.Article de om.net du 09 décembre 2012 |
L'OM cueilli à froid au Vélodrome
Rude fin d'après-midi pour l'OM qui n'aura pas enchaîné un deuxième succès de rang en L1 après la victoire à Brest (1-2). Pire, les Olympiens ont, au lieu de ça, encaissé une deuxième défaite consécutive au Vélodrome 10 jours après celle face à Lyon (4-1) face à des Lorientais ultra-réalistes dont le jeu de contre-attaque a puni l'OM trois fois (2-0). La déception est donc grande. D'autant que les Olympiens n'ont vraiment pas été aidés par l'inexpérimenté arbitre Benoît Millot qui a oublié deux mains bretonnes dans la surface mais a bien exclu Kaboré pour un penalty certes incontestable mais qui amena les Marseillais à jouer à dix pendant près d'une heure. Cela ne viendra pas remettre en question le coup parfait réalisé par la bande de Gourcuff mais ça n'aide pas, comme ça avait déjà pu être le cas contre Lyon il y a peu. Et l'OM n'aura, lui, pas réalisé le bon coup de la journée alors que les suiveurs en championnat avaient calé dans le week-end. S'il reste toujours à portée en 3e position et à égalité avec Paris, il ne faudrait pas que Lyon s'envole dans la soirée lors du derby face aux Verts. Rien n'a donc vraiment fonctionné comme il fallait dans un Vélodrome glacial. Le match débutait sur un tempo vraiment lent malgré un bon Barton et deux premières saillies olympiennes signées Remy d'une volée trop molle (8e) et Nkoulou dont le lob involontaire de 50 mètres donnait des frayeurs à Audard (9e). Avec la plus grande peine pour construire et développer du jeu, l'OM dominait stérilement et laissait trop d'espaces bénéfiques au jeu breton. Et alors qu'une première main de Barthelmé dans la surface sur un centre de Remy et que la volée de Valbuena était contrée (36e), le premier fait de match intervenait vraiment en défaveur des Marseillais. Pour rattraper une mauvaise remise, Kaboré se jetait sur Aliadière dans la surface et provoquait un penalty difficilement contestable. Précédemment averti, le Burkinabé était exclu pour un deuxième jaune. L'ancien Gunner Aliadière se vengeait en battant Mandanda et provoquant le courroux du Vélodrome (0-1, 37e). Tout bénef' pour Lorient dont le défenseur Lautoa touchait encore le ballon de la main dans les 16m50 sans déranger plus que ça l'arbitre. A dix, les Marseillais subissaient encore une fois l'efficacité adverse dès le retour des vestiaires sur une action où ils jouaient de malchance. Sur un contre, le centre venu de la gauche était contré et permettait à Corgnet de lober Mandanda d'un tir lui aussi contré (0-2, 48e). La réussite n'était donc pas olympienne ce qui se confirmait en voyant Audard repousser coup sur coup une talonnade d'Amalfitano, une tête de Nkoulou puis une autre de Diawara (57e) dans la continuité ! Difficile dans ce cas de ne pas se résigner devant le mauvais sort. Les Merlus ne se posaient pas ce type de questions sur une autre contre-attaque menées tambour-battant et conclue par Monnet-Paquet bien servi par Aliadière (0-3, 70e). L'OM a payé cash ses moindres erreurs au Vélodrome et le réalisme était breton. Il était même chirurgical. Auteur : Emmanuel Jean |
Article de laprovence.com du 09 décembre 2012 |
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L'OM mis au tapis par Lorient
OM 0-3 Lorient. L'art de tout gâcher et de refuser le succès. En s'inclinant au Vélodrome face à Lorient (3-0), l'OM perd l'occasion de prendre la tête du championnat. Aliadière a marqué le premier but sur penalty à la suite d'une faute provoquant l'exclusion de Kaboré (38'). Corgnet a doublé la mise en seconde période (46') avant que Monnet-Paquet n'enfonce le clou (69'). Cette saison l'OM joue aux montagnes russes. Capables d'être les premiers à faire plier Brest à domicile, les Olympiens peuvent très bien s'incliner par deux fois à domicile face à Lyon (4-1) et Lorient (3-0). Privés de quatre joueurs majeurs (Fanni, Gignac, Cheyrou, A.Ayew), Elie Baup a composé comme il le pouvait. Kassim Abdallah faisait son retour dans le onze tout comme Loïc Rémy. Les Olympiens étaient les premiers à tenter leur chance à l'image de Loïc Rémy (7') et Kassim Abdallah (11') qui tentaient en demi-volée mais sans jamais tromper Audard. La partie était relativement équilibrée jusqu'à ce que Charles Kaboré ne fasse tout basculer. Auteur d'une mauvaise relance profitant aux Lorientais, le Burkinabé essaie de rattraper sa bévue en intervenant sur Monnet-Paquet. La faute est logique tout comme le carton rouge. Alaidière se chargeait de transformer le penalty et donnait l'avantage à son équipe (38', 1-0). Une fin de mi-temps catastrophique pour les Olympiens, à dix et menés au score. Dès le retour des vestiaires, les hommes de Christian Gourcuff agissaient en patron. A la réception d'un centre de Traoré, Corgnet trompait Mandanda du bout du pied, profitant d'une déviation de Diawara (46', 2-0). Comme face à Lyon il y a deux semaines, l'OM encaissait un but d'entrée de jeu. La suite de la rencontre n'est qu'une somme de tentatives désespérées côté olympien. Inoffensifs, les joueurs d'Elie Baup permettaient à Audard de briller par trois fois en deux minutes. Le gardien breton repoussait successivement des tentatives d'Amalfitano, Nkoulou et Diawara (55' , 56'). Dix minutes plus tard c'est Rémy qui échouait face au portier merlu (67'). Un manque de réalisme inconnu pour les coéquipiers de Wesley Lautoa. Lancé côté droit, Aliadière centrait pour Monnet-Paquet qui fusillait Mandanda à bout portant (70'). Une victoire logique et méritée pour les Lorientais qui ont su se montrer plus conquérants que les Olympiens. Avec sept buts encaissés et deux défaites consécutives au Vélodrome, l'OM ne sait plus recevoir. A trois matches de la trêve hivernale, le mal semble profond. Auteur : Florian Delle Vergini |
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