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.Article de om.net

du 07 mars 2014

L'OM s'essouffle

 

Battu à domicile par Nice 1 but à 0 à la suite d'un coup franc d'Eysseric en seconde période, l'OM manque une belle occasion de se rapprocher du podium. Une fois de plus.

Après sa défaite à Paris et la coupure internationale, l'OM veut reprendre sa marche en avant. Face à lui, l'OGC Nice, mal en point depuis sa victoire en coupe de France au stade Vélodrome en janvier dernier (4-5). L'occasion est belle pour les Olympiens de se " venger " en prenant les trois points contre son voisin.

Privé de Gignac, suspendu, José Anigo opte pour un 4-3-3 sans véritable attaquant de pointe, Payet, Valbuena et Thauvin se chargeant de l'animation offensive. Un choix payant à la vue des nombreuses occasions concédées par les Aiglons. Mais comme au match aller, Ospina repousse toutes les tentatives cadrées. L'OM domine très largement sans parvenir à marquer. Outre la bonne performance du portier niçois, le manque de précision et l'excès d'individualisme des Olympiens l'en empêchent. Même si les locaux auraient dû bénéficier d'un penalty sur une main de Puel dans la surface à la suite d'une des nombreuses percussions d'André Ayew. Le numéro 10 de l'OM doit d'ailleurs laisser sa place à Khalifa en fin de première période après avoir pris un mauvais coup sur la cheville par Mendy, puis s'être ouvert le sommet du crâne lors d'un choc avec Genevois.

L'OM pousse, Nice repousse, contre et joue à fond les coups de pied arrêtés.

Personne ne parvient à débloquer le match et les deux équipes rejoignent les vestiaires dos à dos. Les supporters constatent avec plaisir les bonnes intentions de leurs joueurs, mais ils ont soif de buts.

La seconde période démarre sur les mêmes bases. Les Olympiens font le siège du camp adverse, mais ils ne parviennent pas à faire trembler Ospina. Bien dans leur match, les Niçois restent patient. Le chronomètre tourne en leur faveur. Ils jouent bas, regroupés, prêts à saisir la moindre opportunité. Elle se présente peu après l'heure de jeu. Le Gym obtient un bon coup franc plein axe à l'entrée de la surface olympienne. Les joueurs de Claude Puel se disputent le ballon pour le frapper. Le jeune Eysseric prend ses responsabilités et exécute parfaitement la sentence en profitant de l'immobilisme du mur pour tromper Mandanda. Un scénario classique, mais toujours difficile à avaler.

Le public s'agace logiquement, son équipe se fait à nouveau piéger dans un match pourtant maîtrisé.

José Anigo apporte alors du sang frais à sa formation avec les entrées en jeu d'Imbula et Mendy à la place de Cheyrou et Morel. Le dernier cité, auteur d'une bonne prestation, est applaudi à sa sortie du terrain. Voilà le seul, et maigre, motif de satisfaction de la soirée. Le siège du camp niçois n'apportant rien.

Les Olympiens s'inclinent dans leur antre, déjà bien clairsemée depuis une bonne dizaine de minutes. Les sifflets les accompagnent aux vestiaires. L'OM s'essouffle et laisse la possibilité à ses adversaires directs dans la course au podium d'accentuer leur avance ce week-end. Rageant.

Auteur : Allan Chaussard

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Article de laprovence.com

du 07 mars 2014

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L'OM retombe dans ses travers

Les Olympiens se sont inclinés face à Nice ce vendredi soir au Vélodrome (1-0), à nouveau sur un coup de pied arrêté

Jamais deux sans trois. Face à sa bête noire de la saison, l'OM a connu ce soir une troisième défaite en autant de confrontations face à l'OGC Nice (1-0), la faute à un très beau coup franc de Valentin Eysseric. Ce nouveau revers fait très mal la formation de José Anigo, qui stagne à la 5e place du championnat, à six points du Losc et d'un podium qui semble bien loin.

Pourtant, les Olympiens avaient réuni les ingrédients nécessaires pour entamer la rencontre pied au plancher. Malgré une légère frayeur provoquée par André Ayew dès le coup d'envoi, l'OM a rapidement mis sous l'éteignoir une équipe niçoise bien pâle grâce à un Dimitri Payet très en jambes et un Florian Thauvin volontaire. Les deux attaquants olympiens n'ont cependant pas su trouver la faille chez un David Ospina serein sur sa ligne.

L'OM a perdu son guerrier trop tôt

Mais comme trop souvent cette saison, les hommes de José Anigo ne sont pas parvenus à garder leurs bonnes dispositions du début de match. Après vingt premières minutes de qualité, l'OM a baissé en intensité... avant de recevoir un premier coup de massue. Après un contact avec Romain Genevois, André Ayew a dû quitter ses partenaires, sonné et le crâne ensanglanté.

