.Article de om.net du 28 novembre 2014 |
Un week-end au chaud
L'OM s'impose 2 buts à 0 face à Nantes en ouverture de la 15e journée de Ligue 1, grâce à des réalisations de Thauvin et Fanni. Il met ainsi la pression sur ses adversaires et s'assure de rester leader ce week-end encore. On commence à s'y habituer, mais il est important de le souligner, l'enthousiasme généré par cet OM est immense. On le sent avant même le coup d'envoi de chaque rencontre au stade Vélodrome, comme ce soir face à Nantes. Plus surprenant cette saison, le public arrive avec l'incertitude de l'équipe alignée par Marcelo Bielsa, lequel récupère plusieurs joueurs, récemment blessés ou suspendus, pour cette rencontre. Le coach argentin a tranché et donne sa confiance aux intérimaires du début de saison. Morel, Romao et Alessandrini font banquette. Seul Nkoulou retrouve sa place. Le match démarre sans surprise avec une équipe de l'OM tout de suite dans le camp nantais. Ces derniers sont venus, on s'en doutait, pour défendre et contrer. La stratégie n'est pas la bonne, les Olympiens dorment un peu en ce début de rencontre. Rien d'alarmant cependant, Nantes n'en profitant pas vraiment. Après plus de 20 minutes de tâtonnement, Florian Thauvin coupe un centre de Dimitri Payet devant Rémy Riou pour inscrire le 100e but de l'OM face à Nantes en première division. Les hommes en blanc sont lancés. Ils multiplient les gestes techniques et récitent à merveille la mélodie dictée sans cesse par leur entraîneur : pressing, passes courtes, passes longues, dédoublements, centres,....Tout y passe. Le "Aux Armes !" résonne à l'unisson du jeu produit. Attention tout de même à l'excès de confiance. Sans un grand Mandanda à la suite d'un mauvais renvoi de sa défense, les Olympiens auraient pu perdre leur avantage. Mais le risque de voir l'adversaire du jour revenir à la marque s'amenuise dans la foulée quand Rod Fanni place une tête imparable à la réception d'un coup franc rentrant déposé par Florian Thauvin dont la première période est irréprochable. Après 45 minutes de jeu, la meilleure défense de Ligue 1 (9 buts en 14 matches) en a déjà pris deux, les supporters peuvent être heureux. Les sourires habillent les mines olympiennes au retour des vestiaires. La décontraction est légitime, à la condition de ne pas en perdre sa concentration. Dirigé par Michel Der Zakarian, ce Nantes est à l'image de son entraîneur et n'abdiquera pas. Pas d'inquiétude pour autant, l'OM de Marcelo Bielsa n'est non plus du genre à se relâcher, même s'il possède un avantage non négligeable. Il le prouve en se procurant encore de nombreuses occasions, toujours au terme d'actions rondement menées dont il est impossible de se lasser. Pour s'assurer d'avoir une équipe avec envie toujours intacte d'attaquer, le coach olympien fait rentrer Romain Alessandrini, tout juste remis d'une lésion osseuse au pied gauche. A l'autre bout du terrain, Steve Mandanda ne baisse pas la garde et repousse tous les ballons dangereux dans ses 5 mètres 50. L'horloge tourne. Gignac et Lemina, pour ne citer qu'eux, pressent inlassablement le porteur de balle adverse. Imbula "nettoie" les ballons, Payet les distribue. Les latéraux multiplient les allers-retours le long des lignes de touches et les défenseurs centraux annihilent les offensives nantaises. On ne voit pas le temps passer, mais l'horloge tourne et l'OM se rapproche de sa septième victoire consécutive au stade Vélodrome. Alaixys Romao, de retour après deux matches de suspension, participe à la fête pour le dernier quart d'heure. Tout va pour le mieux, mais la sortie d'Alessandrini grimaçant et se tenant sa cheville gauche ternie un peu cette belle soirée. Les Olympiens tiennent leur succès. Le Vélodrome exulte et félicite ses joueurs pour avoir repoussé leurs adversaires du soir à 10 longueurs. L'OM et ses supporters peuvent être satisfaits, ils ont mis la pression sur leurs poursuivants et vont pouvoir tranquillement les regarder s'affronter ce week-end en restant bien au chaud en tête de la Ligue 1. Auteur : Allan Chaussard |
