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.Article de om.net

du 10 novembre 2013

OM 2-1 Sochaux : au forceps !

 

Qu'elle fait du bien celle-là ! Après sept matches toutes compétitions confondues, dont quatre de Ligue 1, sans victoire, l'OM a renoué avec le succès. Les Olympiens n'ont pas perdu de temps, ils ont pris le TGV pour marquer le premier but, le Thauvin à Grande Vitesse. En effet, l'équipe d'Elie Baup a marqué sur sa première occasion, dès la quatrième minute. Suite à un débordement et un centre de Mendy, Thauvin plaçait une tête hors de portée de Pouplin. Voilà ce que l'on peut appeler un bon départ. Mais ensuite il faut gérer cette situation avantageuse au tableau d'affichage. Les Marseillais s'y sont plutôt bien attelés, bien aidés par des Sochaliens tantôt maladroits, tantôt adeptes des mauvais choix. Pourtant Mandanda n'a pas passé une soirée de tout repos. La formation d'Hervé Renard a tenté et s'est procuré quatre opportunités nettes dont une sur coup franc et une sur un mauvais dégagement de Diawara, exploité par Roudet qui manque le cadre à bout portant.

Devant près de 38000 spectateurs, les Phocéens auraient pu faire le break et se mettre définitivement à l'abri avant la pause. Au cours de la même action, Thauvin voyait son tir, dans la surface de but, miraculeusement repoussé par Pouplin et Romao manquait de peu le cadre. Mais le train pris en début de partie a soudain ralenti et le match a perdu en intensité.

La pause arrivait au bon moment pour recharger les batteries et repartir de plus belle. Mais ce sont les Sochaliens qui sont revenus avec les meilleures intentions pour les 45 dernières minutes.

Alors que Jordan Ayew manquait son duel face à Pouplin pour la balle du 2-0, Mayuka envoyait quelques secondes plus tard un missile du pied gauche dans la lucarne de Mandanda. Tout était à refaire sauf que les hommes d'Hervé Renard étaient mieux, bien mieux, dans cette seconde mi-temps. Plus incisifs dans les duels, plus prompts à la récupération et plus audacieux dans l'utilisation du ballon, ils ont mis en difficulté des Olympiens qui cherchaient à reprendre l'avantage à tout prix mais parfois de manière désordonnée.

Alors que Gignac prenait la place de Jordan Ayew, Contout était tout près de marquer pour les Lionceaux. Mais dans la continuité de l'action, l'arbitre ne bronchait pas sur une action litigieuse des Olympiens (selon les Sochaliens) pour se dégager. Le contre allait à 200 à l'heure et Gignac se retrouvait à frapper dans la surface. Peybernes taclait pour le contrer mais touchait également le cuir de la main. Là, pas de doute, Ruddy Buquet donnait un penalty logique aux Marseillais. Gignac se faisait justice lui-même en le transformant, donnant ainsi un avantage définitif aux siens. A peine entré en jeu, l'attaquant était déjà décisif.

Il fallait ensuite tenir, ce qu'ils n'avaient pas su forcément faire avant mais avec le public dans la poche, c'était plus facile. Et ils ont tenu...

L'OM prend donc trois points à l'issue d'un match, ce qui ne lui était plus arrivé depuis le 28 septembre à Lorient. Alors ne boudons pas notre plaisir, même si tout n'a pas été parfait, il fallait gagner, les Olympiens l'ont fait juste avant deux semaines de trêve internationale.

Auteur : Fréderic Roustain

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Article de laprovence.com

du 10 novembre 2013

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L'OM renoue enfin avec le succès contre Sochaux

 

Le strict minimum. Vainqueur sans panache du FC Sochaux, ce dimanche, dans le cadre de la 13e journée de L1 (2-1), l'OM a assuré l'essentiel en mettant fin à sa spirale négative. Trois points qui permettent aux hommes d'Elie Baup de revenir à la 5e place au général.

On s'en contentera, c'est une certitude. Mais la performance réalisée par les Marseillais, ce dimanche contre Sochaux, ne restera pas dans les annales. C'est peu de le dire. Pourtant auteurs d'une très bonne première période durant laquelle Florian Thauvin a fait montre de toute sa classe, l'OM n'est pas parvenu à livrer un match plein après le repos. Intenable, l'ancien Bastiais a prouvé qu'il était sans doute le meilleur élément de l'équipe actuellement, lui qui ne s'est pas fait prier pour inscrire son 2e but de la semaine, son troisième depuis son arrivée sur la Canebière. Profitant d'un très joli centre de Benjamin Mendy côté gauche, le nouveau trublion du football français a ouvert le score d'une tête puissante (1-0, 4e).