Ce coup du sort lié à la perte de leur guerrier ghanéen, les Olympiens l'ont réellement subi en seconde période. Peu à peu, l'OM est retombé dans ses travers, alliant déchet technique, laxisme défensif et manque d'agressivité. Et c'est à cause d'une grossière faute de Rod Fanni sur Eysseric que la formation de José Anigo a payé les pots cassés. A un peu plus de vingt mètres des buts, le milieu offensif niçois ne s'est pas fait prier pour battre un Mandanda impuissant mais pas totalement irréprochable sur son placement (0-1, 66e).

Mouiller le maillot pendant 90 minutes

Face à ce deuxième uppercut, l'OM n'a pas réussi à se relever. Et ce malgré les tentatives vaines d'un Thauvin combatif mais trop brouillon.

A cause de cette nouvelle défaite, les troupes de José Anigo perdent encore du terrain dans cette interminable course au podium. Certes, le sauveur André-Pierre Gignac n'était pas là pour permettre aux siens de survivre en ce triste vendredi soir. Mais en sifflant ses Olympiens, le Vélodrome a rappelé que porter le maillot ciel et blanc implique un engagement permanent sur 90 minutes et non sur une simple mi-temps.

Auteur : Loïc Chenevas-Paule

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du 07 mars 2014

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Une 2000e de rêve !

Grâce à Eysseric, l'OGC Nice a une fois de plus dominé Marseille, et ramène à ses supporters (privés de déplacement) son 3e succès de la saison contre le rival olympien.

Une victoire à Marseille le soir du 2000e match du club parmi l'élite. Comme dans un rêve. Après avoir fait mieux que se défendre en première période face aux coups de butoir olympiens, l'OGC Nice s'est imposé sereinement en deuxième mi-temps dès lors qu'il a ouvert le score sur un coup-franc magistral d'Eysseric (66e).

Bien sûr, échaudé par les buts sur le fil, comme autant de coups de poignard à Reims, Valenciennes et Guingamp, on a redouté un nouveau coup du sort en fin de partie. Il n'est jamais venu, parce que les Aiglons ne l'ont pas laissé venir. Tout simplement. Leur application dans les 20 dernières minutes fut un modèle du genre pour contenir les derniers espoirs phocéens et réussir leur grand chelem face à l'OM.

Avant d'avoir à gérer cette avance, les hommes de Puel ont d'abord eu à composer avec des Marseillais percutants. Notamment de loin. Ospina a vu une pluie de tirs tomber sur son but. Mais le Colombien avait ouvert le parapluie. Un portier bondissant, visiblement pas affecté par sa semaine internationale et les nuisances du voyage. Comme au match aller, ajoutera-t-on, où il avait multiplié les exploits quelques jours après avoir qualifié sa nation au Mondial.

Dans un autre registre, Jordan Amavi aura aussi empoisonné la vie des Olympiens, et tout particulièrement celle de Florian Thauvin, souvent décisif cette saison au Stade Vélodrome. Véloce, concentré, tranchant, le jeune vainqueur de la Gambardella l'a muselé d'un bout à l'autre de la partie. Alors que la suspension de Gignac aura également amoindri le danger côté ciel et blanc.

Le Gym aura su faire le dos rond au bon moment, titiller sur chaque incursion et marquer sur son premier tir cadré de la soirée. Même si en trois occasions, par Cvitanich d'entrée puis Pied et enfin Bauthéac, les Rouge et Noir aurait pu esquisser la surprise qu'il s'apprêtait à créer un peu plus tard dans la rencontre.

Le classement au coup d'envoi (16e) ne reflète certainement pas la valeur de cette équipe. Il ne répond pas à ses ambitions, ni aux attentes des supporters nées de la 4e place conquise l'an dernier. Rien n'est encore fini. Il est permis d'espérer que ce succès agira comme un déclic pour les 10 dernières journées de la saison. Mais quel que soit le tableau en mai prochain, question émotions, tout le monde aura été servi cette saison, avec la Der du Ray, la première à l'Allianz Riviera et le triptyque face à l'OM.

Dommage que les fidèles du Gym aient vécu ce bonheur à distance, après l'interdiction de déplacement individuel prononcée cette semaine. " On pense à eux. On va faire en sorte de réaliser un grand match pour nos supporters ce soir ", nous confiait Jean-Pierre Rivère, quelques minutes avant la rencontre. Promesse tenue. Cette nouvelle victoire face au rival olympien leur est dédiée. Issa Nissa !

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