Pour son premier match de Ligue 1 en 2014, l'OM s'impose sur la pelouse d'Evian TG 2 buts à 1. Sougou avait ouvert le score pour les Haut-Savoyards, mais Cheyrou et Gignac ont permis à l'OM de prendre le contrôle de la partie avant la fin de la première période. L'année démarre très bien.

L'OM a pris de bonne résolution pour cette nouvelle année. Cette saison, il n'avait jamais remporté une rencontre après concédé l'ouverture du score, il l'a fait. Benoît Cheyrou n'avait pas encore marqué de but en 2013-14, il l'a fait d'une frappe magistrale. Les Olympiens n'avaient jamais battu Evian TG à Annecy, ils l'ont fait.

Après s'être fait peur en concédant l'ouverture du score, l'équipe de José Anigo l'a emporté en restant calme et sérieuse tout au long d'une rencontre rythmée et riche en occasions.

Les deux équipes sont réputées pour être joueuses, elles l'ont une nouvelle fois démontré. Dès l'entame de la rencontre les joueurs mettent du rythme. La partie est ouverte, les occasions ne tardent pas. Sur un bon service de Khalifa, Gignac manque sa frappe, puis Sougou s'emmêle les crayons devant Mandanda à la suite d'un bon coup franc de Barbosa. Mais sur le corner suivant, toujours tiré par Barvosa, le joueur prêté par l'OM à Evian TG joue un mauvais tour à ses anciens partenaires en ouvrant le score de la tête. Les Olympiens sont punis de leur manque d'agressivité au marquage sur les coups de pied arrêtés.

Mais les Olympiens ne paniquent pas et moins de dix minutes plus tard Cheyrou égalise d'une superbe frappe enroulée du gauche en pleine lucarne. Dans la foulée, Bérigaud oblige Mandanda à s'employer, puis plus rien pour les Haut-Savoyards en première période. L'OM domine et confisque le ballon à son adversaire. Thauvin est tout proche de donner l'avantage à son équipe d'une volée pleine de spontanéité, mais Laquait repousse. Derrière, Diawara réalise une prestation taille patron.

Les Olympiens finissent par être récompensés de leurs efforts un quart d'heure après l'égalisation quand Gignac reprend parfaitement de la tête un excellent centre piqué de Thauvin. L'OM prend les commandes.

Au retour des vestiaires, la physionomie de la rencontre reste inchangée. Les deux équipes continuent d'utiliser les ailes pour apporter le danger dans le camp adverse. Evian TG, notamment par l'intermédiaire d'un Sougou bien en jambe, tente de revenir au score, mais Steve Mandanda et sa défense restent vigilants sur tous les ballons. L'OM reste plus tranchant. Khalifa est tout proche d'aggraver le score peu après la reprise, mais la frappe lobée de l'ancien évianais trouve la transversale de Laquait, battu sur le coup. André-Pierre Gignac, en pleine forme depuis la reprise, a lui aussi plusieurs occasions pour faire gonfler son compteur buts et mettre l'OM à l'abri, mais l'attaquant olympien manque de réussite.

L'intensité de la partie ne faiblit pas. José Anigo remplace Khalifa et Thauvin, très remuants sur leurs ailes, par Payet et Valbuena dont le retour était très attendus. Les deux internationaux français sont tout de suite dans le rythme de la rencontre et permettent à l'OM de maintenir son emprise sur le jeu. Mais Mandanda n'est pas tranquille pour autant. Les hommes de Pascal Dupraz parviennent à le mettre en danger à plusieurs reprises. Les Olympiens tremblent en fin de match. Heureusement, le capitaine est irréprochable.

Le score en reste là. L'OM démarre 2014 de la meilleure des manières. Il profite en plus des contre-performances de Monaco, Bordeaux et Saint-Etienne pour réaliser une belle opération au classement. La chasse au podium est lancée pour les hommes de José Anigo et ça repart de là

Auteur : Allan Chaussard

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Le coeur et l'entame de match n'ont pas suffisants. Malgré une ouverture rapide du score par l'ex Marseillais Modou Sougou, l'ETG FC n'a pas su résister aux assauts olympiens et s'est incliné 2-1. Le mois de janvier ne veut décidemment pas sourire aux hommes de Pascal Dupraz, dont on ne peut pas manquer de souligner l'investissement dont font preuve ses hommes. Pour l'instant, ça ne suffit pas.

Difficile de croire que la fin de la trêve hivernale n'avait sonnée qu'une semaine auparavant, tant la première période fut intense et disputé d'un rythme effréné ! Comme souvent, la petite histoire retiendra que ce sont deux joueurs qui jouaient auparavant dans le camp adverse qui se sont mis d'entrée en évidence. Khalifa d'un côté, qui offrait très vite un caviar à Gignac, que ce dernier vendengeait aux six mètres en tirant au-dessus (4e). De l'autre, Sougou se distinguait avec une tentative, déviée, qui léchait la transversale de Mandanda (24e). Mais sur le corner qui suivait, l'ex Marseillais sautait plus haut que tout le monde pour ouvrir le score (15e).

L'avantage fut cependant de courte durée, puisque Cheyrou égalisait rapidement d'une magnifique frappe enveloppée (22e). Les minutes suivantes furent haletante, avec tour à tour Bérigaud (24e), Gignac (25e) et Thauvin (32e) qui furent à deux doigts de donner l'avantage à leur équipe, mais à chaque fois, les deux gardiens réalisèrent des prouesses. Mais finalement, c'est bien l'OM qui inscrivait le second but par Gignac, après un bon travail de Thauvin (38e). La mi-temps fut sifflée sur ce score.

L'ETG FC ne comptait cependant pas baisser les armes sans se battre et débutait la seconde période avec détermination. Wass (46e) puis Sougou (57e), n'inquiétaient cependant pas outre mesure Mandanda. Tout le contraire de Khalifa, qui, entre temps, trouvait la barre transversale, d'une magnifique frappe de 25 mètres (52e). L'OM manquait ainsi l'occasion de se mettre à l'abri d'entrée de seconde période.

Ce second acte, justement, était bien moins enlevé que le second. Les Roses monopolisaient le ballon mais peinaient à se montrer dangereux. Les Phocéens se contentaient de gérer et sereinement et laissaient leurs flèches apporter le danger devant. Ainsi, Gignac n'était pas loin d'inscrire le troisième but, mais sa reprise de volée, d'une belle pureté (72e).

Les meilleures occasions des Roses vinrent finalement par Daniel Wass. Sur la première, c'est Mandanda qui repoussait superbement un beau coup de tête du Danois au point de penalty (81e), puis sur la seconde, il enlevait trop sa reprise, au même endroit, après un centre de Benezet (89e). Les Roses faisaient alors le siège du but adverse, mais il était dit que ce jour allait être marqué par la première victoire des Olympiens à Annecy. Mauvaise opération pour les Haut-Savoyards.