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.Article de om.net

du 14 avril 2013

L'OM garde le cap !

 Jouer le dimanche à 21 heures présente deux avantages. Le premier est d'être diffusé dans la case favorite des abonnés de Canal. Le second est de connaître le score et le sort de tous ses adversaires. Et après les résultats de cette 33e journée (victoires de Nice 3-0 face à Sochaux et de Lyon 3-1 face à Toulouse), les Lillois, sixièmes au coup d'envoi, n'avaient pas vraiment le choix face à l'OM. Un OM certain malgré tout de demeurer sur la deuxième marche du podium quoi qu'il puisse arriver au Grand Stade de Lille plein comme oeuf... D'ailleurs, Rudi Garcia alignait son trio offensif (Payet, Kalou, Rodelin) soutenu par Martin. C'était aussi le cas pour le camp marseillais d'afficher ses ambitions avec André Ayew, André-Pierre Gignac et Foued Kadir préféré à Modou Sougou ou Jordan Ayew. Une triplette épaulée par Mathieu Valbuena d'entrée, malgré une semaine partagée entre soins et récupération.

Et si d'entrée les intentions nordistes étaient légitimes, le travail défensif marseillais notamment dans les couloirs, privait de ballon les deux animateurs lillois Dimitri Payet et Ronny Rodelin. Du coup, Salomon Kalou semblait bien esseulé face au mur marseillais articulé autour du jeune papa Nicolas N'Koulou. D'autant que la première opportunité était pour Kadir (11e) et Gignac (11e). Mais Lille ne se laissait pas impressionner. Rodelin obligeait Mandanda à s'employer (15e) avant que Kalou ne soit à deux doigts d'ouvrir le score, d'un coup de tête parfait, détourné par Mandanda (22e). Le décor était planté. Ces situations confirmaient la détermination des Lillois gagnés par la confiance au fil des minutes. Durant ce temps fort, les défenseurs marseillais se montraient néanmoins héroïques alors que l'OM était vraiment dans le dur. Signe extérieur de ce scénario, le peu d'influence de Mathieu Valbuena privé de ballons et serré de près par ses chiens de garde.

Durant cette première période, le synopsis est assez simple : une attaque-défense, même si les Marseillais parvenaient à placer de rares contres menés par Gignac. Les Olympiens tentaient même d'imposer un faux-rythme, comme pour " endormir " l'enthousiasme des Lillois. Une ardeur éteinte également par les exploits du portier olympien Steve Mandanda en état de grâce, auteur de parades cruciales durant quarante minutes comme sur les tirs de Payet (40e et 45e) et Sidibé (40e).

Au repos, l'OM, solide et solidaire faisait la bonne opération du week-end, glanant un point précieux sur le terrain d'un rival pour le podium. Il fallait tenir encore autant, voire faire mieux pour rentrer à Marseille avec le sentiment d'avoir fait un très bon coup. Car la deuxième période reprenait sur le même tempo. Avec un Lille entreprenant et un OM balèze, positionné un peu plus haut sur le terrain. Un replacement qui lui permettait de trouver Gignac en contre dont le tir inquiétait encore une fois Elana (52e). En tout cas, au fil des minutes, le jeu s'équilibrait en raison de ce recadrage marseillais car les Lillois se trouvaient dans l'obligation de reculer et de défendre bien plus qu'en première période.

A l'heure de jeu, les Marseillais réussissaient même à mettre le pied sur le ballon et contenaient les Lillois, loin du but du meilleur joueur sur le terrain de la première période Steve Mandanda. Un autre marseillais tirait son épingle du jeu dans ce contexte c'est André Ayew, véritable poison par sa vitesse et ses prises d'initiatives lors des contres de son équipe. Mais le LOSC redoublait d'énergie pour reprendre le jeu à son compte mais avec moins de rythme et de déplacements. Inversement, l'OM se mettait alors (70e) dans le sens de la marche. Mieux dans le jeu et dans ses mouvements, cette équipe phocéenne parvenait à déstabiliser le bloc lillois comme sur cette action de Jordan Ayew qui libérait Morel dans son couloir gauche pour une frappe puissante et croisée (71e) mais hors du cadre d'Elana.

L'OM était bien en place. Mais Lille persévérait. Comme sur ce raid de Sidibé dont le centre, détourné par Lucas Mendes, contraignait Mandanda à une claquette aérienne (75e). Il sauvait encore une fois son camp en repoussant un coup franc de Payet (83e).

Avec un 5e match consécutif sans encaisser de but, l'OM, grâce à ce match nul (0-0) mettait un terme à la belle série lilloise et confortait un peu plus sa deuxième place.

Auteur : Thierry Agnello

 

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Article de laprovence.com

du 14 avril 2013

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L'OM accroche Lille grâce à un Mandanda colossal

 

Merci Mandanda ! Ce dimanche soir, au sortir de ce duel qui a accouché d'un score nul et vierge entre le Losc et l'OM (0-0) en clôture de la 32e journée, les Olympiens doivent une fière chandelle à leur gardien de but. Auteur de très nombreuses parades décisives, le portier marseillais a permis à ses coéquipiers de décrocher un point heureux sur la pelouse du Grand Stade.

Impérial à tous les niveaux, l'ancien Havrais a réalisé une performance dantesque, écoeurant durant 90 minutes des Lillois pourtant très entreprenants.

Dépassés dans tous les compartiments du jeu par des Dogues affamés, les Olympiens ont rencontré de grandes difficultés pour en contenir les assauts, Mais fort d'une assise défensive retrouvée et à présent imperméable depuis cinq rencontres, l'OM a visiblement trouvé la solution pour tirer son épingle du jeu, à l'aube du sprint final. "Le travail paie, je l'ai toujours dit. Maintenant il ne faut pas s'enflammer. Il reste à présent six matches, il faudra garder cet état d'esprit", a ainsi réagi le héros de la soirée, au micro de Canal +, en fin de rencontre.

Si André-Pierre Gignac a eu par deux fois l'opportunité d'inquiéter Steeve Elana (11e, 52e), ses tentatives puissantes n'ont pas obtenu le rendement escompté, laissant la possibilité aux Lillois d'imposer leur rythme dans cette rencontre. Emmenés par un Salomon Kalou et un Dimitri Payet virevoltants, les hommes de Rudi Garcia se sont donné les moyens de leurs ambitions, mais sans ne jamais parvenir à trouver la faille.

Grâce à ce nul sans conteste heureux au regard de la physionomie de la rencontre, les coéquipiers de Nicolas Nkoulou, par ailleurs très solide aux côtés Lucas Mendes ce soir, confortent leur deuxième place au classement général, cantonnés à neuf unités derrière le PSG.

Mais il faudra néanmoins se montrer vigilant car Lyon, vainqueur au courage face à Toulouse (3-1), revient à deux longueurs. L'OM plie mais ne rompt pas !

Auteur : Laurent Desbuissons

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