Les Olympiens s'inclinent à nouveau en Ligue des champions, 3 buts à 2 au San Paolo. André Ayew avait ouvert le score avant qu'Inler et Higuain ne redonnent l'avantage à Naples. Thauvin était récompensé de ses efforts en égalisant, mais Higuain, encore, donnait la victoire aux Italiens.

Ce n'est encore pas ce soir que cet OM pourra fêter ses premiers points en Ligue des Champions cette saison. On y a pourtant cru. La prestation des Olympiens au San Paolo aura tenu la route toute la rencontre. Mais en face, le Napoli était plus fort, mais surtout plus tranchant.

L'OM démarrait bien la rencontre. Il concédait certes la première grosse occasion, mais on sentait qu'il n'était pas là en touriste. En revanche, on ne s'attendait pas à ce qu'il ouvre le score aussi rapidement dans la partie. Cette tête parfaite d'André Ayew permettait alors de rêver. L'OM tenait peut-être là sa soirée. On entendait résonner les chants du millier de Marseillais. Un hélicoptère restait même au-dessus du stade pour contempler le spectacle. Diawara muselait parfaitement Callejon. Tout était parfait. Mais le rêve a été de courte durée. Même pas quinze minutes et Inler puis Mertens se chargeaient de nous réveiller. San Paolo lui aussi quittait Morphée. Le Napoli avait repris l'avantage en à peine deux minutes et commençait alors à contrôler la partie. L'OM poussait. L'OM tentait. Naples contrait. C'est ce qu'on appelle le retour à la réalité.

Mais ce soir plus qu'un autre, les Olympiens y croyaient. Dès le retour des vestiaires les joueurs d'Elie Baup mettaient le pied sur le ballon. Thauvin et les frères Ayew multipliaient les tentatives. Le premier étant particulièrement entreprenant. Derrière eux, Valbuena ne semblait pas être au top de sa forme. Elie Baup le faisait alors souffler au profit de Dimitri Payet. L'OM poursuivait son travail de sape. On sentait que ça pouvait payer. Et puis sur un centre du nouvel entrant Thauvin le remuant héritait du ballon au second poteau. Il n'avait plus qu'à dévier la balle dans les filets de Reina. L'OM avait raison de croire en lui. Il en a été récompensé. Les Olympiens continuait même de jouer. Pas questions de reculer. Mais là encore la réalité est revenue frapper à la porte des hommes d'Elie Baup. Hamsik, tout juste entré, profitait d'une position de hors-jeu non signalée pour servir Higuain qui s'offrait un doublé. A cet instant, le match avait définitivement basculé en faveur des Italiens. Les vagues napolitaines se succédaient sur le but de Mandanda. L'OM s'inclinait et était mathématiquement éliminé de la Ligue des Champions. Ce soir, il n'a pourtant pas à rougir de sa prestation.

Auteur : Allan Chaussard

6' : Après 5 minutes plutôt équilibrées, Naples est tout près d'ouvrir la marque avec Callejon qui fixe la défense avant d'ouvrir à gauche où Martens arrive lancé. Le Belge ouvre son pied droit mais son tir termine juste à côté des buts de Mandanda.

9' : Sur un corner de Thauvin, André Ayew place une tête aux six mètres en prenant le dessus sur Maggio. Sa reprise décroisée termine à ras du poteau et Reina ne peut esquisser le moindre geste.

22' : Sur un corner, Fernandez est oublié au deuxième poteau et place une bonne tête que Mandanda repousse. Inler récupère le ballon aux 18 mètres et enchaine contrôle et frappe imparable du gauche en trouvant le petit filet opposé.

24' : Centre venu de la droite pour la tête de Pandev qui tente la remise sur Higuain. Diawara dévie le ballon mais l'Argentin peut tout de même armer sa reprise de volée qui ne laisse aucune chance à Mandanda

35' : Coup franc tiré rentrant par Valbuena, la défense repousse tant bien que mal sur Cheyrou qui essaye d'enchainer une reprise du pied droit, finalement complètement dévissée.

40' : Higuain est tout près de doubler la mise suite à une belle combinaison sur le côté droit. callejon centre fort au premier poteau pour l'Argentin dont la reprise termine à ras du poteau de Mandanda

44' : Jordan Ayew fixe Armero sur le côté droit et réussi à centrer au deuxième poteau pour la tête de Valbuena qui n'arrive pas à reprendre le ballon, la faute entre autres, à un mauvais timing.

48' : Sur une contre-attaque lancée par Diawara depuis sa moitié de terrain, Thauvin, qui bouge de plus en plus sur tout le front de l'attaque, tente une frappe du gauche qui termine loin du cadre.

52' : Thauvin prend de plus en plus confiance et ses dribbles commencent à faire mal à la défense napolitaine. La preuve sur cette action où après s'être débarrassé d'un adversaire, sa frappe puissante du gauche termine à quelques centimètres du poteau gauche.

59' : Sur l'un de ses premiers ballons, Payet accélère en rentrant dans l'axe avant d'armer sa frappe du pied droit qui est trop écrasée et non-cadrée.

64' : Sur un centre, à première vue, anodin de Payet. Thauvin surprend Armero qui manque son dégagement pour mettre son pied en opposition et propulser le ballon au fond des filets au deuxième poteau.

75' : Naples joue bien le coup avec une position de hors jeu passif de Hamsik. Mertens en profite pour prendre à revers la défense marseillaise et servir parfaitement au deuxième poteau, Higuain, qui n'a plus qu'à pousser le ballon au fond des filets.

78' : Callejon a du champ plein axe. Il a tout son temps pour armer sa frappe du droit qui s'envole dans les tribunes.

81' : Suite à la faute de Romao, Callejon se charge du coup-franc légèrement excentré côté droit. Son tir de l'intérieur du pied droit contourne le mur et vient terminer sa course à ras du poteau gauche de Mandanda.

82' : André Ayew, encore le meilleur marseillais ce soir, sème la zizanie aux abords de la surface napolitaine en récupérant un ballon dans les pieds d'un défenseur adverse avant de frapper du gauche. Il obtient un corner car son tir est détourné.

84' : Pour l'un de ses premiers ballons, Insigne repique au centre du côté gauche et décoche une frappe soudaine et enroulée du pied droit que Mandanda ne peut toucher mais celui-ci est sauvé par son poteau.

88' : Armero fait le plus difficile en se débarrassant en puissance de Thauvin avant de se présenter seul face à Mandanda mais dans un angle fermé. Le Colombien choisit de centrer alors qu'il avait sans doute une meilleure option.