Résumé Le Provencal

du 03 avril 1965

Trois buts en 17 minutes !... L'O.M. battu

(8-0), à BORDEAUX en Coupe Drago

BORDEAUX - Bordeaux - O.M. !

En ce soir de printemps, sous la lumière des projecteurs, cette affiche nous rappelait les grandes rencontres des années glorieuses, quand Marseille jouait dans la division supérieure. Il s'agissait, hier soir, de Coupe Drago et, très logiquement, sans faire de cadeaux ni de détail, club de national qui recevait a battu le onze de division véritablement inférieur.

C'est par 8 buts à 0 que les Girondins de Bordeaux ont triomphé de l'équipe marseillaise dont l'attaque a visiblement souffert de l'absence de ses deux meilleurs éléments, Baulu et Joseph. Les hommes de Robuschi, il est vrai, jouaient sans Ranouil ; Chorda, Moevi, Calleja, Rey, Abossolo, De Bourgoing et Couecou, blessés ou mis au repos, mais excellemment remplacés par des amateurs.

Les affaires ne traînent pas. La deuxième minute de jeu allait à peine être entamée, quand Massé, l'ailier sprinter girondin, après cafouillage devant les buts phocéens, ouvrait la marque pour son équipe.

Markiewicks avait beau faire bonne garde en défense, Les Bordelais marquaient à cinq minutes d'intervalle deux nouveaux buts par Leonetti, plaçant de 30 m. un tir très sec que ne pouvait arrêter escale (12e min.) et par Guillas après coup franc tiré par Leonetti (17e min.)

3 à 0 en un peu plus d'un quart d'heure, la cause était pour ainsi dire entendu. Rien d'ailleurs n'était plus marqué jusqu'à la mi-temps atteinte sur le score de 3 buts à 0.

Les Girondins, trois minutes après la pause (48e min.) se remirent en goût d'attaque et d'efficacité par un quatrième but splendide obtenu de 25 m. par Duhayot, battant imparablement Escale, et le rebattant cinq minutes plus tard (53e min.) par une passe qui n'était qu'un centre et qu'Escale pouvait, cette fois, très bien arrêter.

5 à 0, c'était déjà l'écrasement.

Guillas (78e min.), Massé (80e min.), Robuschi (85e min.) portèrent la marque finale à 8 à 0.

Un véritable score de rugby.

André DUCOS