. Article de om.netdu 31 octobre 2012 |
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Trop lourde double peine
L'arbitre Antony Gautier a gâché le Clasico en infligeant à l'OM un penalty ajouté à l'exclusion de Rod Fanni après moins d'une demi-heure de jeu. Ca restera comme le "fait de match" de ce 80e Clasico du nom. L'arbitre Antony Gautier a fait basculer une rencontre qui partait plutôt bien en un combat devenu de trop inégal pour les Olympiens. Le contexte : 27e minute de jeu, l'attaquant parisien Hoarau est lancé dans la profondeur et s'amène bien le ballon de la poitrine (en s'aidant visiblement de la main), un contact débute avec Fanni en dehors de la surface et le Francilien de s'écrouler au moment d'entrer dans les 16 mètres 50 sans être vraiment bousculé par le défenseur olympien. Mais non content de siffler un penalty déjà litigieux car pas totalement dans la surface, l'arbitre choisissait après un court laps de temps d'exclure Fanni. Thiago Silva transformait la sentence et le défenseur martégal d'aller nourrir sa frustration dans les vestiaires. C'est la fameuse double peine qui court toujours en provoquant à chaque fois le même sentiment : "Ca fait quand même beaucoup !" Oui, le Marseillais était dernier défenseur et la règle est donc appliquée à la stricte lettre mais avec une faute si litigieuse, dans ce contexte de Clasico et dans un match qui avait débuté sous de bons auspices... Oui, "ça fait vraiment beaucoup". Ce type de sanction gâche à chaque fois le spectacle comme ça avait pu être le cas il y a déjà quelques années à Göteborg en finale de coupe UEFA contre Valence avec le penalty et l'expulsion de Barthez par Colina. Plus récemment, et à deux reprises dans le match, un arbitre anglais a totalement fait basculer un jusque là fantastique Chelsea-Manchester United avec deux rouges côté Blues. C'est quand même le jeu qui devrait avoir la primauté sur le règlement. Alors qu'ont fait les Olympiens après avoir accumulé infériorité numérique et au tableau d'affichage après moins d'une demi-heure de jeu ? Ils ont tenu et même mieux que ça avec un Kaboré descendu en défense centrale. Mais le Clasico aurait pu être tellement plus beau. Auteur : Emmanuel Jean |
Un handicap trop lourd
Lourdement pénalisé par un penalty litigieux combiné à l'expulsion de Fanni dès la 29e minute, l'OM a du dire adieu à "sa" Coupe de la Ligue, au Parc des Princes. Autant l'affrontement du 7 octobre dernier au Vélodrome avait exalté, autant les retrouvailles avec Paris, trois semaines et demi plus tard, laisseront un puissant goût d'inachevé. Avec en fond de gorge, un relent d'injustice. Trop tôt, ce PSG-OM est devenu pour les Phocéens une course lestée d'un handicap. Et celui-ci était trop lourd pour espérer la terminer avec les bras en V. Plus que le penalty, litigieux car issu d'une faute à l'extérieur de la surface, c'est bien entendu l'infériorité numérique qui aura plombé les chances de l'OM. Une heure à dix contre onze, avec un milieu de métier (Kaboré) obligé de suppléer en défense, cela n'a rien d'idéal. Et encore, même pas dans le couloir qu'il lui arrive de fréquenter, mais en charnière centrale. Pastore s'en régalera en deuxième mi-temps, en offrant le 2-0 à Menez d'une louche de caviar (50e). Si la double peine qui aura touché Fanni et l'OM à la demi-heure de jeu aura lourdement influencé l'issue du 8e de finale, le deuxième but du PSG l'aura définitivement scellée. Même s'il restait encore du temps, l'OM ne put s'en relever. Les bonnes intentions sont restées trop éparses. L'équipe reste frappée de stérilité depuis la blessure d'André-Pierre Gignac (50 tirs improductifs sur les 4 derniers matches). Et le onze