. Article de om.netdu 29 mai 2011 |
Au final, tout le monde est content (2-2) Menés deux buts à zéro à la pause, des Olympiens largement dominateurs à Caen ont renversé la tendance et ont égalisé en deuxième période grâce à un doublé de Remy. Des Caennais qui font un tour d'honneur pour fêter le maintien d'un côté ; Des Marseillais bien content de ne pas finir sur une défaite. Il n'y avait pas de malheureux dimanche à Michel d'Ornano. Ce n'est pourtant pas cher payé. L'OM méritait mieux à Caen et c'est rien de le dire. La dernière de l'année symbolise au final assez bien une tradition olympienne cette saison. Quand l'OM joue bien, il n'a pas de résultat et, ce dimanche, ça a presque failli tourner à la caricature. Non, il ne faudra pas reprocher aux Marseillais d'avoir lâché ce dernier match sans enjeux pour eux. Si Caen faisait partie de l'énorme gruppetto dans la bataille pour ne pas descendre, la troupe de Didier Deschamps a quand même joué le jeu en dominant assez largement mais était sèchement menée à la pause (2-0). Ils n'ont pas, comme souvent cette saison, su matérialiser leurs bonnes intentions de jeu. Au décompte des occasions, ils sont largement au-dessus des Normands au coup de sifflet final ; au tableau d'affichage, ils sont finalement à égalité... Comme ce fut parfois le cas au Vélodrome cette saison, Caen a attendu l'OM en bloc dans son camp et placé des banderilles acérées... Finalement, il aura fallu dans la deuxième période le doublé largement mérité d'un Remy en fusion actuellement (voir plus bas) pour ne pas repartir de là-haut totalement frustré. A leur décharge, Didier Deschamps avait dû composer une équipe hybride en raison des nombreuses absences (Cheyrou, Diawara, Gignac). Hilton en milieu défensif ou une charnière Mbia/Heinze, voilà pour les originalités dans le onze de départ. Ce qui n'avait pas l'air de déranger outre mesure les Olympiens qui attaquaient très fort avec la tête d'Hilton sur laquelle Thebaux s'étirait (2e) et la belle frappe croisée de Mbia sortie par le portier caennais dans la foulée (2e). Une bonne volonté pourtant sanctionnée assez vite par un but de Mollo, seul au deuxième poteau (1-0, 7e). L'OM jouait bien, l'OM combinait mais même quand Ayew arrivait à devancer la sortie de Thebaux, Leca parvenait à sauver sur la ligne in extremis (13e). Les deux coups de boule du même Ayew (21e, 34e) n'y faisaient rien car le froid réalisme était pour Caen. Juste avant la pause le jeune M. Niang (16 ans) filait et gagnait son duel avec Mandanda (2-0, 45e). Dur... La tendance semblait se confirmer après la pause quand le tir lointain de Valbuena manquait d'un peu de puissance pour surprendre le gardien malherbiste (65e). Mais Remy est sur une autre planète ces derniers mois. Il prenait le ballon aux trente mètres et éventrait l'arrière-garde caennaise pour marquer d'un tir croisé (2-1, 68e). Et la domination marseillaise d'en devenir vraiment outrageuse. Raineau manquait de peu de marquer contre son camp (77e) puis Proment sauvait encore sur la ligne la tentative de Valbuena (85e). Une défaite aurait vraiment eu des allures de grosse injustice. Sauvés par la défaite de Monaco qui les envoie en L2, les Normands lâchaient vraiment l'affaire dans les dernières minutes. Mais ça n'enlèvera rien à la ténacité de l'OM et Remy qui sautait plus haut que tout le monde après le centre délivré par Taiwo pour une égalisation largement méritée (2-2, 88e). Des Olympiens à réaction comme ce fut souvent le cas dans cette saison qui se termine. Auteur : Emmanuel Jean |
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Article de laprovence.com du 29 mai 2011 |
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L'OM avec les tripesPour le dernier match de la saison, le club olympien a accroché le match nul contre le Stade Malherbe de Caen après avoir été mené 2-0. Caen-OM : 2-2. Sans surprise. Une fois n'est pas coutume, l'OM a attendu d'être mené au score pour réagir. Ce dimanche, pour l'ultime rendez-vous de la saison, les protégés de Didier Deschamps ont été accrochés par une formation modeste mais débordante d'envie. Certes, l'enjeu était nul pour l'OM mais le club du président Dassier a joué le jeu. Dans le même temps, le Stade Malherbe jouait sa survie en Ligue 1, ce qui explique l'engagement déployé par les partenaires d'El Arabi. Car, dès la 7e minute de jeu, Mollo s'est mis en évidence à la réception d'un centre dévié par Mbia. Il ne lui en fallait pas plus pour tromper Mandanda. Avec 3 tirs cadrés (contre neuf aux Olympiens), les Normands ont offert une leçon de réalisme aux Marseillais quand Niang a repris victorieusement une ouverture de Nivet juste avant la pause (44e). Symboles d'un OM qui gagne, Gabi Heinze et Taye Taiwo ont failli quitter le club olympien sur une défaite malgré une domination incontestable. Mais c'était sans compter sur Loïc Rémy. Inspiré et affûté, comme Mathieu Valbuena et André Ayew, l'ancien Niçois a donné le tournis à l'arrière-garde normande. L'international français a inscrit un doublé plein de culot (68e et 88e), d'abord sur un raid solitaire après un décalage du "Petit" et ensuite pour conclure un centre de Taiwo. L'OM aura donc répété son scénario préféré cette saison, privilégiant la réaction à l'action. Et plus particulièrement sur ces précédents épisodes, où il a développé du jeu sans goûter à la victoire. Sur les autres terrains français, Lyon a assuré sa troisième place aux dépens du PSG. En revanche, l'AS Monaco accompagnera Lens et l'AC Arles-Avignon en Ligue 2. Avec deux trophées cette saison et une 5e qualification directe en Ligue des champions, l'OM est loin d'avoir raté sa saison. Il aurait tout de même pu la conclure sur une victoire. Mais les Marseillais ont joué avec les tripes pour accrocher Caen... Auteur : Jean-Claude LEBLOIS |