OM1899.com

.Article de om.net

du 11 avril 2014

 

L'OM est allé la chercher

 

Les Olympiens s'imposent 3 buts à 2 à Montpellier. Toujours devant au tableau d'affichage, l'OM a vu Montpellier revenir au score à deux reprises. Il n'a rien lâché et l'emporte dans les dernières minutes de la rencontre.

Libérés, les Olympiens le sont d'entrée. Loin du Vélodrome, ils se concentrent sur leur jeu et ça se voit. Ils se mettent d'ailleurs les premiers en évidence à La Mosson, avec Valbuena. L'OM presse haut quand il n'a pas le ballon. Montpellier s'en remet à des contres pour exister, mais ils sont souvent mal joués, notamment par le jeune péruvien Deza, titulaire en Ligue 1 pour la première fois.

Valbuena, encore, Ayew, Gignac, tous tentent leur chance, sans réussite.

Loin de s'énerver, les joueurs de José Anigo, conscients d'être sur la bonne voie, poursuivent leur pilonnage du camp adverse. Hilton s'énerve et s'engage un peu trop sur Morel, contraint de sortir quelques minutes plus tard, remplacé par Mendy.

Ce changement ne perturbe en rien la physionomie de la rencontre. Le ballon reste olympien, le danger est sur les buts montpelliérains. Sur une nouvelle offensive, l'OM est enfin récompensé : Ayew, plein axe, sert Valbuena sur sa droite, dans la surface. La balle est un peu profonde, mais le meneur de jeu olympien se jette et frappe de la pointe du pied en demi-volée. Jourdren, avancé, est surpris, lobé. L'ouverture du score est belle, méritée. Plutôt discrets jusque-là, les supporters de l'OM se font entendre : "Aux armes !" retentit à nouveau. Ça nous avait manqué.

A la mi-temps les Olympiens donnent l'impression d'avoir fait le plus dur, tant ils paraissent maîtriser la rencontre, à condition de ne pas se relâcher. Le doute ne s'éclipse pas si facilement.

Il ressurgi dès le retour des vestiaires avec l'égalisation de Cabella, à la conclusion d'une action parfaitement construite sur le côté gauche du MHSC. Tout reste fragile et le moindre relâchement, la moindre maladresse est immédiatement sanctionnée.

Néanmoins, l'OM n'abdique pas et reprend immédiatement sa marche en avant. Khalifa, deux fois, puis Cheyrou, voient leurs frappes contrées par des Montpelliérains solidaires et batailleurs devant leur but.

Pas suffisant pour contrarier durablement les Olympiens. Ce soir, semble être un bon soir pour eux. Sur une action initiée par Valbuena et Ayew, le second sert Dja Djédjé à droite. Son centre arrive sur Gignac, seul au second poteau. L'attaquant assure du plat du pied pour tromper Jourdren et redonner l'avantage à son équipe.

Il reste une demi-heure à jouer. Le match et de plus en plus âpre. Les tacles sont engagés, les duels disputés. Montpellier n'a pas renoncé.

Pour une fois, l'OM ne cherche pas à gérer. Il continue de jouer, cherche à marquer. Les joueurs de Rolland Courbis, poussés sans interruption par leur public, courent une fois de plus après l'égalisation. Sur un nouveau rush côté droit, Cabella s'infiltre dans la surface et frappe au but. Mandanda repousse. Sanson, entré quelques instants plus tôt, hérite du ballon et le glisse dans le but vide.

A l'image de sa saison, l'OM n'est pas gâté. Il croit pourtant encore à la victoire. Ses supporters aussi. Alors il insiste. A deux minutes du terme Payet s'empare du ballon, avance vers l'axe et décoche une frappe à l'entrée de la surface. Son tir est contré. Jourdren, à nouveau lobé. C'est la délivrance. Les Olympiens exultent et viennent saluer le buteur. PAs de quoi s'emballer, mais il faut parfois savoir savourer. Les Olympiens tiennent leur victoire. Elle est méritée. Surtout, ils ont tout donné pour aller la chercher.