Thauvin, l'homme en forme

Plutôt solide jusqu'alors, l'OM a bien eu quelques occasions de tuer le match mais ni Thauvin, ni Jordan Ayew n'y sont parvenus. Jordan Ayew qui, justement, pourtant seul face au but en seconde période, a manqué son face-à-face avec Simon Pouplin. Un manque de réalisme criant que les Marseillais ont payé cash puisque, dans la foulée, c'est Mayuka qui a égalisé pour les Doubistes. Auteur d'une frappe magistrale du gauche à l'entrée de la surface, le Lionceau a tout bonnement décroché la lucarne de Mandanda, impuissant (1-1, 59e).

Dos au mur et dans l'obligation de retrouver le succès, l'OM s'est d'abord montré brouillon, comme incapable de se relever après ce coup sur la tête. Et ce n'est pas la fougue des ouailles d'Hervé Renard qui lui rendu les choses faciles. Vaillants et dangereux, les partenaires de Sébastien Roudet ont posé bien des difficultés à leurs homologues marseillais. Mais ni le dernier cité, ni même Roy Contout n'ont trouvé la solution, se heurtant à une défense olympienne progressivement dépassée.

Une décision arbitrale contestable

Et alors qu'Alayxis Romao effectuait une lègère poussette sur Contout qui aurait pu coûter un penalty aux Marseillais, c'est André-Pierre Gignac, dans la foulée, qui a bénéficié des faveurs de l'arbitre. Sanctionnée, la main de Peybernes offrait l'occasion à "APG" de donner la victoire à l'OM. Chose faite donc pour l'attaquant marseillais, auteur par la même occasion de son 5e but de la saison (2-1, 88e).

Si les hommes d'Elie Baup n'ont pas brillé, ils ont au moins eu le mérite de mettre fin à leur longue période de disette. Au classement général, c'est sur la 5e place qu'ils s'installent. Une victoire sans aucun doute à bonifier, dans moins de deux semaines, sur le terrain d'Ajaccio.

Auteur : Laurent Desbuissons 

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du 10 novembre 2013

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De quoi être amers...

 

Cinq défaites de suite à l'extérieur pour le FCSM et sept matches (toutes compétitions confondues) sans la moindre victoire pour l'Olympique Marseille : c'est à la tête de deux mauvaises séries que Marseillais et Sochaliens se rencontraient au Stade Vélodrome.

Florian Thauvin surprend d'entrée le FCSM

Les visiteurs étaient décidés à tenir tête à l'OM. Il ne leur fallait pourtant que cinq minutes pour encaisser un but. Sur leur première occasion, les Marseillais voyaient Benjamin Mendy centrer pour la tête de Florian Thauvin qui trompait Simon Pouplin. Les hommes d'Hervé Renard s'offraient après ça un quart d'heure de franche domination. Trois minutes après l'ouverture du score, un bon centre d'Emmanuel Mayuka côté gauche n'était pas coupé par Prcic et Roudet. Puis Roy Contout tentait sa chance de loin sans accrocher le cadre.

Arrêt-reflexe de Pouplin, des occasions sochaliennes

Au mitan du premier acte, l'OM reprenait le contrôle du match et confisquait un cuir que perdaient trop vite par les visiteurs. Les Marseillais n'étaient pas loin de se mettre à l'abri quand, à la 25e minute, un centre fuyant était repris à bout portant par Florian Thauvin, forçant Simon Pouplin à un arrêt-réflexe. Le FCSM laissait passer l'orage avant que la rencontre, qui baissait de rythme à l'approche de la pause, ne s'équilibre et offre des occasions aux Francs-Comtois. Ce dont aurait pu profiter Roy Contout, auteur d'une bicyclette manquée, ou Sébastien Roudet, dont la frappe en force dans un angle fermé trouvait le petit filet.

Emmanuel Mayuka égalise à l'heure de jeu

Les Sochaliens continuaient à se montrer dangereux en début de seconde période. Ils multipliaient les opportunités, insistant régulièrement en attaquant sur l'aile droite. Manquait de la réussite dans l'avant-dernier ou le dernier geste. Juste avant l'heure de jeu, l'OM pouvait réussir le break quand son adversaire, en se découvrant, lui offrait un contre et un face-à-face entre Jordan Ayew et Simon Pouplin. Le Ghanéen laissait passer sa chance. Pas Emmanuel Mayuka deux minutes plus tard ! Le Zambien égalisait d'une frappe extraordinaire après avoir repiqué dans l'axe.

Penalty refusé à Mayuka, penalty transformé par Gignac

L'Olympique de Marseille n'avait évidemment pas d'autre choix que de pousser pour éviter le partage des points. Ses adversaires ne refusaient pour autant pas le jeu et se montraient les plus dangereux. A dix minutes de la fin, Roy Contout voyait son missile être repoussé de sous sa transversale. Sur le corner qui suivait, Emmanuel Mayuka était victime d'une faute de Romao dans la surface de l'OM. Mais l'action se poursuivait et Gignac forçait Mathieu Peybernes à une main... dans la surface adverse, sanctionnée d'un penalty. André-Pierre Gignac transformait en force pour redonner l'avantage aux siens et leur offrir un succès.

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