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.Article de om.net

du 02 septembre 2012

L'OM est bien à sa place (3-1)

 

Le costume de leader n'est décidément pas trop grand pour cet OM. Nul ne sait combien de temps encore il l'endossera, si cela durera une journée de plus ou bien davantage, mais le moins que l'on puisse dire est qu'il est seyant sur les épaules des Olympiens.

Trois jours à peine après son match nul qualificatif face à Tiraspol, l'équipe marseillaise a pourtant failli laisser son public sur sa faim, à nouveau. Non pas, cette fois, pour sa prestation. Elle fut incomparablement plus accomplie que celle de jeudi en Europa League. Mais bien en raison du résultat, 1-1, qui aurait pu sanctionner injustement un match bien mené, à l'exception d'une vingtaine de minutes un peu difficiles en deuxième période.

Les Phocéens n'avaient pourtant pas fait les choses à moitié durant les 45 minutes initiales. Eux qui tirent le plus dans le championnat, ont eu tôt fait d'épaissir leurs stats ronflantes (72 frappes, dont 26 cadrées, après 4 journées). Costil a eu toutes sortes de pains sur sa planche. Il s'en est longtemps tiré avec talent. Notamment face à Mathieu Valbuena suite à une-deux avec André Ayew. Mais aurait-il été aussi efficace dix minutes plus tôt si le Ghanéen avait cadré sa tête sur un centre de Kassim Abdallah (sitôt arrivé, sitôt titulaire dans le couloir droit) ? Ou sur celle de Rod Fanni, au-dessus (25e) ?

Cependant, au bout du compte, seul un but de Morel, efficace au 2e poteau sur une passe de Gignac déviée d'une talonnade astucieuse par Valbuena, avait porté l'OM aux commandes de la rencontre (35e, 1-0).

Aussi, on a pu redouter que l'égalisation spectaculaire de Rennais requinqués (une reprise de Féret suite à un centre venu de la gauche et prolongé de la tête par Erding) ne condamne à la fois un petit manque de réalisme de l'escouade marseillaise, mais aussi un coup de pompe physique post-Europe.

Heureusement, d'un but qui fera à nouveau le tour du web, Gignac a offert la victoire à son équipe. Une reprise en demi-volée, de 20 mètres, instinctive et puissante, sur un renvoi maladroit de la défense après un pressing malin de Loïc Remy, qui secouera le stade Vélodrome (85e, 2-1). L'oeuvre d'un joueur en confiance dans une équipe qui n'en manque pas le moins du monde, à mesure que les succès s'enchaînent.

Celui-ci se verra même enrichi d'un 3e et dernier but. Le malheureux Danzé trompant son portier sur un centre de J. Ayew (3-1). Une forme de logique après deux franches occasions de Remy, dont l'entrée aura fait souffler le vent de fraîcheur nécessaire.

Depuis la loge du club, Joey Barton et Lucas Mendes n'en ont pas raté une miette. Les voilà désormais bien immergés dans l'ambiance marseillaise. Celle, exubérante à souhait, qui a récompensé dimanche un OM à son aise dans son fauteuil de leader de la Ligue 1, au lendemain de sa qualification pour les poules de l'Europa League.

  

Auteur : Laurent Oreggia

 

 

Article de laprovence.com

du 02 septembre 2012

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L'OM intraitable contre Rennes

 

OM 3-1 Rennes. L'OM s'est imposé 3-1 face au Stade Rennais grâce à des buts de Morel (36'), Gignac (84') et Danzé (90+2') contre son camp. Féret avait égalisé pour Rennes en seconde période (59'). Avec cette victoire les Olympiens restent en tête de la Ligue 1.

Imprenable. L'Olympique de Marseille est irrésistible en ce début de saison avec cette victoire acquise en fin de match contre Rennes. La place de leader va rester olympienne pour encore au moins deux semaines. Ça faisait longtemps que l'OM n'avait plus connu une telle série. Contre Rennes, Elie Baup décidait de lancer Kassim Abdallah dans le grand bain. Arrivé vendredi en provenance de Sedan le Comorien né à Marseille débutait sur le flanc droit de la défense tandis que Rod Fanni prenait place dans l'axe. Stéphane Mbia, lui, regardait ses anciens coéquipiers du haut des tribunes entouré des néo-olympiens Joey Barton et Lucas Mendes.

Les Marseillais prenaient rapidement le match à leur compte. A la suite d'un corner, Gignac reprenait le ballon de volée mais tirait au-dessus (2'). C'était ensuite Mathieu Valbuena qui alertait la défense rennaise. L'international tricolore combinait avec le Ghanéen qui lui remettait le ballon parfaitement aux six mètres. Valbuena cadrait sa frappe mais Costil se détendait et réalisait un arrêt de grande classe (15'). Jamais buteur en championnat en première période lors des trois premières journées, les coéquipiers de Benoît Cheyrou trouvaient enfin le chemin des filets. Gignac centrait côté droit dans la surface, Valbuena déviait en talonnade et trouvait Morel esseulé au second poteau qui trompait Costil d'une frappe rageuse (36' 1-0). A la pause l'OM menait logiquement au score.

Au retour des vestiaires, les Rennais revenaient motivés et étaient plus dangereux. Alessandrini décalait parfaitement Féret dans la surface mais l'attaquant dévissait complètement son tir (51'). C'était ce même Féret qui mettait les compteurs à égalité. Erding déviait un centre de la tête pour son coéquipier au second poteau qui fusillait Mandanda (59' 1-1). Il s'agissait là du premier but encaissé pour l'OM en championnat. Courageux, les Olympiens tentaient de reprendre l'avantage par Ayew (78') et Gignac (80'). Le Martégal encore qui quelques minutes plus tard était l'homme providentiel côté olympien. A la suite d'une contre attaque, Boye couvrait le départ en profondeur de Rémy et dégageait le ballon à l'aveugle vers Gignac qui marquait d'une demi volée croisée à 25 mètres des buts (84'). Le geste était superbe, le but tout autant et rappelait au stade Vélodrome les années ou Jean-Pierre Papin mitraillait les buts adverses. En fin de match c'est Danzé qui permettait à l'OM de faire le break. Le défenseur rennais déviait le ballon dans ses propres buts voulant dégager un centre tendu de Jordan Ayew.

L'Olympique de Marseille peut aborder la trêve internationale en toute décontraction. Les recrues vont pouvoir s'adapter tranquillement à la vie olympienne avant de reprendre le championnat dans deux semaines contre Nancy.

Auteur : Florian Delle Vergini

 

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