La fête est gâchée

L'OM s'incline 2 buts à 0 pour sa première sortie dans son nouveau stade Vélodrome, face à Montpellier lors de la 2e journée de Ligue 1 2014-15.

Très exactement trois mois après le dernier match au stade Vélodrome (OM 1-0 Guingamp, 38e journée de Ligue 1 2013-14), l'OM retrouve son arène et ses supporters.

Entre temps, le stade a bien changé avec la réouverture de la tribune Jean-Bouin, un toit complètement posé, une pelouse toute neuve,... L'écrin est fabuleux.

Pour cette première dans le nouveau Vélodrome, les supporters ont répondu présent. Les tribunes sont bien garnies et animées. Reste aux Olympiens à faire le travail sur le terrain pour rendre cette journée inoubliable.

Pourtant, la rencontre démarre clairement à l'avantage des Montpelliérains. Mandanda doit s'employer dès la 10e minute pour repousser une frappe de Stambouli après un mauvais renvoi devant sa surface de Dja Djédjé. Premier avertissement. Le deuxième est fatal : mal alignée, la défense de l'OM est piégée par un long ballon de Sanson pour Mounier, couvert par Nkoulou. Mounier reprend en une touche pour lober Mandanda légèrement avancé. La fête n'est pas encore gâchée, mais le scénario n'est pas rêvé.

Dès lors, les Olympiens passent encore quelques minutes difficiles, mais s'approchent peu à peu des buts de Jourdren. Sur une action confuse dans la surface des Héraultais, Thauvin et Alessandrini peuvent même pester contre l'arbitre pour ne pas avoir bénéficié d'un penalty. Ayew doit même se faire bander son crâne ensanglanté. Passons.

La première frappe cadrée des hommes de Marcelo Bielsa arrive après la demi-heure de jeu. Elle est l'oeuvre de Thauvin. C'est trop peu. Bien emmené par un très bon Imbula, l'OM pousse, se montre enfin dangereux. Le public l'aide de la voix, mais rien à faire, à la mi-temps, Montpellier reste devant.

Après la pause, les Olympiens squattent immédiatement le camp de leur adversaire. Le jeu se déroule essentiellement aux abords de la surface du MHSC, mais l'OM se retrouve quelques instants à dix quand l'arbitre demande à André Ayew de changer une fois de plus son maillot tâché de sang et de se faire à nouveau bander le crâne. Problème, ses deux tuniques ont déjà été utilisées et il n'est pas autorisé à reprendre sa place sur le terrain. Payet prend alors la place du Ghanéen au coeur du jeu.

La physionomie de la rencontre n'évolue pas. Le score non plus. Pas assez tranchant, trop imprécis, l'OM n'y arrive pas.

A l'heure de jeu, Marcelo Bielsa change de système. Du 4-2-3-1, son équipe passe en 4-4-2 avec la sortie de Dja Djédjé et l'entrée de Batshuayi. Homme à tout faire, Romao passe arrière droit.

Montpellier gère son avantage et attend la bonne opportunité pour tenter un coup. Elle arrive peu de temps après : Mounier hérite du ballon côté gauche et sert Sanson seul au second poteau. La situation semble inextricable pour les Olympiens.

Pourtant l'OM emballe, enfin, le match. Les occasions s'enchaînent : Payet est contré par Jourdren, Alessandrini par le poteau, Mendy encore par Jourdren,... La réussite n'est pas olympienne.

Marcelo Bielsa intervient à nouveau en lançant dans le grand bain le jeune (16 ans) Jérémie Porsan-Clemente à la place de Thauvin. Son équipe poursuit son travail de sape : Gignac manque le cadre par deux fois. Sur corner la tête de Nkoulou est captée par le portier de Montpellier, Batshuayi frappe au-dessus, Porsan-Clemente dévisse sa reprise de volée,...

Les joueurs de Rolland Courbis restent fidèles à leur stratégie d'attente, et ça paye. Ils s'imposent pour l'inauguration du nouveau stade Vélodrome. La fête est gâchée.