Auteur : Allan Chaussard

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Article de laprovence.com

du 11 avril 2014

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L'OM peut remercier sa bonne étoile

 

Très moyens dans le jeu, les Olympiens ont arraché une victoire pleine de réussite face à Montpellier dans les Le vent serait-il en train de tourner en faveur de l'OM ? En déplacement ce vendredi soir à La Mosson, sous le regard de Marcelo Bielsa, les Olympiens ont remporté une victoire sur le fil face à une équipe de Montpellier trop inconstante (2-3). Grâce à ce succès, la formation de José Anigo, toujours sixième de Ligue 1, garde espoir de décrocher une place européenne à l'issue de la saison. Mais si le résultat du match est idéal pour les partenaires de Steve Mandanda, son contenu, lui, l'est beaucoup moins.

Pendant un peu plus de 90 minutes, l'OM et Montpellier ont tout simplement offert un football de piètre qualité aux supporters présents à La Mosson. Si la pluie n'a pas facilité les conditions de jeu, le déchet technique dont ont fait preuve les Olympiens et les joueurs du MHSC était indigne d'une affiche prometteuse sur le papier.

La réussite de Valbuena

Malgré des difficultés impressionnantes à mener leurs offensives, c'est pourtant bien les hommes de José Anigo qui ont dominé les débats en première mi-temps. Emmenés par leurs cadres volontaires mais loin de leur meilleur niveau, les Olympiens auraient rapidement pu ouvrir le score. Mais ni Mathieu Valbuena (12e), ni André Ayew (19e) et encore moins André-Pierre Gignac (27e) ne sont parvenus à tromper la vigilance de Geoffrey Jourdren.

Incapable de faire la différence, l'OM s'est alors mis à déjouer, ratant tout ce qu'il entreprenait. C'était sans compter sur l'abnégation légendaire de Mathieu Valbuena. Lancé à pleine vitesse dans la surface de réparation héraultaise, "Petit Vélo" a tenté le tout pour le tout en reprenant un ballon en bout de course pour lober un Jourdren impuissant (41e, 1-0).

En réussite sur l'ouverture du score, les troupes de José Anigo pensaient alors avoir fait le plus dur. Mais comme trop souvent, les Olympiens ont laissé leur concentration aux vestiaires pour mieux se faire punir à la reprise. Une fâcheuse habitude que Rémy Cabella s'est empressé d'exploiter à merveille dès l'entame de la seconde période, prenant le dessus sur Nicolas Nkoulou et Steve Mandanda, complètement dépassés par les évènements (1-1, 47e).

Puni par de grossières fautes défensives, l'OM a néanmoins eu le mérite de ne pas lâcher pour rester dans le match. Et grâce à André-Pierre Gignac, bien placé pour reprendre un centre manqué de Brice Dja Djédjé, l'élan de combativité affiché par les Olympiens a été récompensé (1-2, 58e).

Une arrière-garde dépassée

Mais fidèle à elle-même, la formation de José Anigo a de nouveau lever le pied, laissant les hommes de Rolland Courbis revenir dans la partie. Entré en jeu une minute auparavant, Morgan Sanson n'a eu de cesse de mettre la pagaille au sein de l'arrière-garde olympienne, prenant ainsi de vitesse Benjamin Mendy pour catapulter un ballon relâché par Steve Mandanda (79e, 2-2).

Complètement dépassé, l'OM s'est alors tétanisé, laissant le champ libre à des joueurs héraultais survoltés. Et sans la maladresse incroyable de M'Baye Niang, tout seul au point de penalty (87e), la rencontre aurait pu basculer en faveur de Montpellier.

Mais la messe n'était pas encore dite et les Olympiens avaient la réussite avec eux en ce vendredi soir, au grand dam du malheureux Jourdren qui n'a rien pu faire sur un lob de Dimitri Payet, détourné cette fois-ci par Vitorino Hilton (88e, 2-3).

