. Article de om.netdu 02 mars 2014 |
C'était écrit...
La défaite de l'OM au Parc des Princes ne souffre d'aucune contestation. L'heure n'est pas à pleurer, mais à trouver les arguments pour prendre les 33 points encore en jeu. Dans le résultat obtenu par les Olympiens au Parc des Princes, il est indispensable de dissocier deux approches. L'aspect émotionnel : on connaît la passion soulevée par ce rendez-vous. Elle oppose deux cultures, deux visions différentes aujourd'hui du football en raison de moyens opposés. L'OM n'a pas le temps de regretter la capacité d'investissement des dirigeants parisiens, mais de trouver les meilleures solutions pour obtenir une place confortable. Dans le ressenti, l'affectif, cette défaite ne laissera pas les séquelles subies il y a plusieurs années, lors d'autres rendez-vous quand les forces étaient plus équitables. Non, c'était écrit. Il y avait trop d'écart en les deux équipes. L'OM a résisté, en reculant, sans arriver à se procurer des occasions, sans être performant sur les seconds ballons, sans réussir à garder le ballon dans le camp parisien pour mieux préparer ses attaques. Triste vérité : l'OM n'a eu aucune occasion. Le PSG a retardé l'échéance : le loupé de Lavezzi, la folle course de Lucas passant en revue six Olympiens ont été les premiers signaux d'une différence technique notable. Il reste le deuxième facteur : l'aspect comptable, le seul aujourd'hui important dans la quête de la troisième place, l'unique encore disponible pour participer aux deux tours préliminaires et espérer être présent au mois de septembre prochain en Ligue des champions. Il ne sert à rien de pleurer indéfiniment cette défaite : elle s'inscrit dans la logique du temps. En quittant le Parc, il est sage de fermer la porte est de regarder devant. Battus au Parc, les Olympiens perdent trois points sur Lille et Saint-Etienne, un sur Lyon, leurs principaux rivaux. La différence n'est pas insurmontable. Dès lundi, la nouvelle ambition est de trouver les solutions pour glaner 33 points. Le PSG est au-dessus. Monaco un cran plus bas. Mais les autres... Auteur : Allan Chaussard |
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Article de laprovence.com du 02 mars 2014 |
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La marche était trop haute pour l'OMLes Olympiens ont logiquement subi la loi du PSG au Parc des Princes (2-0) "Être acteurs, pas spectateurs." C'est en ces termes que José Anigo s'était adressé à son équipe, toute la semaine, en marge de ce Clasico face au PSG. Mais au regard de la prestation totalement inoffensive proposée par ses hommes ce soir au Parc des Princes, nul doute que le message n'a pas été entendu. Pressés, pris de vitesse et jamais en position de créer le danger au sein de la défense adverse, les Olympiens ont tout simplement été dominés à tous les niveaux par leurs ennemis de toujours (2-0). Bredouilles, les hommes de José Anigo comptent désormais six points de retard par rapport au podium tandis que le PSG en compte huit d'avance sur son dauphin monégasque. Si sur le papier tout le monde s'attendait à un duel déséquilibré avant la rencontre, le onze de départ résolument offensif de José Anigo pouvait en amont donner quelques motifs d'espoir. Avec Thauvin, Valbuena, Ayew, Payet et Gignac alignés sur le terrain dès le départ, on devait légitimement s'attendre à du jeu. Mais à défaut de voir des Olympiens engagés, ils sont apparus beaucoup trop complexés, comme incapables d'imposer leur rythme. Des Olympiens sans solution A l'image d'un Florian Thauvin transparent et d'un Dimitri Payet pas du tout inspiré, l'OM a logiquement subi la loi du PSG. Un pressing de tous les instants, une rapidité d'exécution supérieure et surtout une rigueur tactique irréprochable, voilà autant d'éléments qui permettent actuellement aux Parisiens de dominer sans partage la Ligue 1. Tenaces jusqu'au repos, les partenaires de Nicolas Nkoulou auraient pu sombrer avant la mi-temps lorsque Lucas, sur un raid en solitaire menée à une vitesse déconcertante, a vu sa tentative écartée sur sa ligne par Rod Fanni. Un simple sursis puisque les Franciliens ont rapidement pris les devants dès le retour des vestiaires. Profitant d'une passe lumineuse d'Ibrahimovic dans le dos de Morel, Maxwell n'a eu aucun mal à tromper Mandanda d'une frappe limpide (1-0, 49e). Malgré un regain de forme éphémère en fin de match, l'OM n'a pu que constater les dégats lorsqu'Edinson Cavani, au terme d'une action collective de toute beauté, a mis fin à ses maigres espoirs d'une tête puissante et smashée (2-0, 78e). Timides, fébriles mais vaillants pendant 45 minutes, les Olympiens rentrent donc de Paris avec une nouvelle défaite. A désormais six longueurs du podium, la lutte pour cette fameuse 3e place s'annonce rude. Auteur : Laurent Desbuissons |
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http://www.psg.fr/fr/Pre-home/001001/Pre-Home du 02 mars 2014 |
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Du classique pour Paris Le Paris Saint-Germain, qui s'est imposé 2-0 face à Marseille, a enregistré un quatrième succès consécutif sur ce score au Parc des Princes contre les Olympiens, et conforte sa place de leader. Les Classicos se suivent et se ressemblent ! Vainqueur 2-0 face aux hommes de José Anigo, les Parisiens enchaînent donc une quatrième victoire de rang sur le même score face aux Phocéens. Un succès qui permet surtout aux Rouge et Bleu de creuser l'écart en tête du classement, après la défaite de Monaco à Saint-Etienne (2-0). Et la soirée avait démarré sur les chapeaux de roue. Lucas part côté droit et repique au centre, avant de décaler Lavezzi dans la surface. L'Argentin efface Mandanda mais tire à côté (7e) ! Le match est lancé... Si Valbuena tente de répondre timidement (10e), les Parisiens reprennent rapidement le dessus. Et c'est un Parc des Princes archi-comble qui pense assister au but de l'année... Lucas hérite du ballon à 30 mètres du but... parisien. Le Brésilien enchaîne dribbles et accélérations sur 40 mètres, se retrouve face à Mandanda, pique son ballon et va ouvrir le score, mais Fanni revient à toutes enjambées et sauve sur sa ligne ! Une action phénoménale de la part du numéro 29 parisien (14e). Les hommes de Laurent Blanc cherchent ensuite la clé face à des Marseillais dont le pressing haut gène la relance parisienne. Ni Lucas à la demi-volée (35e), ni Ibrahimovic de la tête (44e), ne parviennent à tromper la vigilance de Mandanda. Le score est toujours nul et vierge à la pause. Mais la deuxième période va démarrer en trombe. Aux 20 mètres, décalé sur la gauche, Ibrahimovic trouve Maxwell dans la surface. Le Brésilien enchaîne contrôle et frappe et ouvre le score, son deuxième but face à Marseille cette saison (1-0, 50e). Dans la foulée, c'est l'omniprésent Lucas qui est proche de creuser l'écart après une belle action collective (55e). Et c'est grâce à un revenant que le match va définitivement basculer. Verratti décale van der Wiel côté droit, qui centre de volée. A la réception, Cavani, de retour de blessure et qui vient d'entrer en jeu quelques minutes plus tôt, place sa tête et crucifie Mandanda (2-0, 79e). Un but qui enterre les derniers espoirs marseillais et permet aux Parisiens d'enregistrer une sixième victoire consécutive face aux Phocéens. Si l'on ajoute à cela l'avance prise par les Rouge et Bleu au classement, on peut parler d'une soirée parfaite... |