.Article de om.net du 29 septembre 2014 |
L'OM passe au vert En présentant deux mi-temps distinctes, une première pétillante, une deuxième plus empruntée, l'OM enchaîne un sixième succès consécutif et conforte sa place de leader. La vie est belle. Oui, nous avons entendu des objections, naturelles assurément, sur la pertinence du début de saison de l'OM. Des réticences dictées par la qualité des adversaires rencontrés jusqu'ici sur le chemin d'une irrésistible avancée. Ces remarques, en partie justifiées par le couac du premier rendez-vous contre Montpellier, ont permis de niveler tout enthousiasme démesuré, d'appeler à garder une juste mesure dans le cheminement progressif, sans pour autant masquer le retour d'un enthousiasme frais et vivifiant dans les travées du stade Vélodrome. A chaque jour suffit sa peine. Avec le temps, l'opposition se muscle. Elle offre une évaluation progressive des capacités de l'équipe de Marcelo Bielsa. Dans ce raisonnement logique, Saint-Etienne représentait le summum des oppositions croisées jusqu'ici. Et alors ? Et alors, 45 minutes durant, les premières, une tornade blanche a tout balayé. De cinq premières minutes de mise en bouche pendant lesquelles Saint-Etienne a tenté de contrôler les opérations, un vague s'est violemment formée pour déferler vers un bonheur naissant. Un premier but fluide, tonique, explosif dans sa conception, dans sa projection, dans la verticalité présentée pour atteindre la terre promise. L'initiative de Giannelli Imbula, la précision de sa frappe nous propulsent chaque journée un peu plus dans une nouvelle dimension, encore inconnue, car nul ne soupçonne à ce jour les émotions à venir. L'enthousiasme s'installe dans notre quotidien et dans celui des supporters. Ils ont retrouvé le goût d'un certaine amour, ils ont retrouvé l'essence de leur ferveur, celui de scander le nom des joueurs à l'énoncé de la composition des équipes, celui de déployer des tifos à la hauteur du contenu présenté sur le terrain. Le rappel à l'ordre marqué du but stéphanois a remis certaines idées en place. Une absence de concentration défensive a remis les Verts dans le sens de ce rendez-vous dont ils avaient pourtant perdu pied. L'OM a composé avec moins de fluidité, moins de disponibilité autour du porteur du ballon, quand bien même certaines passes ouvraient des brèches en crevant la ligne de quatre installée au milieu par les Stéphanois. Oui, l'OM a été moins pétillant après le repos, en raison d'un bloc stéphanois positionné plus haut et plus enclin à enrayer les relais traditionnels de l'animation olympienne. Mais, l'OM a tenu, se créant quelques nouvelles opportunités sans pour autant frapper avec le réalisme connu ces derniers temps. Ce succès est moins flamboyant. La qualité de l'adversaire n'y est pas étrangère. Mais cette victoire compte et place Lille, 3e, à 4 points le PSG, Metz et Saint-Etienne à 5. A l'heure d'un rendez-vous présenté comme essentiel, l'OM passe au vert. La vie est belle... Auteur : Thierry Muratelle |
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Article de laprovence.com du 28 septembre 2014 |
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L'OM passe le test stéphanois
L'OM s'est imposé (2-1) face à Saint-Etienne, en clôture de la 8e journée de Ligue 1. Les Olympiens reprennent la tête de la Ligue 1. Où s'arrêtera l'OM ? Après cinq succès consécutifs, et alors que tout le monde parlait d'un premier test face à Saint-Etienne, l'OM a une nouvelle fois prouvé son renouveau en s'imposant (2-1) dans un Vélodrome en folie. Une sixième victoire donc, et une place de leader de Ligue 1 retrouvée pour les hommes de Marcelo Bielsa. A force, ce n'est plus une surprise. Pour cette rencontre, premier choc de la saison olympienne face à un adversaire direct, les coéquipiers de Steve Mandanda ont très vite marqué leur territoire sur leur pelouse. Un pressing énorme, très haut, et après une action en une touche entre Imbula, Payet et Dja Djédjé, c'est le premier nommé qui décoche une frappe enroulée à l'entrée de la surface pour tromper le portier stéphanois, Stéphane Ruffier. Le Vélodrome, rempli pour l'occasion, exulte déjà après moins de dix minutes de jeu et Giannelli Imbula confirme avec ce but son emprise sur le milieu olympien. Quelques minutes plus tard (28e), l'attaque olympienne se met une nouvelle fois en action. Une passe trop appuyée de Payet que vient récupérer Ayew dans les pieds de Clerc, trop attentiste, et le Ghanéen peut retrouver le Réunionnais. Dimitri Payet ajuste le dernier rempart des Verts d'une jolie frappe du pied droit et fait se soulever les supporters marseillais. Le break fait, l'OM tente de plier la rencontre mais n'y parvient pas avec un André-Pierre Gignac, meilleur buteur du championnat, peu en vue ce soir. Un manque de fraîcheur criant Au retour des vestiaires, la donne change complètement. Et l'OM se fait peur après la réduction du score stéphanoise. Allan Saint-Maximin, 17 ans seulement, tente un centre qui ne trouve personne si ce n'est Jonathan Brison, venu en trombe au deuxième poteau qui ajuste une frappe puissante sur laquelle Mandanda ne peut rien (53e). Suite à ce but, l'OM montre un tout autre visage. Le onze de départ aligné par Marcelo Bielsa, similaire aux deux derniers matches, affiche un manque de fraîcheur très criant. Forcément, le jeu olympien, fait de pressing haut et de harcèlement de l'adversaire, fait beaucoup moins la différence. Finalement, Nicolas Nkoulou et ses coéquipiers tiendront le coup jusqu'au terme de la rencontre. L'OM passe donc avec succès le test stépahnois et se rassure pour la suite de la saison. Désormais, plus grand chose ne semble faire peur aux Olympiens pour qui tous les voyants sont au vert. A eux de confirmer... Auteur : Kevin Duran |
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