Face à une équipe solide, les Marseillais, impuissants, concèdent deux points à l'issue de cette rencontre face à Ajaccio (0-0). Il a manqué un soupçon d'efficacité et un brin de réalisme pour conforter la 3e place au classement.

Les Olympiens avaient-ils retenu la leçon du dernier match face à Troyes ? Cette question était sur toutes les lèvres durant toute la semaine. Les Olympiens allaient-ils se mettre à l'abri rapidement et concrétiser enfin, leur bon début de match ?

Nous y avons cru. La première demi-heure était impeccable. Il ne manquait qu'un but. Juste un. On s'en serait contenté. Mais au fil des minutes, nos espoirs de passer une soirée tranquille s'éloignaient... Ochoa entre autres, se mettait en travers par deux fois. D'abord en repoussant des deux poings une frappe puissante de l'aînée des Ayew puis sur un tir au ras du gazon de Dédé Gignac qu'il écartait de la main. Des situations qui illustraient la nette domination olympienne territoriale durant cette bonne de trentaine de minutes. Mais point de but. Les ingrédients étaient pourtant là : de la patience dans la construction, de l'alternance dans le jeu, un brin de profondeur notamment avec Sougou titularisé pour la deuxième fois d'affilée et l'envie de bien faire. Mais tout ça manquait juste d'un peu de vitesse....

Le score aurait pu basculer juste après, sur une inspiration du Sénégalais, Valbuena, bousculé par Cavalli et Poulard, s'écroulait dans la surface sans susciter de réaction de Nicolas Rainville l'arbitre du match (34e).

Mais l'ACA est une équipe qui voyage bien. Elle n'a pas fait match nul au Parc, à Evian ou à Brest grâce au Saint-Esprit. D'ailleurs, c'est à ce moment-là qu'Ajaccio sortait. Les Corses montraient la pointe de leurs chaussures à crampons, profitant de cet espèce de faux-rythme pour placer deux contres dangereux. Et malgré un troisième corner tiré par Valbuena, l'arbitre renvoyait les deux équipes aux vestiaires sur un score nul et vierge. Pour la dernière soirée de la tribune Jean-Bouin inaugurée en 1937, il fallait donc faire preuve de patience...

Quel visage du coup, présenteraient les onze marseillais pour la deuxième période ? Eh bien quasiment le même que pour les quarante-cinq premières minutes. Avec davantage de percussion et de capacité d'accélération, comme sur ce bon ballon en profondeur pour Sougou, mais Ochoa repoussait le tir du Sénégalais (63e). C'était en tout cas la voie à suivre : appel dans le dos des Corses, ballon en profondeur et duel en "un-contre-un". Car, malgré quelques situations menées par Sougou, Valbuena, Jordan Ayew ou Gignac, le but ajaccien demeurait préservé.

Comme d'habitude, l'OM réécrivait le scénario joué maintes fois cette année : se sortir les tripes afin d'aller chercher un succès dans les dernières minutes.... Car Ajaccio résistait plutôt bien ; le club corse à la lutte pour son maintien se contentait d'un point à ce moment-là de la rencontre. C'était d'ailleurs son objectif avant d'arriver à Marseille. Albert Emon, le néo-entraîneur insulaire avait plutôt bien préparé ce déplacement.

Malheureusement, cette fois-ci, la fin de l'intrigue n'était pas en faveur des joueurs de Baup, par manque de réalisme et d'efficacité. L'ACA tenait le choc jusqu'à l'ultime seconde, privant ainsi l'OM de deux points. L'OM (51Pts) va-t-il laisser le troisième fauteuil du podium à St-Etienne (4e, 48pts) ou à Nice (5e, 48pts) ? Nous ferons les comptes dimanche soir.

Auteur : Thierry Agnello

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Incapables de marquer, les Olympiens ont déçu et n'ont pu faire que match nul (0-0)

Soporifique. Vendredi soir au Vélodrome, les Olympiens ont de nouveau proposé une mauvaise prestation et n'ont pu faire autre chose que concéder le point du match nul face à Ajaccio (0-0). Toujours troisièmes au classement, les hommes d'Elie Baup pourraient se retrouver cinquièmes à l'issue de cette 29e journée.

Il va falloir commencer à se poser des question. Est-ce que l'OM est un prétendant sérieux à la Ligue des Champions ? Apparemment non. Face à l'AC Ajaccio, les Olympiens ont manqué de tout. De l'envie il y en avait certes mais les joueurs ont cruellement manqué de créativité, spontanéité et de réalisme.

Il manque à l'OM cet instinct de tueur, ce sang-froid qui donne très souvent la victoire.

Pourtant les occasions n'ont pas manqué. André Ayew prenait sa chance au quart d'heure de jeu d'une frappe puissante mais Ochoa détournait des deux poings. Dans la foulée Gignac tentait un ciseau mais le ballon filait au-dessus de la cage (18). Le Martégal avait une seconde chance quelques minutes plus tard mais le Mexicain Ochoa était impeccable (26).

La première période était pour le reste assez ennuyante et les deux équipes n'arrivaient pas à trouver le chemin des filets.

Modou Sougou, titulaire pour la première fois au Vélodrome, passait tout près d'ouvrir le score. Lancé dans la surface, le Sénégalais se retrouvait face à Ochoa mais perdait son duel (62). C'était ensuite Jordan Ayew qui était en position d'ouvrir le score mais le Ghanéen ne cadrait pas sa tête (82).

L'OM perd deux nouveaux points à domicile face à Ajaccio (0-0). Les Olympiens ont réalisé un match indigne d'un prétendant à la Ligue des Champions. Un bien triste spectacle pour la der' de la tribune Jean Bouin, qui sera démolie dans le semaine. Il faudra être bien plus performant le weekend prochain pour le derby face à Nice.

Auteur : Florian Delle Vergini