), son compatriote Lucho lui a répondu du tac-au-tac. A la réception d'un service de Jordan Ayew, tout juste entré en jeu, El Comandante a donc réduit l'écart (69e). Avant que Loïc Rémy, très en jambes et motivé face à son club formateur, ne convertisse une nouvelle offrande de Lucho, déviée par Heinze, du genou puis de la tête. 2-2, le scénario fou du 5-5 de l'an dernier a alors resurgi.

Mais le "Policier" brésilien traînait dans le coin. De retour dans l'effectif lyonnais après une blessure au thorax, Cris a fusillé Mandanda pour donner l'avantage aux siens (84e). C'en était trop pour l'OM. Encore une fois, l'entrée de Gignac n'a pas été déterminante. Mais, ce soir, l'OM a perdu beaucoup plus qu'un simple match. Et l'avenir devrait le confirmer...

 

Auteur : Jean-Claude LEBLOIS

 

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