OM1899.com

.Article de om.net

du 22 février 2015

 

Coaching presque gagnant

 Les Olympiens ramènent un point de Saint-Etienne alors qu'ils menaient à l'entrée du temps additionnel. Dommage...

En jouant en dernier lors de cette 26ème journée de Ligue 1, les Olympiens étaient au courant bien évidemment des résultats de leurs concurrents. La veille, le PSG s'était imposé et s'était emparé du fauteuil de leader. Dimanche, quelques heures avant le coup d'envoi à Geoffroy-Guichard, Lyon avait gagné face à Nantes et repris la première place avec cinq points d'avance sur l'OM. La pression était donc du côté des Olympiens dans le Forez. La victoire était impérative pour rester au contact.

Florian Thauvin laissé sur le banc par Marcelo Bielsa, c'est Lucas Ocampos qui honorait sa première titularisation sous le maillot marseillais. L'entame était en faveur de l'OM car comme à leur habitude, les Olympiens avaient la possession de la balle. Mais c'est bel et bien les locaux qui se procuraient les premières occasions. Van Wolfswinkel et Gradel notamment alertaient Mandanda à plusieurs reprises. Face à un bloc bas, les Marseillais profitaient des mauvaises relances stéphanoises pour se projeter vers les buts de Ruffier. Cependant, l'OM manquait de mouvement, de percussion et surtout ne centrait pas assez pour s'approcher de la surface adverse.

Les Verts, eux, profitaient des erreurs de marquage olympiennes pour s'infiltrer dans la défense et solliciter le capitaine marseillais. Finalement, les deux meilleures occasions des équipiers de Mandanda sont venues sur des tirs lointains : le premier de Payet, juste au-dessus, le second d'Imbula, repoussé d'une manchette par Ruffier. Dans cette première période, la bataille du milieu était gagnée par les Stéphanois et tout le problème venait de là. Sans réelles solutions, les Olympiens perdaient rapidement la balle.

Cette donnée était accentuée en début de seconde période. Dans les premières minutes, l'OM était acculé, incapable de ressortir proprement. Cette vague verte se concrétisait par un penalty concédé par Morel après un petit pont d'Hamouma. Gradel transformait sans trembler. Mené 1-0, Marcelo Bielsa n'avait plus rien à perdre et sentait bien qu'il devait provoquer quelque chose dans sa formation. L'entraîneur argentin décidait de faire trois changements d'un coup : Batshuayi, Alessandrini et Aloé remplaçaient Gignac, Romao et Djadjédjé. Des remplacements payants puisque sur son premier ballon, l'attaquant belge, juste après un premier tir contré, égalisait avec un énorme sang-froid (64e). Dans la foulée, Alessandrini centrait et Batshuayi signait un doublé (67e).

Le match qui s'était emballé, reprenait un rythme plus traditionnel. Hamouma ratait la balle du 2-2. Batshuayi, très en vue, perdait son duel avec Ruffier et Payet manquait le cadre pour le break.

Mais les Olympiens, avec un Ayew en position plus reculé, arrivaient beaucoup mieux à se trouver et à combiner. Alessandrini, Ocampos, Payet ou encore et toujours Batshuayi mettaient le feu dans une défense verte qui ne savait plus où donner de la tête. Les Marseillais gagnaient enfin les duels. Et la confiance retrouvée, ils ont complétement retourné la physionomie d'un match qui trente minutes plus tôt semblait perdu. Dans les toutes dernières minutes, les hommes de Christophe Galtier jetaient toutes les forces dans la bataille pour égaliser. Et ils y parvenaient, au tout début du temps additionnel, sur une partie de billard dans la surface de réparation marseillaise conclue par une tête d'Erding.

Les dernières secondes étaient haletantes. Chacune des deux équipes a eu l'opportunité de marquer le troisième but, celui qui aurait permis à l'OM de mettre fin à sa série de matches sans victoire à l'extérieur qui dure depuis trop longtemps. Au lieu de cela, l'OM, désormais troisième, perd deux points dans sa lutte avec Lyon et Paris.

