OM 3-0 SRFC : l'OM hausse le ton

L'OM s'impose 3 buts à 0 au stade Vélodrome face à Rennes grâce à des buts de Gignac (2) et Alessandrini. Les Olympiens enchaînent, prennent provisoirement la tête de la Ligue 1 et régalent leurs supporters. Compte-rendu.

L'heure est à la confirmation pour l'OM. Après trois succès consécutifs plutôt convaincants, une victoire face à Rennes propulserait provisoirement les Olympiens sur la première marche du podium.

Annoncé clairsemé, le stade Vélodrome est finalement bien rempli. Le public veut à nouveau croire en son équipe cette saison et il le montre par sa présence et ses encouragements.

La rencontre débute avec une large possession olympienne, mais la première grosse occasion est rennaise. Ntep se retrouve seul face à Mandanda après seulement trois minutes de jeu. Le capitaine de l'OM s'impose magnifiquement. Le match est lancé. Puis s'essouffle aussitôt.

Les hommes de Marcelo Bielsa gardent la mainmise sur le ballon, mais peinent dans les 20 derniers mètres. Une frappe de Payet contrée, une tête de Gignac trop tendre, une autre d'Ayew juste au-dessus, des dribbles de Thauvin manqués,... Il ne manque pas grand-chose, mais il manque quelque chose.

Montanier est contraint d'effectuer un premier changement en milieu de première période. Il sort Mbengue, à sa demande. Diagne prend sa place et découvre la Ligue 1 au stade Vélodrome.

Aucune influence sur la rencontre. Le scénario reste le même et l'OM ne progresse pas. Au contraire, il est de plus en plus sous la menace des contres de Rennes, prêt à saisir la moindre opportunité pour réaliser un coup. Toivonen marque même sur corner. Un but justement refusé pour une position de hors-jeu.

La première mi-temps s'achève ainsi. Les Olympiens doivent faire plus pour déstabiliser un bloc bien en place.

Avant la reprise du match, les remplaçants, Romain Alessandrini en tête, encouragent vivement leurs coéquipiers. Le groupe est uni, se galvanise et ça paye en moins de cinq minutes. Sur un centre de Dja Djédjé à peine dévié par Costil, Gignac s'élève, exécute un ciseau piqué remarquable et délivre le Vélodrome. L'attaquant Olympien inscrit son premier but de la saison à domicile.

La victoire n'est pas acquise pour autant. Dans la foulée, Mandanda doit une nouvelle fois s'employer pour garder sa cage inviolée.

Le match s'emballe, le public avec. Enfin.

Sous le regard de Doria, présent dans les tribunes, Nkoulou et Morel se montrent à leur avantage et Gignac s'offre un doublé peu après l'heure de jeu. Un but plein de maîtrise, son sixième en six matches de Ligue 1. Une juste récompense pour tous les efforts fournis par le numéro 9 de l'OM, irréprochable dans ses replacements et son investissement.

A 2-0, Philippe Montanier tente un coup avec l'entrée en jeu d'Habibou et le repositionnement de Toivonen en meneur de jeu. Une initiative sans conséquence pour l'OM et sa défense au coeur de laquelle Nkoulou rayonne comme jamais. Mandanda lui aussi impressionne et réduit à néant les quelques possibilités du SRFC.

Mieux, Alessandrini, entré en toute fin de match, clôture la belle prestation de son équipe d'un coup-franc magistral face à son ancien club.

Après une première mi-temps fade, les Olympiens ont su élever leur niveau de jeu pour s'imposer avec la manière.

Avec cette victoire face à Rennes, dont la réception était attendue comme un premier test, l'OM hausse le ton et affirme ses ambitions.

Auteur : Allan Chaussard

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Un OM taille patron face à Rennes

Ce samedi après-midi au Vélodrome, l'OM a aligné un quatrième succès de rang en s'imposant (3-0), qui plus est largement, face au Stade Rennais. Une victoire et trois points qui propulsent provisoirement les hommes de Marcelo Bielsa en tête de la Ligue 1, à égalité de points avec Bordeaux mais avec une meilleur différence de but, avant la fin de cette 6e journée.

Dans un Vélodrome acquis à la cause des Olympiens depuis leur victoire écrasante contre Nice (4-0), les coéquipiers de Steve Mandanda auraient pu se faire peur. En première période, si la maitrise du jeu est olympienne, les occasions franches sont à mettre au profit des Rennais. Le manque de précision des attaquants dans le dernier geste empêche l'OM d'ouvrir le score, malgré une domination à la fois territoriale et dans la possession. Côté breton, les joueurs de Philippe Montanier se regroupent et opèrent en contre mais Ntep (12') ne peut que se heurter au portier olympien. Toivonen (44'), lui, a bien cru donné l'avantage à son équipe en toute fin de première mi-temps, mais son but de la tête est logiquement refusé pour un hors-jeu.

