. Article de om.netdu 26 janvier 2013 |
Un nul, mais un beau match !
Dans un match agréable à regarder, Rennais et Marseillais se sont logiquement séparés sur un match nul. Mais en ayant mené deux fois, l'OM peut avoir quelques regrets. L'OM enregistre donc son premier match nul de la saison à l'extérieur (2-2). Et cette première laissera un sentiment contrasté pour des Olympiens qui ont mené deux fois au score et cela jusqu'à deux minutes de la fin. Ils ont pourtant souvent souffert face à une belle équipe rennaise mais ont su faire preuve d'une efficacité redoutable. Alors, oui, l'OM aurait pu gagner ce match mais il aurait aussi pu le perdre et le résultat nul reflète finalement assez logiquement l'équilibre des forces en présence. Surtout, au-delà de la comptabilité hebdomadaire propre au championnat qui laisse l'OM à 3 points de Lyon, ce Rennes-OM fût un vrai et beau match de foot. Avec de l'intensité, des duels et du rythme. On se serait presque cru en (Grande) Bretagne à la Route de Lorient. Un joueur dans chaque camp aura vraiment symbolisé ce duel emballant. André Ayew, premier buteur de la soirée et intenable de bout en bout. Et Romain Alessandrini, à Rennes, redoutable pourvoyeur de ballons qui aura semé la panique dans la défense olympienne avec ses centres et auteur du but égalisateur à deux minutes de la fin. Entre ces deux buts, beaucoup d'engagement et de rythme donc pour deux mi-temps étonnamment similaires dans leurs déroulés. Les Marseillais peinaient au début et reprenaient le dessus sur la fin (l'égalisation bretonne des derniers instants mise à part). La tête de Danzé (8e), les frappes d'Alessandrini (19e) ou Féret (22e) donnaient ainsi du corps à la bonne entame rennaise. Mais cet OM a de la ressource. A. Ayew, au départ de l'action, était lancé par Valbuena dans la profondeur, et le Ghanéen de battre Costil du plat du pied (0-1, 37e). Un joli but qui remettait totalement les Marseillais dans le match, d'autant que l'aîné des Ayew aurait pu doubler la mise plus loin dans une phase de jeu assez similaire (43e). La meilleure période olympienne dans ce match puisque le début de deuxième période était clairement rennais. Si Mandanda était décisif devant Erding (47e), il ne pouvait pas grand-chose sur la tête de Théophile-Catherine, buteur de la tête sur corner (1-1, 59e). Nouvelle illustration des soucis sur coup de pied arrêté. Encore une fois, l'OM était sévèrement bougé notamment via Alessandrini mais l'OM réagissait. Dans ce match qui montait d'un cran dans l'engagement, les coups étaient portés comme le centre d'Amalfitano qui trouvait Jordan Ayew au deuxième poteau pour marquer (1-2, 80e). Le but de la victoire ? Non car contrairement à la victoire face à Montpellier la semaine dernière, c'est cette fois Rennes qui marquait à l'orgueil à quelques encablures de la fin quand la frappe de Sané était déviée par Mandanda sur le poteau et qu'Alessandrini reprenait de la tête dans le but vide (2-2, 88e). Cruel quand on reprend le déroulé mais un bon point, malgré tout.
Auteur : Emmanuel Jean |
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Article de laprovence.com du 26 janvier 2013 |
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L'OM rate le casse à Rennes
Accroché sur le terrain de Rennes (2-2) ce samedi dans le cadre de la 22e journée, l'OM perd du terrain par rapport à Lyon en tête de la Ligue 1. Malmenés par la vivacité des Bretons, les Marseillais sont tout de même parvenus à prendre les devants grâce à Jordan Ayew avant de sombrer en fin de rencontre. Rageant ! Que de regrets ! Si l'OM a réellement subi les assauts du Stade Rennais ce samedi dans le cadre de la 22e journée de Ligue 1, il est tout de même passé tout près de créer l'exploit mais s'est fait surprendre en toute fin de match par Alessandrini. Jordan Ayew, quelques minutes avant, avait donné l'avantage aux Marseillais... Si les Bretons ont entamé la rencontre tambour battant en prenant régulièrement de vitesse la défense marseillaise comme l'attestent ces deux actions franches signées Danzé et Alessandrini, les hommes d'Elie Baup ont su faire le dos rond et punir, sur l'une de leurs rares occasions, l'incapacité rennaise à ouvrir le score. Servi par Mathieu Valbuena, André Ayew s'infiltre dans la surface de réparation et trompe instantanément Benoit Costil d'une reprise du gauche (0-1, 37'). Très réaliste, l'OM rejoint les vestiaires avec un avantage certain au tableau d'affichage grâce au talent de son prodige ghanéen et de la vision du jeu de "Petit vélo". Mais dès son retour sur la pelouse, la formation locale pousse et pose de très grandes difficultés à la défense olympienne, de par sa vivacité et son envie débordante. Sur un corner presque anodin, Théophile-Catherine, esseulé au point de pénalty, catapulte le cuir de la tête au fond des filets et égalise pour le Stade Rennais (1-1, 58'). S'ensuit une grande domination bretonne qui, grandement aidée par la performance de haut rang livrée par Alessandrini, rate à plusieurs reprises l'occasion de prendre les devants lors de cette rencontre. Mais comme face à Montpellier, l'OM plie mais ne rompt pas et va finir par créer la sensation en prenant l'avantage grâce à Jordan Ayew, subtilement servi par Morgan Amalfitano (1-2, 82'). Alors que l'OM s'achemine vers un précieux succès obtenu grâce à sa volonté à toute épreuve, une grossière erreur de main de Mandanda profite à Romain Alssandrini, lequel n'a plus qu'à catapulter le cuir, de la tête, au fond de filets vides (2-2, 88'). L'OM a subi mais a cru tenir les trois points en fin de partie. Mais c'était sans compter sur l'abnégation des Rennais... Lyon possède désormais trois points d'avance. Cruel ! Auteur : Laurent Desbuissons |
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