. Article de om.netdu 05 avril 2013 |
Le coup parfait
Les Olympiens, " vainqueurs à la marseillaise " ont enchaîné leur 10e succès de la saison sur le score de 1-0 grâce à Gignac. Avec cette précieuse victoire, l'OM qui conforte sa 2e place, met la pression sur ses adversaires, notamment Lyon. Les 4 dernières confrontations entre l'OM et les Girondins de Bordeaux n'avaient produit que 4 petits buts seulement. Du coup, la 100e confrontation entre deux des clubs les plus prestigieux de la Ligue 1, récents champions de France (2009 pour Bordeaux, 2010 pour l'OM), une affiche d'ordinaire électrique, allait-elle tordre le cou aux statistiques ? A la lecture de la feuille de match, difficile de se faire une idée sérieuse du scénario. Côté marseillais, la composition organisée dans le schéma habituel, présentait tout de même quatre joueurs à vocation offensive : les frères Ayew, Gignac et Kadir à la place de Valbuena. En revanche, Francis Gillot optait plutôt pour une équipe renforcée, dense, costaud avec un seul véritable attaquant Diabaté, épaulé par le Franco-Polonais Obraniak. Autant dire que l'entraîneur bordelais semblait bien décider à obtenir de ce déplacement chez le deuxième, le 14e match nul bordelais de la saison... Et l'approche du repos (38e), avec trois occasions en tout et pour tout, deux pour l'OM (Kadir et André Ayew) et une pour Bordeaux (Sertic), l'ancien défenseur de Lens était en passe de réussir, en partie, son pari. Sauf que dans la foulée, Gignac mettait un terme aux certitudes bordelaises. Grâce à une performance de Benoît Cheyrou, auteur d'un numéro d'artiste au coeur du jeu girondin ; le milieu olympien trouvait de son " mauvais " pied son copain DD Gignac dans la profondeur légèrement côté droit. L'attaquant marseillais qui effaçait Sané s'en allait fixer la défense girondine avant de tromper Carrasso d'un frappe imparable (1-0, 41e). Cet avantage pour l'OM condamnait Gillot à revoir ses plans et à lancer son attaquant Maurice-Belay après le repos. Mais l'OM s'appuyant sur ce but d'avance, si important, se disciplinait défensivement avec deux lignes de 4 bien regroupées, ne laissant que très peu d'espaces aux Bordelais, totalement bloqués. Cette équipe marseillaise qui n'a plus encaissé de but depuis quatre rencontres, la meilleure série en cours d'ailleurs, contenait son adversaire du soir loin de ses bases arrières, avec une certaine maîtrise, même si Faubert (56e), hésitant, finissait par tenter sa chance sans réelle conviction. A l'heure de jeu pourtant, Elie Baup sortait de son banc pour recadrer ses joueurs et leur demander de défendre plus haut, notamment sur le côté de Trémoulinas, véritable poison dans son couloir. Le bloc marseillais, solide, compact, courageux, était donc un peu trop près du but de Mandanda pour l'entraîneur marseillais. Pas question pour l'homme à la casquette de laisser revenir son ancien club dans la partie. Il aurait apprécié que son attaquant double la mise sur un nouveau raid solitaire (63e). Mais Gignac après une course d'une cinquantaine de mètres était repris par Planus au moment de décaler Kadir. Un temps fort pour l'OM illustré par une nouvelle frappe, un peu trop molle, de ce même Kadir (64e) suivi d'un appel du cadet des Ayew dont le centre en retrait était détourné in-extrémis par Planus (67e). les intentions offensives étaient validés par l'entrée en jeu de Sougou (72e), d'autant que le Sénégalais est aussi très habile dans le travail défensif où il pouvait mettre à contribution son engagement et son sens du replacement dans la zone de Trémoulinas. Mais, Bordeaux prenait l'avantage du jeu dans les vingt dernières minutes. A partir de ce constat, Baup apportait de la fraîcheur dans le milieu de terrain avec l'entrée de Barton, à la place de Kadir. Histoire de travailler un peu plus dans la zone où Bordeaux prenait l'ascendant. Et pourquoi pas, se rapprocher du but de Carrasso. En deux fois, Bordeaux frôlait de KO grâce à Sougou et Fanni (82e). un clin pour Morgan Amalfitano de retour après plusieurs semaines de galère. Une bonne nouvelle pour Elie Baup qui aura besoin de toutes forces au moment d'aborder le sprint final. L'OM faisait donc le coup parfait face à Bordeaux et posait son empreinte sur cette de saison. Et remportait un 10e succès par 1-0, un record européen certes, mais avant tout un succès déterminant à sept matchs du baisser de rideau. Auteur : Thierry Agnello |
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Article de laprovence.com du 05 avril 2013 |
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L'OM s'impose "à la marseillaise face à Bordeaux
Et de dix ! Vendredi soir, l'OM s'est imposé face à Bordeaux sur un score de 1-0. C'est la dixième fois de la saison que les Olympiens l'emportent par le plus petit écart possible. André-Pierre Gignac a marqué le but de la victoire en fin de première période (41'). Cette saison du côté des Olympiens on peut dire que le football est un sport où il faut encaisser un but de moins que l'adversaire. Une fois encore l'OM a fait le minimum mais a pris les trois points. Au final c'est ça le plus important. Face à Bordeaux le spectacle proposé n'avait rien de sensationnel. Pourtant il y avait la place contre une équipe promise au milieu de tableau de Ligue 1. D'abord par Foued Kadir. L'Algérien profitait d'un cafouillage dans la surface pour frapper en pivot mais le ballon rasait la lucarne de Carrasso (10'). Ensuite c'est André Ayew qui prenait sa chance mais l'ancien gardien olympien était sur la trajectoire (18'). Comme le week-end dernier face à Nice, c'est Gignac qui donnait l'avantage à l'OM. Sur une très belle ouverture de Cheyrou, l'ancien toulousain partait en profondeur, évitait Sané et trompait Carrasso du plat du pied (40'). En seconde période le Martégal aurait même pu doubler la mise sur un raid solitaire mais trop altruiste il préférait décaler Kadir qui perdait son duel (65'). Si la victoire est la satisfaction première de la soirée, l'autre point positif est le retour de Steve Mandanda à son meilleur niveau. Le capitaine olympien, déjà décisif face aux Niçois, a une nouvelle fois prouvé sa bonne forme actuelle. Invaincu depuis quatre rencontres, Mandanda a réalisé des arrêts capitaux face à Bordeaux. On retiendra surtout la parade sur une frappe tendue de Maurice-Belay en deuxième période (70') ainsi que des sorties aériennes impeccables sur corners. En s'imposant, les Olympiens vont passer un week-end tranquilles et se mettent à l'abri des succès de Lyon, Saint-Etienne ou Lille. Le bonus serait même une défaite de Paris à Rennes. Il n'y aurait alors que quatre points de différence... De quoi rêver ? Auteur : Florian DELLE VERGINI |
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