OM1899.com

.Article de om.net

du 02 décembre 2014

 

Deux points abandonnés sur le bord de la route

 

L’OM ramène seulement un point du Morbihan. Si la première période a été équilibrée, la deuxième a été à sens unique avec pas moins de huit occasions pour l’OM.

Si aucun match n’est facile, il est regrettable de ne pas profiter de situations avantageuses pour donner plus de relief à son parcours. L’OM a laissé deux points sur le bord de la route au terme d’une rencontre vivante, rythmée, face à un adversaire moins fringant physiquement après le repos, mais habile techniquement dans un premier temps et plus présent dans les duels.

Sans jamais de se déshabiller de leur style, les Olympiens ont manqué de réalisme, notamment après la pause.

D’une première mi-temps plus équilibrée, face à une opposition habile dans le jeu direct, donnant beaucoup de verticalité à un système en 4-4-2, l’OM a peiné à conserver le ballon avec justesse. Bousculé sur deux coups de pied arrêtés, les Olympiens ont été moins performants dans leur animation offensive dans une période marquée par peu d’occasions de part et d’autre. On en recense deux pour l’OM avant la demi-heure : la première sur un long dégagement de Mandanda à destination de Gignac, la deuxième consécutive à un échange Thauvin-Dja Djédjé ponctué par un centre de ce dernier, mais Barrada enlève trop sa reprise.

L’OM a eu l’avantage. Peu de temps, il est vrai : cinq minutes. En profitant d’un contre rapide, en exploitant un déséquilibre lorientais lié à la présence de six joueurs aux avant-postes, la justesse technique de Payet a permis aux Olympiens d’ouvrir le score.

A vrai dire, on ne sait trop se prononcer sur le penalty accordé. Mandanda touche bien Jeannot, mais les deux joueurs se dirigent vers le ballon. L’attaquant breton touche le ballon avant le capitaine olympien. Cela suffit-il ? Oui, estime M. Millot. Souveraineté lui appartient.

Cette décision aurait pu être un simple contretemps. En revenant du vestiaire, les Olympiens ont modifié la position du bloc sur le terrain : quelques mètres de gagnés et tout est changé : pressing déclenché plus rapidement sur les transitions lorientaises, zone de récupération plus haute, plus de présence dans les duels, un bloc plus performant sur les seconds ballons, plus de présence sur les couloirs et plus de variété également. En coupant plus facilement les relations entre les milieux et les attaquants adverses, les Olympiens ont passé majoritairement du temps dans le camp breton. Un cas de figure avantageux, fertile en occasion de buts : on en comptabilise huit.

Le point noir de la soirée olympienne se trouve dans leur déficit de réalisme sur ces situations franches, non exploitées en raison de précipitation parfois, de maladresse encore, le plus souvent par la détermination et l’efficacité défensive déployée par la formation de Sylvain Ripoll : trois ballons dégagés sur la ligne, deux arrêts déterminants de Lecomte, l’OM n’a finalement pas été assez tueur dans la zone de vérité pour s’accorder de nouveau un certain confort mathématique avant les rencontres de demain.

Nul ne sait si l’OM sera toujours leader mercredi soir. La seule vérité connue cette heure est d’avoir abandonné deux points sur le bord de la route...

Auteur : Thierry Muratelle

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Article de laprovence.com

du 02 décembre 2014

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L'OM peut s'en mordre les doigts

 

L'exercice 2014/2015 n'est pas terminé mais on peut affirmer, dés à présent, que ce déplacement à Lorient est l'un des matches les plus frustrants de cette saison. Malgré une ribambelle d'occasions en seconde période, l'OM repart du Moustoir avec seulement un point.

Avant ce second acte à sens unique, il y a eu une première mi-temps équilibrée entre les deux formations. La pelouse synthétique et détrempée du Moustoir a longtemps gêné les vingt-deux acteurs. Il faut attendre une bonne vingtaine de minutes avant de voir Gignac se créer la première occasion du match avec un lob trop peu appuyé (24'). Dans la foulée, Barrada gâche totalement un bon service en retrait de Dja DjéDjé (28').

Moins entreprenants qu'à l'accoutumée, les Olympiens vont pourtant ouvrir le score sur une contre-attaque. Payet réceptionne un long ballon de Thauvin, repique dans l'axe et expédie une frappe victorieuse côté opposée (32'). La joie sera de courte durée : Mandanda sort dans les pieds de Jeannot et touche le ballon en premier. L'arbitre a une autre vision des choses et siffle un penalty qui sera transformé par J.Ayew, l'ancien Olympien (37').

Une seconde période à sens unique

En seconde période, la physionomie du match change donc totalement. L'OM prend enfin le dessus face à une équipe bretonne qui s'éteint complètement. Payet s'illustre en montrant sa vision de jeu et sa qualité de passe. Malheureusement pour lui, Mendy, en position idéale dans la surface, gâche l'une de ses offrandes (53').

Durant la dernière demi-heure, Gignac et Batshuayi ont chacun des occasions en or pour donner l'avantage à l'OM mais les deux manqueront de réalisme. "APG" trouve le moyen de tirer sur un défenseur lorientais alors que Lecomte avait déserté sa cage (72') et a ensuite raté la balle de match dans le temps additionnel (90+2'). Auparavant, Batshuayi avait vu son tir repoussé sur la ligne par un défenseur adverse (80) puis Lecomte a repoussé, avec un brin de chance, une puissante reprise en pivot du Belge (86').

L'OM peut être frustré après une rencontre où les Olympiens ont clairement manque de réalisme. L'équipe de Marcelo Bielsa n'a désormais plus que deux points d'avance sur le PSG qui se déplace, ce mercredi, à Lille.

Auteur : Amayes Brahmi

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