marseillais, sans baisser les bras, n'a pas eu les ressources pour bousculer véritablement un Paris Saint-Germain allégé de quelques-unes de ses têtes d'affiche. Clasico ou pas, Ancelotti avait en effet clairement hiérarchisé les priorités parisiennes en laissant en tribune Ibrahimovic, Gameiro, Sirigu et Verratti. La richesse de son effectif l'y autorisait. Puisqu'avec Menez, Pastore, Matuidi ou encore Thiago Silva, le PSG disposait toujours de suffisamment de forces pour ne pas se rebaptiser Coiffeurs Football Club. Ce quatuor, à plein régime mercredi soir, a eu raison des Olympiens. Tandis qu'Hoarau aura pesé d'un poids différent du géant Suédois, mais d'un poids tout de même. Ne serait-ce que parce que son jeu en profondeur débouchera sur le penalty-tournant de la rencontre. Un peu plus tôt, Valbuena, de son modèle-déposé de frappe enroulée, aurait pu donner l'avantage à l'OM. Mais comme Bodmer avait auparavant manqué un but tout fait, il serait excessif d'écrire que l'ouverture du score parisienne intervint contre le cours du jeu. Ce fut plus paradoxal au retour des vestiaires, où le break parisien succéda à une balle d'égalisation sur la tête d'Ayew . Il n'en a pas moins clos la soirée de façon anticipée. Et bouté l'Olympique de Marseille hors d'une compétition qu'il avait appris à aimer ses trois dernières saisons.
Auteur : Oreggia Laurent |
______________________________________________________________ 2' : D'un petit coup de patte, Pastore, dans l'axe, décale pour Ménez qui avait pris l'espace à gauche. L'international français veut centrer en retrait depuis la ligne de fond mais sa passe est interceptée.5' : Servi en retrait par Pastore depuis la gauche, Matuidi, en pleine surface, reprend à l'instinct la passe de son coéquipier ! Mais le tir est trop écrasé et finit sa course dans les gants de Mandanda, bien placé. 6' : Matuidi prend le couloir gauche et s'arrache pour centrer depuis la ligne de fond. Mandanda boxe le ballon devant Hoarau. La balle retombe sur Pastore qui obtient un corner sur sa tentative de frappe. Pour son premier corner, côté gauche, Paris sème la panique dans la surface de l'OM dans un énorme cafouillage ! Pastore veut frapper à bout portant mais n'a pas de fenêtre de tir, tant les Marseillais font corps devant leur gardien. 9' : Kaboré vole la balle dans les pieds de Matuidi et joue en appui sur Rémy. Le buteur voit une opportunité de filer défier Douchez mais Thiago Silva s'interpose et remporte son duel. 13' : A deux contre trois, Valbuena et Amalfitano amènent le danger par la droite. Le second cité, excentré, déclenche une frappe du droit trop croisée qui n'inquiète pas Douchez. 16' : A plus de vingt mètres, à droite, Ménez centre avec effet extérieur pour un coup franc intéressant. Thiago Silva, au second poteau, remet de la tête pour Bodmer qui manque le cadre à bout portant du droit 18' : C'est au tour de Valbuena de venir mettre le feu sur son aile gauche ! Son numéro de dribbles bénéficie à André Ayew qui ne peut armer sa frappe du droit de près, cerné par la défense parisienne 21' : Valbuena manque l'ouverture du score de peu ! A l'angle gauche de la surface de Douchez, le Marseillais évite Jallet et décoche une jolie frappe enroulée du droit à destination de la lucarne opposée ! Le ballon passe à mi-hauteur à droite du but parisien. 27' : Hoarau est poussé par Fanni a la limite de la surface marseillaise ! Penalty pour le PSG ! Carton rouge ! Fanni est expulsé ! M. Gautier considère que Rod Fanni était en position de dernier défenseur alors que Nkoulou était encore en couverture. Thiago Silva s'avance et marque à ras de terre à droite de Mandanda, pris à contre-pied ! Paris mène 1-0 grâce à un penalty généreux. 