OM1899.com

Résumé Le Provencal

du 01 novembre 1948

Le feu d'artifice olympien s'est allumé trop tard...

REIMS supérieur en technique

avait déjà assuré son succès (4-3)

Tandis que 39.000 personnes attendaient avec impatience la rencontre des deux équipes sur le terrain, dans le vestiaire olympien la fièvre agitait le pour des dirigeants marseillais. Au dernier moment ils avaient dû pouvoir au remplacement de Benedetti et faire appel à Libérati dont la blessure à l'épaule l'avait contraint à renoncer à ce match.

Libérati accepta donc de tenir sa place et Rossi fut appelé à celle d'intérieur gauche.

Evidemment cela n'était pas pour rassurer tout le monde. Mais l'heure n'était plus aux hésitations quoique Robin, frais et dispos aurait pu apaiser quelques craintes.

Nagy blessé

"Transformée" in-extrémis l'équipe olympienne ne fut pas pénétrée de cette même confiance qui devait animer le onze rémois.

On le vit très tôt lorsque après vingt minutes de jeu, Nagy dut quitter le terrain à la suite d'un coup de pied malheureux de Petitfils.

Désorganisée dans toutes ses lignes, subissant l'emprise d'un adversaire beaucoup plus complet et aussi il faut le dire bien meilleur en technique et en tactique, la formation marseillaise ne se retrouva qu'aux toutes dernières minutes du match, réussissant à marquer deux nouveaux buts. Il était trop tard pour rétablir au moins l'équilibre au score. Reims avait trop bien conduit sa partie, s'était avéré trop supérieur pour que la logique soit ainsi bousculer.

Lorsque Nagy reprit sa place, les champenois avaient marqué un deuxième but qui influa grandement sur le sort de la rencontre.

Le petit ailier handicapé par sa blessure à la tête, ne pouvait décemment servir avec autant d'éclat ses camarades.

La volonté ne suffit pas

L'O.M. dut se contenter d'opposer à la technique des rémois, une grande volonté, mais s'était trop peu malgré les louables efforts de Bihel, Scotti, Rossi et surtout de Rodriguez !

Il domina bien son adversaire durant de longues minutes en deuxième mi-temps mais ce fut sans grand dommage pour la défense champenoise.

A la mi-temps Reims menait au score par 3 buts à 1

Les buts furent marqués pour Reims : par Dahan qui de la tête mit la balle hors de portée de Libérati (10e minute). Noël Sinibaldi (25e, Flamion 31e et 46e).

Pour L'O.M. par Scotti sur penalty (7e minute), Bihel (60e) et Rodriguez ( 86e).

Meilleurs joueurs à l'O.M. : Scotti, Bihel, Nagy avant sa blessure et Rodriguez : à Reims : Jonquet, Prouff, Petitfils et Flamion.

Arbitrage sévère mais impartial de M. Fauquemberghe.

Louis Richard

 -------------------------------

Une mise au point de Jean Robin

L'inter olympien nous prie d'annoncer que contrairement aux bruits qui circulaient hier, sur dans les milieux sportifs de Marseille il n'avait nullement refusé de jouer pour la bonne raison que ses dirigeants n'avaient à aucun moment, fait appel à ses services.

  -------------------------------

Le chiffre 13 a vraiment porté bonheur aux rémois

Vraiment le chiffre 13 (treizième journée de championnat) aura porté bonheur aux rémois qui aujourd'hui font figure de grand favori.

En effet ce dernier dimanche d'octobre se présentait sous de fâcheux auspices un danger pour les hommes de Roessler.

Les voyages sur la Canebière ne sont jamais très goûtés de plus les dogues ne paraissaient pas devoir courir un danger bien terrible au Clapas.

Eh : bien, le destin s'est montré prodigue envers les champenois sans doute a-t-il voulu récompenser la constance de leurs efforts. Mais destin ou pas.

M.M. Germain et Canard ont de multiples motifs de faire sauter les bouchons de champagne !

Jouant avec autorité et facilité, à l'issu d'un match angoissant, électrique et passionné, les boys de Batteux ont réussi l'exploit rarissime de tomber les dangereux olympiens dans leur fief.

 

Toute reproduction intégrale ou partielle des textes ou photos est strictement interdite.