.Article de om.net du 09 août 2014 |
Une première corsée
Les Bastiais mettent immédiatement la pression sur les Olympiens. D'abord par l'intermédiaire des supporters, à l'arrivée du bus de l'OM au stade Armand-Cesari, puis sur la pelouse lors de la reconnaissance et enfin, balle au pied dès le coup d'envoi. Le ton est donné, mais tout le monde était prévenu. L'entame de match est clairement à l'avantage des locaux, euphoriques, à l'image de Maboulou buteur d'une reprise de volée lobée parfaite au bout de huit minutes. Le scénario semble parfait pour le SCB, l'ambiance monte d'un cran, mais quasiment dans la foulée, Gignac égalise de la tête à la suite d'un excellent centre de Mendy, précédé d'un très bon travail d'Imbula pour le décaler côté gauche. Le bruyant stade Armand-Cesari sonne soudain creux, puis se fond dans le mutisme quelques instants après le deuxième but olympien marqué contre son camp par Romaric, malheureux en tentant de dégager une frappe anodine de Thauvin. Très mal embarquée, la formation de Marcelo Bielsa, piétinant sans cesse devant son banc de touche, retourne la situation en un rien de temps. Dès lors les sifflets deviennent plus présents, les chants à la gloire du SCB beaucoup moins. L'ambiance se tend, le match avec. Les tacles sont de plus en plus âpres. L'arbitre est obligé de multiplier les interventions. Le spectacle s'en ressent. Les deux équipes attaquent par à-coups sans trouver le chemin des filets. L'OM a l'avantage à la mi-temps, mais les Bastiais sont dangereux offensivement. La défense olympienne, où figure pour la première fois en match officiel Stéphane Sparagna, est bien en place. Néanmoins, un troisième but serait le bienvenu. Revanchards, les joueurs de Claude Makélélé reviennent très tôt sur la pelouse. Ils se parlent, groupés, en attendant l'arrivée de leurs adversaires. Ces derniers débarquent avec Mendes à la place de Sparagna en défense centrale, dont Morel prend l'axe, Nkoulou la droite et le Brésilien la gauche. La rencontre reprend sur les mêmes bases : beaucoup d'engagement, mais aussi beaucoup d'imprécisions. La situation est bloquée. A l'heure de jeu, Marcelo Bielsa effectue son deuxième changement avec l'entrée d'Ayew à la place d'Alessandrini sur l'aile gauche. Quelques instants plus tard, Gignac obtient un penalty et le transforme. L'attaquant olympien s'offre un doublé et va saluer tout son banc, sans exception. L'OM pense être à l'abri, mais se met à la faute immédiatement. Mendy concède un penalty. Junior Tallo, entrée en jeu peu de temps auparavant, réduit l'écart. Le stade s'embrase. La fin de match va être longue. Les Bastiais ne comptent pas laisser la victoire aux Olympiens si facilement. Ils luttent, sans cesse, bien aidés par leur douzième homme. La situation se complique pour l'OM, pas assez tranchant et parfois trop individualiste dans les 30 derniers mètres. Peu avant le dernier quart d'heure de jeu, Maboulou, intenable depuis le début de la rencontre et déjà en réussite sur son premier but, trompe à nouveau Mandanda. A défaut de gagner le match, on commence à espérer ne pas le perdre. Les dernières minutes sont tendues. Les joueurs sont fatigués. Chaque équipe à l'occasion de prendre définitivement les devants, mais au final, personne n'y parvient. Le match nul est logique. La première de la saison a été corsée pour l'OM. Auteur : Allan Chaussard |
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Article de laprovence.com du 09 août 2014 |
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L'OM accroché à Bastia (3-3)
C'est terminé à Armand-Cesari ! Après avoir mené 3-1 face à une vaillante équipe de Bastia, l'OM s'est fait rattraper et n'a pu faire mieux qu'un match nul. Malgré un doublé de Gignac (11e, 62e) et un but contre son camp de Romaric (16e), les Olympiens n'auront donc pas su faire la différence pour prendre les trois points de la victoire. La faute à un doublé de Maboulou (8e, 72e) et un but sur penalty de Tallo (66e) en faveur des joueurs corses. Auteur : LaProvence.com |
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Article http://www.sc-bastia.com/ du 10 août 2014 |
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Ce Sporting-là a du coeur !
Pour leur grande première à Furiani, cette saison, les Bleus ont tenu la dragée haute à l'Olympique de Marseille, l'un des grands favoris du championnat ! Dans un stade archicomble et une ambiance de feu, le Sporting a obtenu un bon match nul 3 buts partout au terme d'un match complètement fou ! Fou, comme le but de Christopher Maboulou dès la 9eme minute de jeu. Une reprise stratosphérique de 25 mètres qui laissait sans réaction Mandanda. Pour sa première en Ligue 1, l'ancien Castelroussin s'offrait des débuts de rêve et plaçait le Sporting sur orbite. Malheureusement la joie bastiaise sera de courte durée et deux minutes plus tard, Gignac coupait parfaitement un centre de Djadjedje pour l'égalisation. Un coup dur pour les hommes de Claude Makelele pourtant parfaitement rentrés dans ce match. Un match qui se corsait un peu plus quelques minutes plus tard avec un coup du sort et un but contre son camp de Romaric qui déviait involontairement une frappe de Thauvin pour le 2eme but Phocéen (17eme). Très sévère au vu de la prestation des Bleus lors de cette première période. Après le repos, les partenaires de Yannick Cahuzac repartaient pieds au plancher et jetaient toutes leurs forces dans la bataille mais ni Gillet (47eme), énormissime hier, ni Ayité (49eme) ne parvenait à cadrer leurs frappes. Bien décidés à revenir au score, les Lions de Furiani étouffaient les Marseillais en début de seconde période mais c'étaient pourtant les visiteurs qui allaient encore frapper et ce sur un nouveau coup du sort. A la lutte dans les airs sur un centre de Thauvin, Squillaci touchait le ballon du bras dans la surface et obligeait Mr Jaffredo à siffler un pénalty. Un cadeau pour Gignac qui s'offrait un doublé (61eme). Touchés mais pas coulés les Bastiais repartaient de l'avant et obtenait un pénalty par l'intermédiaire de Maboulou. Une offrande que Tallo se chargeait de concrétiser (64eme). De quoi réveiller Furiani et déclencher la furia bleue. Survolté, le Sporting étouffait l'OM et allait réussir l'exploit de revenir au score grâce à... Maboulou qui s'arrachait pour glisser le cuir dans le but de Mandanda. Un incroyable retournement de situation et un scénario complètement fou qui faisait chavirer Furiani. Mais malgré le soutien de 15 537 Turchini, le score allait en rester là. Certains y verront le verre à moitié vide, d'autres à moitié plein ! Mais le fait est que ce Sporting a du coeur et compte bien le prouver tout au long de la saison... |
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