. Article de om.netdu 04 mai 2013 |
Signé APG ! (2-1)
L'OM peut continuer à croire en son étoile et en son rêve d'une qualification directe pour la Champions League. Ce fût loin d'être facile et les Olympiens vont encore accroître leur stat des victoires par un but d'écart (la 17e sur les 20 de la saison). Mais dans ce match plaisant, et grâce au coeur énorme de leur avant-centre André-Pierre Gignac, auteur d'un doublé rageur, ils ont su trouver les ressources pour battre Bastia sur un score de 2-1 qui aurait dû être bien plus large en raison du nombre incalculable d'occasions. D'ici la fin du mois de mai, tout le monde aura oublié ces opportunités manquées et il faudra surtout se rappeler de la volonté de cette équipe après l'égalisation corse en début de deuxième mi-temps. Un OM qui moissonne les points comme les blés depuis près de deux mois. Avec 8 points d'avance sur Saint-Etienne, il faudra quand même garder un oeil sur les matches de Lille et Nice qui peuvent revenir à 7 points et celui de Lyon qui peut recoller à 4 unités. Une victoire qui, en outre, empêchera Paris d'être champion ce week-end. Joli clin d'oeil. Les Olympiens nous ont fait peur ce samedi mais ils ont d'abord réalisé un très bon début de première période. Vifs et mobiles, ils dominaient dans un premier temps sans partage face à des Bastiais très prudents. Ces bonnes intentions rapportaient même assez rapidement au tableau d'affichage. Et de bien belle manière. Après avoir éliminé son vis-à-vis d'un petit pont, J. Ayew transmettait à Valbuena dans l'axe qui décalait à merveille Gignac. D'une feinte de frappe, l'attaquant mystifiait Harek avant de lober Landreau trop loin de sa ligne (1-0, 12e). L'exacte bonne attitude pour gonfler enfin le score mais, sur un corner de Valbuena, la tête de Mendes finissait sur la barre transversale (16e). Particulièrement en verve, Gignac trouvait ensuite deux fois Landreau sur ses deux tentatives (20e, 25e). Moins fringants dans la deuxième partie de la mi-temps, les Olympiens laissaient alors plus d'initiative aux Corses. La tête de Maoulida (32e) ou la volée en pivot de Modeste (43e) permettant de rééquilibrer les débats. L'OM se procurait pourtant la dernière grosse occasion avant la pause, encore une fois sur une jolie séquence. Quand le centre de l'extérieur de Valbuena trouvait Gignac au fin fond du deuxième poteau dont la volée touchait encore une fois la transversale (45e). Rageant car le score aurait pu être bien plus large. Encore plus quand, dès le retour des vestiaires, Thauvin, parti plein axe, avait le temps d'armer du gauche pour battre Mandanda d'une frappe lointaine et puissante (1-1, 46e). Les opportunités olympiennes s'accumulaient avec la frappe d'Amalfitano (50e), J. Ayew par deux fois (51e, 57e) ou encore Sougou qui effaçait Landreau mais Palmieri revenait pour sauver sur la ligne en taclant (78e). De quoi créer une logique crispation surtout quand Palmieri plaçait une volée qui flirtait avec le poteau de Mandanda (59e). Mais avec Gignac, l'OM possède un avant-centre de caractère. Parti côte droit, il résistait à la charge et plaçait un plat du pied dans le petit filet opposé (2-1, 81e). Le Martégal renversait le Vélodrome et creuser encore un peu plus le sillon d'une fin de saison pleine de promesses. Auteur : Emmanuel Jean |
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Article de laprovence.com du 04 mai 2013 |
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L'OM bat Bastia et file vers l'Europe
L'OM encore par un but d'écart. Face aux Corses, les Olympiens ont réalisé une très bonne première mi-temps avant de s'éteindre peu à peu et laisser le jeu aux visiteurs. Mais comme d'habitude les coéquipiers de Mandanda ont fait la différence dans les dernières minutes de la rencontre. Gignac a ouvert le score d'un lob astucieux (12) et doublé la mise d'une frappe puissante à ras-de-terre (80). Thauvin a égalisé d'une très belle frappe lointaine à la reprise (46). Le match débutait sur les chapeaux de roue pour les Olympiens. Jordan Ayew s'amusait face à la défense corse, remisait pour Valbuena qui trouvait Gignac. Le meilleur buteur du club éliminait son vis-à-vis et tentait un lob osé qui finissait sa course au fond des filets de Landreau (12, 1-0). Dans la foulée Lucas Mendes passait tout proche de cruser l'écart mais sa tête heurtait la barre transversale (15). Complètement acculés, les Corses subissaient les occasions olympiennes. Landreau ratait sa relance et Gignac en profitait toutefois sa frappe puissante ne tompait pas l'ancien portier de Lille (20). Très sollicité, Landreau a réalisé un match de grande classe et a retardé l'échéance à de nombreuses reprises. Juste avant la pause Gignac aurait pu mettre l'OM à l'abri mais son plat du pied s'écrasait sur la barre transversale (45). Les Olympiens finissaient par payer leur manque de réalisme. Dès la reprise, Florian Thauvin profitait d'un placement hasardeux de la défense pour envoyer une frappe parfaite à trente mètres et mettre les compteurs à zéro (46). Plus tranchants, les Corses auraient pu prendre l'avantage via Palmieri mais sa volée rasait le poteau de Mandanda (59). Remobilisés, les joueurs d'Elie Baup s'arrachaient afin de reprendre l'avantage. Après Sougou (67) et Jordan Ayew (77) c'est Gignac qui tentai sa chance et délivrait le Stade Vélodrome. Parfaitement lancé en profondeur par Valbuena, le Martégal envoyait le ballon hors de portée de Mickael Landreau d'une frappe imparable (80). Il s'agit de la 17e victoire olympienne par un but d'écart. Avec ce succès, l'OM a un pied en Ligue des Champions.
Auteur : Florian DELLE VERGINI |
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