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.Article de om.net

du 20 avril 2013

L'OM reprend son fauteuil

Cette opposition de la 33e journée présentait des enjeux relativement antagoniques. D'un côté, l'OM qui avait pour objectif de viser la 2e place du podium, chapardée par Lyon vendredi soir à Montpellier (2-1). Et Brest de l'autre, 19e au classement, 5 défaites et 1 nul lors des 6 derniers matchs qui espère malgré tout sauver sa peau avant le 26 mai 2013, date du terme de cet exercice 2012/13. D'ailleurs, ces données se retrouvaient sur la pelouse du Vélodrome au coup d'envoi, avec une équipe marseillaise organisée autour de Valbuena, derrière trois attaquants (les frères Ayew et Gignac) et une équipe brestoise organisée en 4-1-4-1, avec le colosse (1,91m) Bensho seul en pointe.

En revanche, dès le coup d'envoi le match prend une tout autre tournure car c'est le Stade Brestois qui se met en évidence et pousse l'OM à reculer et à défendre, même s'il s'agit d'un temps d'observation pour les deux équipes qui se dévisagent et se découvrent progressivement. D'ailleurs, quand l'OM accélère et presse son adversaire, il obtient deux corners consécutifs (10e et 11e), pour autant sans danger pour Thébaux. Les Marseillais s'efforcent de mettre du rythme dans les enchaînements pour détourner le milieu de terrain fourni d'une équipe brestoise très regroupée. Et ils parviennent par à-coups comme sur ce dédoublement Valbuena-Jordan Ayew dont le centre est détourné en corner, le 3e pour l'OM (14e).

Passé le quart de jeu, l'OM met le pied sur le ballon et avance d'un cran mais ne parvient pas à se créer de véritables occasions car Brest s'est recroquevillé sur ses arrières et ferme les côtés. A ce moment-là, ça se complique... C'est un scénario qui habituellement sourit aux Olympiens par le plus petit des scores, mais qui présente aussi l'inconvénient de les forcer à demeurer attentifs car Brest veut profiter de la moindre erreur pour partir en contre. Un plan rêvé pour l'entraîneur breton Corentin Martins. Un peu moins pour Elie Baup qui demande à ses joueurs d'appuyer là où ça fait mal. Il veut que son équipe monte d'un cran, presse, accélère dans les intervalles et aille plus loin dans ses intentions. Bref, l'OM doit prendre des risques. Et le coup de gueule du coach s'avère efficace. Valbuena dès lors qu'il est servi trouve des espaces, particulièrement du côté de Fanni (41e), voire sur celui de Morel (43e) dont les centres perturbent Thébaux et sa défense. Mais c'est Cheyrou qui ouvre la marque sur coup franc (45e) suite à une faute sur Romao, qui s'était projeté loin de sa zone pour donner un coup de main à ses attaquants. Il est temps, même si la chance sourit aux audacieux. Un avantage crucial en tout cas, puisque l'OM reprend alors la 2e place du classement mais un bénéfice qui place Brest dans une position extrêmement délicate.

Ce chef d'oeuvre signé Cheyrou a eu pour effet de libérer la rencontre. Brest est contraint de sortir comme sur ce tir de Benshop (50e) et affiche plus d'envie alors que l'OM déploie ses armes et profite de la fragilité brestoise. Relâchés, les Brestois ouvrent le jeu et les espaces aux Marseillais. Le match fermé jusque-là, est plus ouvert même si l'OM ne se jette pas naïvement à l'abordage, préférant s'appuyer avant tout sur sa solidité défensive. Les Olympiens gèrent la dernière tranche du match (64e). C'est la force de l'expérience qui fait la différence car sans être brillants, les Olympiens fructifient leur total et utilisent la moindre erreur pour porter l'estocade comme sur ce coup franc de Valbuena relayé par un coup tête imparable de Mendes (71e), jugé en position de hors-jeu par l'arbitre. Dommage... D'autant que quelques minutes plus tard, Brest force Mandanda à sauver (encore) son équipe sur un tir de Chafni (75e). Ce sont les entrées en jeu de Sougou (83e) avec sa vitesse et Barton pour son expérience qui consolident le score. Même si c'est Brest qui se procure les dernières actions en enchaînant trois corners consécutifs. L'OM pouvait-il être puni ? Eh bien non.

L'OM est habitué aux matchs difficiles, compliqués, douloureux. Il en a fait son gagne-pain avec une certaine réussite. Mais du coup, l'anxiété gagne le Vélodrome pour les dernières minutes du match. Comme d'habitude. Chacun se dit que ça va passer... Tout en gardant un oeil préoccupé sur Brest. C'est comme ça cette saison. Mais à la fin, c'est quasiment toujours l'OM qui gagne... pour la 11e fois de la saison sur le score de 1 à 0

Auteur : Thierry Agnello

 

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Article de laprovence.com

du 20 avril 2013

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L'OM fait le nécessaire et s'impose face à Brest

 

A la marseillaise comme d'habitude. Aujourd'hui, l'OM s'est imposé face à Brest sur le plus petit des écarts (1-0). Benoit Cheyrou a marqué le but de la victoire juste avant la pause sur coup franc (45+1). Les Olympiens récupèrent la seconde place du classement.

Face à une équipe mal classée, les Olympiens avaient pourtant bien du mal à se procurer des occasions. En début de match Rod Fanni aurait même pu concéder un penalty mais son accrochage sur Chafni n'était pas sanctionné (4).

André-Pierre Gignac débloquait le compteur frappe de la rencontre mais voyait sa tentative cotoyer les nuages (24).

Dans un match jusque-là soporifique, Alaixys Romao obtenait un coup franc parfaitement placé à l'entrée de la surface juste avant la pause. Benoit Cheyrou se chargeait de le tirer et profiter de l'aide du poteau pour trouver le fond des filets (45).

L'Hollandais Benschop tentait sa chance aux 18 mètres et obligeait Mandanda à se détendre (49). Incapables de faire la différence, les hommes de Corentin Martins poussaient à l'image de Chafni mais la frappe du Marocain ne trompait pas un Mandanda en état de grace (75).

Si la prestation proposée est probablement l'une des plus médiocres de la saison pour l'OM, les joueurs ont su faire le minimum et obtenir trois points capitaux pour la course à la deuxième place. Avec ce succès les joueurs d'Elie Baup entrevoient un peu plus la Ligue des Champions.

Il faudra confirmer lors des cinq dernières rencontres où les Olympiens ont l'avantage de recevoir à trois reprises.

 

Auteur : Florian Delle Vergini

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