.Article de om.net du 11 août 2013 |
Le premier sourire
L'OM réussit son entrée. Le succès à Guingamp (1-3), obtenu dans le premier quart d'heure, donne une première photographie des ambitions d'une équipe portée vers l'offensive. Tout n'est pas parfait. C'est alléchant. Comme un souffle d'espérance. En l'espace de quatre minutes, l'anxiété naturelle palpée ces derniers jours, tenaces ces ultimes heures, est retombée. Le soulagement a décrispé les visages, atténué les rides, estompé le stress. Un vent de bonheur nourrit ce début de championnat. La flambée offensive entretient une forme d'enchantement et guidera les pas dans la quiétude du travail accompli. Pour autant, il est naturel de tempérer l'enthousiasme précoce, né d'une première victoire à l'extérieur: le standing de l'adversaire, le long marathon à couvrir, la gestion des temps faibles d'une saison jamais planifiés, le nécessaire recul à garder car aucune vérité ne peut être tirée après seulement 90 minutes de compétition. Autant partager ce bonheur, vivre comme une première allégresse une partition réussie à défaut d'être accomplie. Les petites fébrilités défensives, les excès de facilité à l'image du but encaissé sur une étourderie de Nkoulou, sont compensés par le feu d'artifice initial. Quand les talents mettent leurs compétences au service du collectif, ce groupe dégage la force attendue. Il a été construit, amélioré pour parvenir à des émotions douces et belles. L'OM ne réalisera pas cette performance chaque fin de semaine, mais il convient de comprendre pourquoi l'équipe a inscrit trois buts dans le premier quart d'heure: la présence offensive dans la surface de réparation adverse. Construire, animer, occuper la largeur du terrain, maîtriser la possession du ballon sont les premiers atouts dans l'élaboration des phases offensives. Proposer des centres, les réussir, installer trois ou quatre joueurs dans la zone de vérite donne une photographique réaliste de l'ambition d'une équipe. Le projet est dessiné. Il reste à le réaliser lors des prochains mois. Pour cette première, l'OM a réussi le mariage de tous ses ingrédients. Elle est conforme à l'esprit du club, apporte des premières indications. Oui, il y a toujours à redire : des imperfections, des inattentions, des incompréhensions dans le placement, des détails susceptibles d'inviter Elie Baup à apporter des corrections rapides pour diminuer le nombre d'occasions concédées, mais il est juste de souligner les points positifs : les apports de Payet, Imbula. La forme de Valbuena. Le but de Gignac. L'inspiration de Mandanda sur le penalty de Yatabaré. L'état d'esprit développé la saison dernière, surtout, ancré dans les gènes de ce groupe, la base de toute réussite collective. On avance en semble, on réussit ensemble. Elie Baup s'y attelle au quotidien. C'est un travail de l'ombre, il est moins glamour qu'un retourné acrobatique de Mathieu Valbuena claqué par Samassa, mais il est indispensable pour alimenter une osmose souvent fragile dans un sport collectif. L'histoire frémit à peine. Elle s'accompagne d'un large sourire. Gardons-le... Auteur : Thierry Muratelle |
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Article de laprovence.com du 12 août 2013 |
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L'OM tambour battant !
Monaco a fait fort en s'imposant (0-2) à Bordeaux, Lyon a marqué les esprits en passant quatre buts à Nice, sur sa forme européenne. Mais l'OM n'a vraiment pas été en reste en gagnant (1-3) à Guingamp. Alors, certes, l'adversaire était bien plus modeste ; mais l'an passé, à Reims, les Olympiens n'avaient gagné que 1-0 et nous avons encore en mémoire l'inauguration de leur titre de champion, en août 2010, par une défaite au Vélodrome contre Caen. Vaincre aussi nettement à Guingamp n'était donc pas une simple formalité. Ce sera sans doute plus compliqué dans deux semaines à Valenciennes et le réel potentiel collectif de ce millésime olympien ne sera réellement apprécié qu'après un certain nombre de matches face à des adversaires plus consistants. Mais si la démonstration a été aussi spectaculaire, c'est bel et bien parce que l'OM a foudroyé son adversaire. Au vrai, on a revu, dans cette farandole de desserts avant l'heure, ces trois buts en 16 minutes, le premier quart d'heure d'un Lyon-OM de juillet 1989, où Papin (2), Sauzée (6) et Eyraud (14) avaient fait exploser le promu de Raymond Domenech. Cela annonçait une bien belle saison. Hier, on a ressenti la même aisance offensive pendant la première demi-heure, déjà entrevue pendant un quart d'heure à Gênes avant l'effondrement défensif. La différence, c'est qu'en nous jouant "Il était une fois l'Armorique", l'OM a ajouté du sens à ses attaques. Passe verticale d'Imbula, décalage décisif de Valbuena, tir d'Ayew repoussé, opportunisme de Gignac. Et de un. Débordement et centre d'Ayew, ratés défensifs guingampais, reprise de Payet. Et de deux. Décalage vers Mendy à gauche, centre tendu au-delà du deuxième poteau, contrôle et tir de Valbuena encore dévié par Samassa, reprise de Payet. Et de trois. Il n'aura manqué qu'un quatrième, qui aurait pu être un coup franc direct pour une faute non sifflée sur Gignac à l'entrée de la surface mais surtout sur une reprise en ciseau retourné, absolument fabuleuse de Mathieu Valbuena, claquée par le gardien de l'En Avant. On aura surtout retenu que les Olympiens allaient franchement de l'avant et se retrouvaient souvent en surnombre dans la surface, grâce à l'apport décisif de Dimitri Payet, le monsieur plus par rapport à l'an passé. Il est dommage que défensivement, Nkoulou ait parfois donné l'impression d'écouter un concert d'épinette sur la plage de Binic plutôt que de jouer avec la rigueur que requiert son poste et dont il fait preuve habituellement. Cela a coûté un but, oeuvre de Yatabaré, qui aurait pu déjà en profiter en première période. Si l'on ajoute que Mandanda a détourné un penalty de l'attaquant costarmorcain, après une faute de l'excellent Diawara, on se rend compte que l'OM a bien baissé de pied après la pause. Il faut souhaiter qu'il ait là économisé ses forces plutôt que montré des limites dans la consistance.
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Article eaguingamp.com du 12 août 2013 |
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En Avant pourra regretter son entame manquée. Menés 3 à 0 après 16 minutes de jeu, les Rouge et Noir ont été cueillis à froid par le rythme imposé par les marseillais. Après cette entame qui aura laissé craindre le pire, les partenaires de Lionel Mathis ont peu à peu su sortir la tête de l'eau pour réaliser une seconde période plus en adéquation avec leur réel potentiel. |
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