L'OM s'impose face à Valenciennes 2 buts à 1, en match en retard de la 21e journée de championnat, grâce à Gignac et Thauvin contre un but de Masuaku. Mais surtout, il se replace en cinquième position de la Ligue 1 à six points du podium.

L'OM est dos au mur. Il ne veut plus décevoir. Dès l'entame de match il confisque le ballon à son adversaire. Le retour au 4-2-3-1, après l'intermède 4-4-2, semble faire du bien aux joueurs. Le bloc marseillais est en place, presse haut et joue bien. Payet intercepte plusieurs ballons, Lemina étale son volume de jeu, les relances sont propres et les offensives variées. Les occasions ne tardent pas. Thauvin, Valbuena, Gignac, Payet, toute la ligne d'attaque tente sa chance, pour l'heure sans réussite. Mais l'envie de gagner et de reconquérir le public est bien là. L'ouverture du score est proche, se dit-on. C'est juste une question de réglage. Mais Valenciennes, jusqu'ici inoffensif, commence à s'approcher des buts de Mandanda. Les Nordistes ne sont pas encore dangereux, juste fidèle à leur tactique, à l'affut de la moindre opportunité. Dans les tribunes, le public joue parfaitement son rôle : il supporte avec énergie son équipe et conspue son adversaire. A la demi-heure de jeu le stade se lève comme un seul homme quand Gignac intercepte une passe en retrait d'Enza Yamissi, puis élimine Penneteau pour marquer dans le but vide. L'OM est récompensé. Enfin. Malheureusement, pas le temps de pavoiser. Valenciennes marque sur son seul tir cinq minutes plus tard. D'une frappe sèche et flottante, Masuaku surprend tout le monde, Mandanda le premier. Tout est à refaire. Mais surtout, les Olympiens font preuve de fébrilité après l'égalisation. Dossevi est même tout proche de donner l'avantage aux Nordistes, mais manque heureusement sa frappe. Les hommes de José Anigo se reprennent et terminent la première période comme ils l'ont commencé. L'OM domine, comme souvent, mais n'est pas encore l'abri.

Conscients d'avoir encore du travail pour remporter ce match, les Olympiens reviennent les premiers sur la pelouse. Les mines sont concentrées, déterminées. Pourtant Valenciennes prend les commandes en début de deuxième mi-temps. L'OM subi et fait le dos rond. Mendes est impeccable sur chaque ballon dangereux, heureusement. Puis l'orage passe et Valbuena lance magistralement Thauvin sur le côté gauche. Le feu-follet olympien accélère, élimine son vis-à-vis, frappe fort du pied gauche et marque. Les supporters commençaient à s'impatienter. Ils exultent puis recroisent immédiatement les doigts pour ne pas revivre les scénarios catastrophiques des dernières semaines. Mais Thauvin est incontrôlable depuis son but et provoque la panique chez les Nordistes à chaque prise de balle. Mendes, dans un très bon soir, se permet même quelques montées rageuses, sans jamais perdre le ballon. L'OM ne veut pas sortir du terrain sans avoir empoché les trois points. Il insiste offensivement pour se mettre à l'abri et ne fait aucun cadeau à son adversaire derrière. Nkoulou et Mendes tiennent la baraque, bien aidés par l'ensemble de l'équipe, décidée à ne rien lâcher. Les minutes s'écoulent, lentement, mais l'OM tient sa victoire, surement. Il se fait peur sur un dernier contre de Valenciennes, ponctué par une belle tête de Waris captée fermement par Mandanda. Les Olympiens s'imposent, logiquement, au terme d'un match sérieux et appliqué. Le public a apprécié, son OM s'est relancé.

Auteur : Allan Chaussard

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Bien organisé, le VAFC a fait jeu égal avec Marseille au Stade Vélodrome, Arthur Masuaku ayant répondu à Gignac en première période. Mais, dans un temps fort, les Rouge et Blanc ont été punis par Thauvin à l'heure de jeu. Repartir sans point après ce match, c'est dur pour VA...

11 jours après, cette rencontre entre l'Olympique de Marseille et le VAFC a bien lieu... malgré les fortes pluies qui sont tombées en fin de matinée sur la cité phocéenne. Les Valenciennois (re)découvrent donc le Stade Vélodrome en travaux, rendant l'ambiance particulière. Pour ce match, Ariël Jacobs ne fait pas de changement et en place la même équipe que face à Bastia et Lorient.