L'OM enchaîne donc un deuxième succès consécutif, sans briller. En ces temps de crise humaine et sportive, il s'en contentera certainement. Mais il ne pourra pas toujours compter sur sa bonne étoile.

Auteur : Loïc Chenevas-Paule

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Du 11 avril 2014

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MHSC 2-3 OM

Vendredi soir, au terme d'un match mémorable, le MHSC s'est incliné de justesse (2-3) face à l'Olympique de Marseille. Une défaite dure à encaisser tant les Montpelliérains méritaient mieux... Beaucoup mieux même.

Il y avait une très belle ambiance vendredi soir au Stade de La Mosson. Après un coup-d'envoi donné par le duo Philippe Saurel (maire de Montpellier), et Carlos Valderrama, l'un des plus grands joueurs de l'histoire du MHSC, la soirée avait commencé par une autre très belle surprise. Après plus d'un an absence en équipe professionnelle en raison d'une blessure à la hanche, Garry Bocaly, auteur de prestations très convaincantes en CFA2 ces dernières semaines était de retour dans le onze de départ. Un onze de départ où figurait aussi Jean Deza dont c'était la première titularisation en championnat depuis son arrivée au MHSC en début de saison. C'est justement le Péruvien qui se créait la première opportunité de la partie, mais son extérieur du pied astucieux envoyait le cuir dans le petit filet (17e). Pour le reste, dans ce premier acte assez fermé, la majeure partie des occasions était à mettre au crédit des Marseillais. Un slalom d'Ayew dont la frappe était captée par Jourdren (21e), un double arrêt de ce même Jourdren sur sa ligne suivi d'un contre mal négocié (29e), le portier montpelliérain avait beau retarder l'échéance, il ne pouvait rien faire à la 43e minute lorsque Valbuena, après un contrôle un peu long, ajustait un lob presqu'improbable... en taclant, (0-1, 43e).

 A la pause, Rolland Courbis lançait Congré en lieu et place de Jebbour et les Montpelliérains tentaient de repartir de l'avant... Et le moins que l'on puisse dire c'est que l'affaire ne trainait pas : Lancé dans la profondeur, Niang évitait Mandanda venu à sa rencontre et décalait Cabella qui égalisait (1-1, 46e). Dans la foulée, l'OM remettait les gaz et les Pailladins devaient résister à un gros pressing et à 3 corners consécutifs. Après cette entame de 2e acte détonante, l'intensité se calmait quelques minutes.. Et l'OM piquait une seconde fois : centre de Dja DjeDje et Gignac, au second poteau, doublait la mise (1-2, 58e). Dans une 2e période très agréable à suivre, le ballon allait d'un but à l'autre. Une opportunité pour Deza (59e), une autre pour Stambouli (70e), les Montpelliérains ne s'en laissaient pas compter. Rolland Courbis lançait même Karim Aït-Fana dont c'était le grand retour après plusieurs mois d'absence pour tenter d'arracher la décision... Et quelques minutes plus tard, le public de La Mosson chavirait à nouveau de bonheur : une frappe de Cabella repoussée par Mandanda dans les pieds de Sanson qui jaillissait pour pousser le ballon au fond des filets (2-2, 79e)... Mieux, les Pailladins, auteurs d'une excellente 2e période auraient même pu décrocher la victoire 2 minutes du terme de la partie, mais Mbaye Niang ne parvenait pas à cadrer sa tête (88e)... Et dans la foulée, une frappe de Payet déviée permettait à l'OM de reprendre l'avantage (2-3, 89e)... Non le MHSC ne méritait pas de perdre vendredi soir ... Mais le football est parfois cruel. Au-delà de cette déception, reste à retenir la très belle prestation des Héraultais, autant en terme de jeu que de volonté. Le genre de prestation sur laquelle on peut s'appuyer... Malgré cette cruelle défaite.

 

 

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