OM1899.com

.Article de om.net

du 22 janvier 2012

La qualif' dans la douleur

Menés dès la 6e minute de jeu, les Olympiens ont éprouvé les pires difficultés face au Havre avant l'égalisation de Brandao et les buts d'Amalfitano et Remy en prolongations. L'OM jouera en 8e de finale de coupe à Bourg-Péronnas début février.

L'OM s'est fait peur ce dimanche soir mais il reste engagé dans quatre compétitions et jouera son 8e de finale de coupe de France à Bourg-Péronnas (CFA) début février. Et c'est Le Havre qui peut nourrir beaucoup, beaucoup de regrets au moment de quitter Marseille et un Vélodrome venteux. Car les brillants Normands ont mis les Olympiens au supplice avec deux occasions énormes à 1-1. Les poussant jusqu'aux prolongations et la frappe sublime d'Amalfitano à la 105e minute de jeu pour décider du sort de la partie et le but tardif de Remy en toute fin de match. Entretemps, Brandao avait égalisé après le but de Mendes dès la 5e minute de jeu.

Mais si les Marseillais ont beaucoup souffert, ils poursuivent sur leur lancée en 2012 (4 matches, 4 victoires) et peuvent préparer sereinement les rendez-vous majeurs à venir entre chocs de L1 et demi-finale de coupe de la Ligue. Ils devraient aussi sans sortir sans trop de bobos même si Lucho et Mbia sont sortis sur blessure, sans gravité visiblement. Heureusement dirons-nous car Didier Dechamps avait fait son choix au coup d'envoi. Non, il n'a pas voulu laisser ses "cadres" sans compétition pendant près de 15 jours et alignait sur la pelouse les Remy, un Valbuena tonitruand ou encore Amalfitano.

Et donc, longtemps, il a semblé que Cédric Daury et ses troupes réussissaient le plan parfait. Rien de bien compliqué : une entame tonique et un but précoce. L'oeuvre de Mendes, lancé dans la profondeur, qui mettait le turbo et grillait la politesse à Mbia pour marquer d'une frappe sèche (0-1, 6e). Le scenario idéal pour les Normands qui pouvaient voir venir durant le reste de la première période. Et les Olympiens d'entamer un siège sur les buts d'un Johnny Placide décidé à briller dans ce Vélodrome qu'il découvrait : Face à Remy (9e), Diarra (11e) avec en outre une main oubliée de Genton dans la surface sur une nouvelle tentative de Remy (39e).

Et le déroulé du début de seconde période aurait même pu être le copier-coller de la première. Le Havre reprenait fort mais cette fois Mendes ne cadrait pas sa frappe, seul dans la surface (49e). Bruyant malgré une maigre affluence, le Vélodrome pouvait toutefois se réchauffer un peu plus loin quand sur un long centre d'Amalfitano, Brandao s'élevait plus haut que tout le monde pour marquer de la tête (1-1, 64e).

Suffisant pour débloquer une situation compromise, pas encore assez pour assurer de la qualification face à des Havrais retors qui laissaient planer la menace. L'énorme arrêt de Mandanda dans son duel avec Mendes qui filait vers les buts (77e) ou Bonnet qui ratait l'immanquable face au but vide après un nouveau service du redoutable Mendes (85e)... Rien n'était encore décidé au moment de jouer les prolongations. Jusqu'à l'inspiration magique d'un Amalfitano buteur et passeur sur un tir violent des 25 mètres qui ressortait en "gamelle". Tenace, le HAC buttait encore une fois sur Mandanda précédant le but symbolique de Remy juste avant le coup de sifflet final pour montrer qui est le patron. Place au championnat à présent.

 

 

Auteur : Emmanuel Jean

 

 

Article de laprovence.com

du 22 janvier 2012

.

L'OM évite le hic contre le HAC

 

Les hommes de Didier Deschamps ont battu Le Havre après prolongation (3-1). Ils se qualifient donc pour les 8es de finale de la Coupe de France.

OM-Le Havre : 3-1. On leur prédisait une promenade de santé contre l'actuel 9e de Ligue 2. Les Olympiens auront connu un véritable calvaire jusqu'au bout de la prolongation. Car les hommes de Didier Deschamps, qui a préféré sortir l'artillerie lourde plutôt que de faire tourner, ont fait durer le suspense pour arracher leur qualification en 8es de finale de Coupe de France. Il faut dire que Steve Mandanda et Johny Placide, tous deux formés en Normandie entre les mains de Nicolas Dehon, ont retardé l'échéance de part et d'autre.

Le club olympien avait donc un boulevard devant lui avant le coup d'envoi, mais c'était sans compter sur la tornade havraise, Ryan Mendes. Le talentueux capverdien a cueilli à froid Azpilicueta et sa bande dès la 5e minute de jeu. Et il ne s'est pas fait prier pour faire résonner un silence assourdissant dans un Vélodrome bien vide, avec seulement 12899 spectateurs.

Recroquevillé sur son propre camp, le bloc normand a ensuite attendu que l'OM se rue à l'attaque pour procéder par contres. A ce petit jeu, ils ont montré une certaine aisance quand l'arrière-garde marseillais prenait l'eau. Les Olympiens ont donc buté sur le verrou du HAC, multipliant les centres sans que ceux-ci ne trouvent preneurs. Et pour le plus grand plaisir de Louvion, véritable tour de contrôle.

Au retour des vestiaires, Brandao, la recrue hivernale, est sorti de sa boîte. Après avoir essuyé de nombreux ratés en première période, le Brésilien a repris victorieusement un centre au cordeau d'Amalfitano (62e), encore très remuant hier soir. Mais il était écrit que ce match ne serait pas un long fleuve tranquille. Pour illustrer ces propos, il suffit d'évoquer la blessure de Mbia, sorti à la 70e en se plaignant de la cuisse gauche.

Les deux formations ont joué leur partition sans fausse note : l'OM en attaquant à tout va, mais sans jamais trouver la faille, et Le Havre en exploitant chaque contre-attaque. La réussite fuyant les deux formations, ils ont logiquement dû se départager en prolongation. Car Bonnet, à la 85e, aurait pu tuer le match s'il n'avait pas manqué l'offrande de Mendes.

Le Havre pensait tenir, l'OM continuait d'attaquer. Et Morgan Amalfitano lui a prouvé le contraire. Positionné plein axe, l'ancien Merlu a choisi de déclencher un missile imparable pour nettoyer les filets -et la lucarne- de Placide (102e). Rémy a parachevé le succès olympien avec un but anecdotique. Placide étant monté sur l'ultime corner du HAC, l'international tricolore a pu inscrire -après quelques difficultés tout de même- ce troisième but.

L'OM poursuit sa série et demeure invaincu depuis 10 matches, toutes compétitions confondues. Et il retrouvera donc Bourg-Péronnas le 8 février prochain, mais aussi et surtout les huitièmes de finale de la Coupe de France. Un cap que les Marseillais n'avaient plus atteint depuis 2008...

Auteur : Jean-Claude LEBLOIS

 

.

 

Toute reproduction intégrale ou partielle des textes ou photos est strictement interdite.