35' : Abdallah, à droite, parvient enfin à mystifier Maxwelle pour un centre hasardeux vers André Ayew. La passe, pas assez appuyée, est vite récupérée par le PSG. 40' : D'une talonnade subtile, Pastore lance Sissoko à droite. Jallet est ensuite servi pour un centre au point de penalty, repoussé par Nkoulou. 42' : Pastore se présente sur l'aile gauche mais sa passe est mal contrôlée par Ménez qui perd la balle. Puis A. Ayew, encerclé à gauche, centre pour Cheyrou qui, à 25 mètres, place un tir tendu du gauche ! La tentative, cadrée, est captée par Douchez au sol. 47' : Ayew est tout proche de marquer en reprenant d'une tête smashée un centre parfait et tendu de Morel depuis la gauche 48' : Puis c'est au tour de Valbuena de solliciter la tête d'André Ayew depuis la droite ! La tentative décroisée du Ghanéen est toute proche de faire mouche ! Marseille revient fort après la pause. 49' : Pastore profite d'un boulevard à droite pour aller prendre Nkoulou à défaut d'un grand pont avant de déclencher une frappe ascendante du droit à vingt mètres ! L'effort de l'Argentin passe de peu au-dessus de la transversale 50' : Dans l'axe, Pastore aperçoit Jérémy Ménez et le sert d'une louche intelligente. D'une aile de pigeon, Ménez s'emmène le ballon du droit avant de marquer un but splendide en demi-volée du gauche en pleine lucarne gauche 56' : Morel, à gauche, joue le dédoublement avec Rémy qui centre court depuis la ligne de fond. Cheyrou, au premier poteau, lève le pied droit sans pouvoir couper le centre ! Valbuena, au point de penalty, n'est pas mieux servi. 61' : A l'angle gauche de la surface de Mandanda, Ménez centre fort et rentrant du droit mais A. Ayew repousse de la tête. Pastore vient ensuite menacer le portier sudiste sur un ballon traînant mais l'Argentin est trop en retard. 64' : Rémy, bien plus en vue en seconde période, décroche un coup franc très excentré à gauche que Valbuena se charge de tirer. Le meneur de jeu centre fort au premier poteau sur la tête de Kaboré qui n'arrive pas à redresser sa reprise. 67' : Ménez perfore l'axe phocéen, dribble et lobe Mandanda d'une petite pichenette ! Mais le geste du Parisien est mal réalisé, ce qui laisse le temps à Abdallah de débarquer pour dégager en force le danger 71' : A droite, Matuidi lance Ménez qui centre en retrait. Après un contre favorable, Pastore veut tirer mais est tout de suite bloqué ! Dans l'axe, Rabiot prend ensuite sa chance comme elle vient du droit pour une frappe qui passe de peu à côté 75' : A gauche, Jordan Ayew repique dans l'axe et frappe de loin du droit. Trop précipitée, sa frappe sans équilibre roule en sortie de but. 76' : A un quart d'heure du terme, Paris monopolise le ballon. Abdallah, à droite, centre en cloche au second poteau pile sur Cheyrou ! Mais le milieu de l'OM prend trop son temps pour tirer du droit et perd la balle. 85' : Jordan Ayew s'escrime à gêner les relances des défenseurs de Paris. Rien n'y fait. Puis Rabiot concède un bon coup franc plein axe pour une charge dans le dos de Cheyrou. A 20 mètres, Cheyrou se place pour un coup franc crucial. Son pied gauche décoche un tir rasant... qui tape l'intérieur du poteau droit de Paris ! Le ballon ressort sans franchir la ligne 88' : Raspentino, esseulé à gauche, ne voit pas de solution de centre et choisit la frappe écrasée du droit au premier poteau. Douchez, posté à son montant, n'a qu'à se baisser pour recueillir la balle 90' : Bodmer dévie de la tête un coup franc de Raspentino. Puis Hoarau, sur une passe en profondeur de Pastore, s'élance pour un ultime un contre un devant Mandanda mais est trop court. |
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