Après la pause, les joueurs de Marcelo Bielsa reviennent plus motivés et entreprenants que jamais. Et c'est le buteur maison, André-Pierre Gignac, qui fait se soulever tout le Vélodrome en ouvrant le score, quelques minutes seulement après le retour des vestiaires (49'), avec un but dont il a le secret. Après un centre de Dja Djédjé, Costil ne peut que dévier le ballon qui finit sur APG, bien placé. L'attaquant de l'OM ne se pose alors pas de questions et tente une reprise de volée accrobatique qui termine au fond des filets (1-0). Un but qui va permettre à l'OM d'avoir de plus en plus d'espaces face à une équipe rennaise qui tente difficilement de revenir à la marque. La sanction tombe quelques instants plus tard (63'), lorsque Gignac, encore lui, double la mise (2-0). A la retombée d'un ballon aérien, André-Pierre Gignac contrôle à l'entrée de la surface de réparation, feinte la frappe, pour ensuite décocher une reprise de volée écrasée du droit sur laquelle Costil ne peut rien faire. Le break est fait pour un OM qui n'a plus qu'à gérer.

Si la saison dernière l'OM aurait eu tendance à se retrancher devant ses buts en attendant la fin, cette fois les joueurs de Marcelo Bielsa ne font pas cette erreur. Après le deuxième but marseillais, le match perd en intensité et les Rennais tentent de révenir au score par des exploits individuels. Mais avec un Nicolas Nkoulou des grands soirs et un Steve Mandanda toujours présent quand il faut, aucun joueur rouge et noir n'arrive à réduire l'écart. Et c'est finalement l'OM qui va clôturer cette après-midi en beauté. Dans la dernière minute du temps additionnel, Payet obtient un bon coup-franc aux 20 mètres, après une faute d'Armand. Alessandrini, tout juste entré en jeu, se charge de le tirer. Une frappe à la fois puissante et enroulée qui vient contourner le mur et laisser Costil planté sur sa ligne. Le transfuge de Rennes marque donc contre ses anciens coéquipiers pour sceller un peu plus l'écrasante victoire olympienne (3-0).

Avec cette victoire, l'OM continue sur sa lancée et devient même meilleure attaque de la saison. Chose qui devrait ravir le public marseillais si cela continue tout au long de la saison. Marcelo Bielsa et ses hommes devront réitérer une performance comme celle d'aujourd'hui dès mercredi et le déplacement face à Reims, avant la réception de Saint-Etienne, dimanche.

Auteur : Kevin Duran

J6. Marseille / SRFC : 3 à 0 score final

Sur un doublé de Gignac et un coup franc dans les arrêts de jeu d'Alessandrini, le Stade Rennais F.C. s'incline malheureusement à Marseille 3 à 0. Le score est lourd et les Rouge et Noir peuvent nourrir de gros regrets. Surtout en première période où ils se sont créés les meilleures actions.

Les joueurs de Philippe Montanier ne méritaient pas de quitter la pelouse du stade Vélodrome avec trois buts encaissés. Car les Rennais n'ont pas à rougir de leur prestation. Avec plus de lucidité devant le but, les Rouge et Noir auraient pu mener à la marque avant la pause et offrir ainsi, un tout autre scénario à cette rencontre très animée.

Belle première période des Rennais

Bien organisés défensivement et rapides dans la remontée du ballon, les Stadistes gênent considérablement l'animation marseillaise. En contre et à trois reprises, les Bretons donnent des frayeurs à Marcelo Bielsa et au public marseillais. D'abord par PG Ntep dès la 6e minute, sur un bon décalage de A. Doucouré. Ensuite à la 12e minute, l'attaquant rennais profite des espaces laissés par l'OM pour s'ouvrir le but. Mais son tir passe juste à côté.

Enfin juste avant la pause, sur un coup franc de PG Ntep, O. Toivonen propulse le ballon au fond des filets. Mais il est malheureusement signalé hors jeu.

La belle première période rennaise n'est pas récompensée et le pire est malheureusement à venir.

L'OM imprime, en début de seconde mi-temps, un rythme intense qui porte ses fruits. Sur une volée de Gignac (50e), l'OM prend l'avantage au score.

Rapidement, les Bretons ont à nouveau de réelles possibilités d'égaliser, notamment par A. Doucouré. Mais Mandanda montre sur plusieurs arrêts (52e, 58e), qu'il est un gardien de niveau international.

Les minutes s'écoulent et ce sont les Phocéens qui terminent mieux physiquement la rencontre. Gignac assomme un peu plus le SRFC à l'heure de jeu, sur une belle reprise des 25 mètres.

Les Bretons sont sonnés. Malgré les renforts de Henrique et Habibou, les Stadistes ne parviennent pas à réduire le score.

Au contraire, Romain Alessandrini, entré à l'heure de jeu, alourdit un peu plus la marque sur un superbe coup franc, dans les arrêts de jeu.

Le score est très sévère pour les Rouge et Noir qui n'ont pourtant pas démérité. Les joueurs de Philippe Montanier auront l'occasion dès mardi prochain face à Toulouse de se relancer à domicile et d'oublier ce mauvais scénario.