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Article de laprovence.com du 28 novembre 2014 |
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L'OM sait aussi être réaliste
Et à la fin...c'est toujours l'OM qui gagne. Une semaine après une victoire acquise en fin de rencontre face à Bordeaux, l'OM s'est cette fois facilité la tâche dans sa victoire face à Nantes (2-0). Une septième victoire consécutive dans son antre qui assoit les Olympiens en tête de la Ligue 1 et leur offre quatre points d'avance, en attendant le match du PSG, demain contre Nice. Si contre Bordeaux, les hommes de Marcelo Bielsa s'étaient offert pléthore d'occasions, cette fois Gignac et consorts ont su faire preuve de réalisme. Après un premier quart d'heure faisant office de round d'observation et une frappe de Gakpé bien stoppée par Mandanda (8'), l'OM a ensuite pris le dessus sur une équipe nantaise bien regroupée. Et comme un symbole, c'est Florian Thauvin, toujours titulaire mais quelque fois décrié, qui ouvre le score (24') sur la première occasion nette marseillaise. L'ancien Bastiais prend le dessus sur son vis-à-vis en plein coeur de la surface, et, est à la réception d'un centre de Dimitri Payet, encore passeur décisif ce soir. Une fois le score à son avantage, l'OM ne s'en contentera pas, comme à son habitude depuis l'arrivée de Marcelo Bielsa. La rencontre peut alors s'emballer. Et quand une équipe est en confiance, on sait combien le sort est souvent en sa faveur. Preuve en est avec le miracle réalisé par Steve Mandanda qui met magnifiquement en échec Nkoudou (36') pourtant en excellente position dans la surface de réparation. La suite, elle, est simple. Quasiment dans la foulée de l'occasion nantaise, l'OM obtient un bon coup-franc aux abords de la surface de Rémy Riou. Botté par Florian Thauvin, le ballon est parfaitement coupé au premier poteau par la tête de Rod Fanni qui fait le break avant la pause (39'). Un Rod Fanni totalement retrouvé depuis sa titularisation contre Bordeaux et qui pourrait faire de l'ombre à Jérémy Morel, revenu de blessure. A la pause, c'est donc un OM réaliste qui mène. Payet régale et Alessandrini se blesse En seconde période, l'intensité retombe largement et le match ne s'anime que par à-coups. Dimitri Payet, lui, se régale toujours autant et distille de nombreux bons ballons pour ses coéquipiers. Malgré cela, l'OM ne se procure que peu d'occasions. Le buteur maison, André-Pierre Gignac, pèse sur la défense des Canaris mais ne cadre pas sa frappe (65') à la suite d'un bon centre de Dja Djédjé et ne peut s'offrir son douzième but en Ligue 1. Les joueurs de Michel Der Zakarian, eux, ne baissent pas les bras mais ne trouvent pas la faille, la faute à un excellent Steve Mandanda. Sur une tentative lointaine de Veretout, le capitaine marseillais se détend parfaitement pour sortir le ballon du cadre. Le match s'éteint ensuite au fur et à mesure que les minutes défilent. A noter la petite alerte pour Romain Alessandrini, sorti en toute fin de partie après un coup reçu à la cheville. "El loco" et ses joueurs s'offrent leur onzième victoire en quinze matches de championnat et mettent une petite pression sur le PSG et ses autres concurrents avant la suite de la 15e journée. Prochain rendez-vous pour l'OM, mardi avec un déplacement à Lorient sur une pelouse synthétique qui devrait convenir au beau jeu olympien. Auteur : Kevin Duran |
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