Résumé Le Provencal du 11 octobre 1948 |
En dix minutes BOLLANO et BIHEL assurent la victoire de l'O.M.... ... qui ensuite, ne fait pas mieux que Strasbourg battu 2 à 1 (De notre correspondant particulier Willy Bock) |
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- Strasbourg (par téléphone), 10 octobre La venue de Marseille avait mobilisé à Strasbourg 11.000 spectateurs (recette 1.099.000 fr.) qui finalement s'en retournèrent assez déçus de la Meinau. Tout d'abord parce que les leurs n'avaient pas réussi le réveil attendu et ensuite parce que Marseille, assez fatigué et malgré son succès, n'a pas brillé comme les saisons précédentes. Du beau jeu, on n'en vit que pendant les premières dix minutes et ce fut vraiment alors une exhibition splendide des visiteurs qui marquèrent un premier but dés la deuxième minute et le second à la dixième minute de la partie. Mais, voyons un peu ce qui s'est passé sur le terrain : A 15 heures, M Tréhou donna le coup d'envoi à Strasbourg, Marseille ayant choisi le soleil dans le dos. Tout de suite, les visiteurs partent en trombe et à la deuxième minute, Bollano d'un shot remarquable, bat le goal strasbourgeois. L e public applaudit ce beau but. L'O.M. continue sa pression et la balle voyage de joueur en joueur. C'est une véritable exhibition. A la dixième minute. Bihel de dix mètres, place un bolide dans les filets de Strasbourg, sans que le goal ait pu intervenir. 2 à 0. Les marseillais satisfait de ce résultat jouent dés lors à petite allure, ce qui permet à Strasbourg de faire jeu égal. A son tour, la défense marseillaise est à l'ouvrage. Elle ne brille guère, et les attaquants de Strasbourg qui se multiplient à la fin de cette mi-temps, créent des situations fortes dangereuses devant Libérati qui, heureusement, est à la hauteur de sa tâche. Cependant quatre minutes avant le repos, Heine de vingt mètres, le bat, et c'est le 2 à 1, résultat de la mi-temps. Nagy blessé Après la pause, le match perd beaucoup de son intérêt. Les deux équipes semblent à bout de souffle. Par malheur, l'ailier droit Nagy est blessé à la tête et n'est plus d'une grande utilité pour son équipe. Le strasbourgeois Abautret sauve un but sur la ligne alors que son goal est battu. De l'autre coté, l'ailier gauche Haan, à cinq mètres de Libérati, met au-dessus. Décidément la partie est bien terne vers la fin et le public quitte le stade avant le coup de sifflet final. L'O.M. a bien mérité sa victoire qui était celle de l'équipe la plus aguerris. Jusqu'à ce jour les "blancs" avaient pourtant chaque fois, à Strasbourg, fait une excellente partie. |
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du 11 octobre 1948 |