Durant les premières minutes d'observation, Marseille veut prendre le jeu à son compte, VA se met en place. Déjà, il faut être vigilant et ne pas perdre de ballons au milieu... Payet lance Thauvin en profondeur, ce dernier entre dans la surface et frappe du gauche... au-dessus (7e) ! Première grosse alerte pour les Rouge et Blanc, qui repartent de l'avant pour moins ressentir la pression adverse. C'est par les ailes que l'équipe d'Ariël Jacobs essaie bousculer Marseille.

En face, un une-deux entre Gignac et Valbuena se conclut par une frappe de ce dernier devant la surface... juste au-dessus (16e). C'est ensuite l'avant-centre marseillais qui bénéficie d'un contre pour récupérer le ballon dans la surface. Gignac se met sur son pied gauche et tire, Nicolas Penneteau se couche sur le ballon (20e). Après une longue séquence de passes valenciennoises, c'est... Payet qui prend sa chance de plus de 20 mètres, sans cadrer (25e). VA est plus entreprenant, mais n'obtient pas encore de réelle occasion.

Malheureusement, ce sont les locaux qui trouvent l'ouverture suite à une erreur valenciennoise... Eloge Enza-Yamissi veut jouer en retrait pour Nicolas Penneteau, mais Gignac surgit, dribble le gardien du VAFC et marque (1-0, 31e). C'est dur pour les Rouge et Blanc, d'autant plus que cela ne vient même pas d'une action phocéenne... Il faut pourtant relever la tête et réagir vite. Aussitôt dit, aussitôt fait ! Parfaitement servi par Tongo Doumbia, Arthur Masuaku déborde Fanni et, d'un centre-tir, trompe Mandanda, surpris (1-1, 37e) ! Le premier but en Ligue 1 d'Arthur Masuaku permet à VA de recoller immédiatement ! Les hommes d'Ariël Jacobs continuent sur leur lancée. Un centre de l'aile gauche... d'Arthur Masuaku est repoussé plein axe par Nkoulou, Matthieu Dossevi surgit et reprend le ballon de demi-volée... juste à côté (39e) ! On était tout près du deuxième but... En face, il faut un dégagement en catastrophe de Gary Kagelmacher pour empêcher Gignac de pousser le ballon au fond des filets suite à un corner (44e). A l'issue de ce dernier quart d'heure très animé, M. Varela renvoie les deux équipes aux vestiaires. Après un coup dur, VA a su réagir rapidement et tient pour l'instant Marseille en échec.

A la reprise, les Rouge et Blanc, plus confiants, jouent les coups à fond. Cela leur permet d'obtenir plusieurs corners, non " transformés ". La réponse olympienne vient de Gignac, qui jongle dans la surface avant de dévisser sa reprise (53e). Dans le jeu, le VAFC montre de bonnes choses, construit bien ses actions. Le coach valenciennois effectue alors son premier changement, Maor Melikson remplace Matthieu Dossevi.

David Ducourtioux tente sa chance suite à un corner repoussé par la défense marseillaise, Mandanda se saisit du ballon (61e). Mais, alors que c'est VA qui semble petit à petit prendre le dessus sur son adversaire, ce sont les Olympiens qui prennent l'avantage... Servi en profondeur par Valbuena, Thauvin entre sur la gauche de la surface et marque d'une lourde frappe à ras du poteau (2-1, 62e). Le VAFC ne mérite pas d'être mené, mais c'est le cas... Les Valenciennois repartent de l'avant pour combler ce retard. Rudy Mater tente une demi-volée de 25 mètres, ça passe au-dessus (65e). Désormais, Marseille n'évolue pratiquement plus qu'en contre. Thauvin tire dans un angle impossible et trouve le petit filet (69e). Les Rouge et Blanc continuent à jouer pour trouver l'ouverture une deuxième fois. Dans ce but, Grégory Pujol entre, Eloge Enza-Yamissi rejoint le banc.

Tout en se méfiant des attaques adverses, VA pousse. Dernier changement, Loris Nery remplace Rudy Mater. Les Valenciennois font le siège du but marseillais, Grégory Pujol n'est pas loin de surprendre tout le monde avec un petit ballon en rupture dans la surface (87e). Alors que les coéquipiers de Mandanda font tout pour gagner du temps, le VAFC jette ses dernières forces dans la bataille. Grégory Pujol décale Maor Melikson sur l'aile gauche, ce dernier entre dans la surface et centre. Majeed Waris place sa tête... Mandanda la capte en deux temps (90e+3) ! Rageant ! Les Valenciennois auraient tellement mérité cette égalisation ! Malheureusement, 30 secondes plus tard, M. Varela donne le coup de sifflet final. Le VAFC s'incline 2-1 face à l'Olympique de Marseille au Stade Vélodrome.

Rendez-vous dès samedi pour aider VA à aller chercher des points à Saint-Etienne !

Allez VA !