Auteur : Frédéric Rostain

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Article de laprovence.com

du 22 février 2015

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L'OM gâche encore une occasion

En clôture de la 26e journée de Ligue 1, l'OM a concédé le nul (2-2) face à Saint-Etienne, dans les derniers instants de la partie...

Michy Batshuayi, auteur d'un doublé, a bien cru donner la victoire à l'OM. C'était sans compter l'égalisation stéphanoise (2-2) en toute fin de match... Photo Nicolas Vallauri

Serait-ce la nouvelle (mauvaise) habitude de l'OM ? Mener et se faire rejoindre au score en toute fin de match... Comme face à Reims la semaine dernière (2-2), l'OM a une fois de plus concéder le nul, ce soir à Saint-Etienne (2-2), en encaissant un but dans les arrêts de jeu. Pourtant, l'OM, et Bielsa en première ligne, avaient quasiment réussi le coup parfait au chaudron...

Avec une composition presque identique à celle alignée contre Reims, où seul Ocampos prenait la place de Thauvin, l'OM a eu du mal en première mi-temps, malmené par une équipe stéphanoise joueuse et venue presser son adversaire du soir. Les hommes de Marcelo Bielsa ne se procurent pas de réelle occasion pendant le premier acte, si ce n'est une frappe lointaine de Dimitri Payet qui passe au-dessus de la cage de Ruffier (31'). Les Verts, eux, se heurtent plusieurs fois à Steve Mandanda durant les quarante-cinq premières minutes. Sur une touche (19'), Lemoine dévie de la tête vers Van Wolfswinkel devant le but, mais, heureusement le portier et capitaine olympien se parfaitement couche sur le ballon devant l'attaquant néerlandais. On se dit alors que celui qui trouvera la faille le premier, l'emportera certainement. La suite allait être tout autre.

Michy aurait pu être le héros

Au retour des vestiaires, l'OM est vite surpris. Hamouma réussit un petit pont sur Morel qui tacle et ne touche que l'attaquant stéphanois... L'arbitre désigne logiquement le point de pénalty et c'est l'Ivoirien Max-Alain Gradel qui se charge de le transformer (53'). Une juste récompense pour une équipe forézienne dominatrice. Mais, Marcelo Bielsa avait plus d'une flèche à son arc. A l'heure de jeu, "El loco" effectue un triple changement. Exit Gignac, Romao et Dja Djédjé pour les entrées simultanées d'Aloé, Alessandrini et Batshuayi. Un coaching plus que payant puisque dans la minute qui suit, Batshuayi hérite d'un ballon dans la surface, crochète un défenseur et finit du pied droit devant Ruffier (63'). L'OM recolle au score (1-1) mais son attaquant belge n'a toujours pas dit son dernier mot. Quelques instants plus tard (67'), le nouvel entrant Alessandrini centre de la gauche et trouve encore Michy Batshuayi qui vient couper la trajectoire du pied droit devant le portier stéphanois et redonne l'avantage aux siens (1-2).

Mais tout ne pouvait pas aussi bien se dérouler. Comme à Reims donc, l'OM tremble jusqu'au bout et encaisse un but d'Erding dans les arrêts de jeu (90+1'). Sur un centre de Tabanou, Gradel est contré et le ballon monte dans les airs. A la lutte avec Morel, Erding prend le dessus sur le défenseur olympien et place sa tête au fond des filets (2-2) devant un Steve Mandanda bien long pour se relever...

L'OM concède son troisième match nul consécutif et se laisse distancer par ses adversaires directs, Lyon et Paris, tous deux vainqueurs ce week-end. Marcelo Bielsa risque d'avoir encore beaucoup de travail cette semaine, avant la réception de Caen, vendredi prochain au stade Vélodrome.

Auteur : Kevin Duran

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