Article de om.net du 15 février 2012 |
L'OM continue de tracer sa route L'OM n'a pas alimenté la légende de la Coupe de France. Ou alors peut-être en se rapprochant d'une dix-neuvième finale et d'un onzième sacre, mais il faudra patienter encore un peu pour le savoir. En attendant, il fallait déjà faire le métier en 8e de finale, mercredi. face au " petit Poucet " et dans l'environnement favorable de son stade, trébucher aurait fait tache. Il n'en a rien été. Les Olympiens n'ont pas décampé de leur quasi-parfaite trajectoire hivernale. En alignant son équipe-type, Didier Deschamps avait de toute façon annoncé la couleur à sa façon. Celle du respect de l'adversaire et du sérieux face à l'enjeu d'un match à élimination directe. Il a sans doute bien fait d'envoyer ce message car avec ce stade garni de 8 837 âmes (toutes rassemblées en tribunes latérales), et la différence de 3 niveaux entre les deux formations, le contexte aurait pu prêter au relâchement. Tout au contraire, les Phocéens ont déroulé leur jeu méthodiquement. Sans éprouver la crainte de laisser le compteur tourner, sûrs de leur force, ils ont fini par faire la différence à la demi-heure de jeu par l'inévitable Brandao. Un but singulier, initié d'un centre quasiment en chandelle d'Azpilicueta pour une reprise à bout portant du Brésilien (1-0, 30e). Et une ambiance tout à coup réchauffée, avec un atypique " aux armes ! " échangé entre Ganay et Jean-Bouin, dans cet après-midi glacial. L'omniprésence de la " recrue " hivernale marseillaise s'est amplifiée jusqu'à la mi-temps, avec une tête repoussée par la transversale, et un deuxième but, à la conclusion d'une action inspirée par Amalfitano d'une feinte de corps magistrale (2-0, 44e). Du net et sans bavure au repos, et objectivement les Bressans ne pouvaient alors pas y trouver à redire, malgré leur coriace avant-centre Tavares. Leurs arguments contradictoires n'ont pas été plus nombreux après la pause. Jordan Ayew, sitôt rentré (à la place de Loïc Remy) dégommant tout résidu de suspense d'un tir imparable, à ras de terre, au bout de 9 minutes (3-0, 54e). Il sera avec Jean-Philippe Sabo, l'un des deux Olympiens le plus dangereux en deuxième période. Même si le danger sera mesuré, du fait d'une gestion certaine des événements. Quelques bonnes situations, une parade de Callamand devant ce même Ghanéen, et un festival d'Amalfitano auront maintenu la pression sur le but visiteur. Mais l'ultime réalisation de la rencontre n'aura pas été du côté vers lequel penchait la domination territoriale. Sur un coup-franc dévié par le mur et contrôlé du bras par Diaby, celui-ci boucla la marque, de près, face à Bracigliano (3-1, 78e). Une jolie fin pour cet adversaire qui n'aura jamais démérité, et qui termine ainsi son parcours déjà illuminé par l'élimination d'une Ligue 1, Ajaccio, au tour précédent. Pour l'OM, ce n'est, en revanche, que la moitié du chemin. Mais c'est déjà mieux que lors des dernières saisons. En se qualifiant pour les quarts de finale de la Coupe de France pour la première fois depuis 2007, les hommes de Didier Deschamps continuent de tailler la route en 2012, sans ralentir le moins du monde Auteur : Laurent Oreggia |
|
|
Article de laprovence.com du 15 février 2012 |
.
L'OM écarte facilement Bourg Peronnas.La qualification pour les quarts de finale est acquise. L'OM a maîtrisé son sujet tout au long de la rencontre. Bourg-Peronnas, pensionnaire de CFA, n'a pas à rougir de sa prestation. Les coéquipiers du capitaine Benoît Cheyrou entrent très bien dans la partie et ne se laissent pas le temps de douter. La première occasion franche intervient à la suite d'un bon travail d'Amalfitano, très remuant ce soir. L'ex Lorientais adresse un centre dans la surface que Callamand relâche dans les pieds de Mathieu Valbuena. " Petit-vélo " n'a pas le temps d'armer sa frappe (18). Le ton donné, les Olympiens déroulent leur jeu, sereins. Bien lancé par Amalfitano, César Azpilicueta centre en hauteur: Brandao surgit au second poteau et ouvre la marque (1-0, 29). Juste avant la pause, Morgan Amalfitano attire trois défenseurs bourgiens avant de trouver Brandao d'un extérieur parfait. Le Brésilien réalise un doublé de son pied droit (2-0, 45+1). En seconde période, Didier Deschamps a fait tourner son effectif. Rémy, Valbuena et Brandao sont très vite économisés. Les Bougiens, quant à eux, ont vraiment montré de belles qualités. Défenses groupées, attaques placées et une envie impressionnante: les amateurs n'ont jamais été ridicules. Et ce même lorsque Jordan Ayew aggrave la marque d'une frappe sèche et limpide (3-0, 54). Les efforts des hommes d'Hervé Della Maggiore ont fini par payer. Diaby hérite d'un ballon anodin dans la surface et réduit la marque plein de sang-froid (3-1, 78). Le Brésilien, revenu de prêt début janvier, a inscrit un doublé ce soir. Il a donc marqué son 4ème et 5ème buts en 6 rencontres. Avec cette statistique, Brandao est devenu une alternative très sérieuse pour Didier Deschamps. Le numéro 9 olympien compense son manque de vitesse par sa " grinta ". André-Pierre Gignac semble définitivement être aux oubliettes. L'OM passe donc ces 8èmes de finale de la coupe de France. Le club phocéen reste de ce fait engagé dans toutes les compétitions.
Auteur : Florian Delle Vergin |
|
.
.