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Peu inspiré, l'OM chute face à Montpellier

L'attente était grande autour de cet OM-Montpellier qui se déroulait dans un stade Vélodrome enfin entièrement couvert. Pour fêter la rénovation, les dirigeants olympiens n'avaient pas hésité à inviter d'anciennes légendes du club dont Carlos Mozer qui a donné le coup d'envoi fictif. Ce dernier, défenseur intraitable lors de sa carrière, n'a pas dû apprécier les largesses défensives de l'OM durant toute la rencontre.

Dès le début de la rencontre, l'arrière-garde olympienne se montre peu rassurante. A la suite d'un crochet manqué de Dja DjéDjé, Stambouli récupère le ballon mais rate son duel face à Mandanda (10'). Cet avertissement sera suivi d'une sanction. Mounier, profite d'un placement hasardeux des défenseurs de l'OM, pour filer au but et tromper Mandanda d'un lob magnifique (18'). Après ce but encaissé, les Olympiens tentent bien de réagir mais Jourdren s'interpose en deux temps face à Gignac et Ayew (24'). Ce fut l'action principale de l'OM en première période. Particulièrement efficace face à Bastia, l'attaque olympienne n'a pas brillé face à Montpellier.

En seconde période, le scénario est le même. L'OM a la possession de balle mais ne l'utilise pas à bon escient. En face, Montpellier est appliqué et gère très bien ses contre-attaques. Sur l'une d'entre elles, les visiteurs vont corser l'addition. Mounier, encore lui, se retrouve seul sur le côté gauche et adresse un ballon parfait à Sanson qui double la mise (61').

L'OM a bien un sursaut d'orgueil mais Alessandrini voit sa frappe s'écraser sur le poteau (71'). Mendy (74') et Gignac (76') n'ont pas plus de réussite devant Jourdren.

Les Olympiens auront tout raté pour cette première apparition à domicile. Sur le terrain mais aussi en dehors comme le démontre l'incident avec le maillot d'Ayew. Le Ghanéen n'a pas pu avoir de maillot neuf pour remplacer sa tenue ensanglantée et fut contraint de sortir à cause de ce problème logistique. Un match définitivement à oublier pour l'OM...

Auteur : Amayes Brahmi

OM 0-2 MHSC

LES PAILLADINS SE DÉPLAÇAIENT à Marseille ce dimanche en fin d'après-midi pour le compte de la 2ème journée de L1. Et les hommes de Rolland Courbis ont décroché la deuxième victoire de l'histoire de La Paillade à Marseille, sur le score de 2-0. L'attaquant montpelliérain Anthony Mounier avait déclaré, en conférence de presse d'avant-match, vouloir "un peu gâcher la fête" de Marseillais qui inauguraient officieusement leur nouveau stade Vélodrome. Et cela a été chose faite, par l'intéressé lui-même tout d'abord, Mounier lobant astucieusement Mandanda sur le premier but des Pailladins après avoir été lancé dans le dos de la défense par Abdé El Kaoutari (0-1, 18e). Jouant assez haut et pressant davantage les Marseillais que ce qu'ils ne l'avaient fait contre Bordelais une semaine plus tôt, les hommes de Rolland Courbis n'étaient visiblement pas venus en simples spectateurs ce dimanche. La défense tenait bon, ammenée par un Geoffrey Jourdren des grands soirs, et le milieu de terrain gardait tout son calme face aux tentative de réaction des Olympiens. Aux avant-postes, le nouveau venu Lucas Barrios offrait le point de fixation qui manquait peut-être au MHSC ces derniers mois.

C'est Morgan Sanson qui allait finalement se charger de parachever le succès pailladin après un contre mené par Jonas Martin qui décalait Anthony Mounier sur le côté gauche, ce dernier trouvant à merveille le N20 au second poteau. Morgan Sanson n'avait plus qu'a pousser au fond des filets l'offrande de son coéquipier (0-2, 68e). Le MHSC allait bien plier un peu en fin de rencontre face aux tentatives répétées de Gignac ou Thauvin, mais ce sont bien les "enfants de Loulou" qui s'imposaient au Vélodrome pour la 2ème fois de l'histoire du club. Cela est tellement rare, qu'on se plait à le répéter ! Rendez-vous samedi prochain à La Mosson pour la réception du FC Metz, on vous attend nombreux dans la "Marmitte du diable"