Première lueur de printemps

Trente-quatre jours après son dernier succès, l'OM réalise son plus gros carton de la saison en s'imposant à Toulouse (1-6).

Pour passer un week-end ensoleillé, pour préparer dans les meilleures conditions la réception de Lyon, rien ne vaut une victoire éclatante.

Trente-quatre jours après son dernier succès, contre Evian TG au stade Vélodrome, l'OM a retrouvé des couleurs. Ce succès à Toulouse est une première lueur de printemps, une note fleurie d'optimisme à l'heure d'aborder le sprint final.

Les Olympiens ont frappé fort. Vite. Très vite. On n'attendait pas si belle entrée en matière. Deux buts en six minutes, trois en un peu moins de vingt. Chaque but a sa particularité : un enchaînement de Batshuyai dont le contrôle orienté, la rapidité d'exécution et la justesse de la frappe sont à montrer dans toutes les écoles. Une déviation de Baptiste Aloé et un troisième dont la construction rappelle les belles heures du début de saison : passe en profondeur d'Imbula, centre instantané d'Ayew, reprise contre son camp de Moubandjé sous le pressing de Bathsuyai.

Toulouse avait certainement d'autres intentions initiales. Les Olympiens ne leur ont pas permis d'éclore, n'accordant à la formation d'Alain Casanova aucun véritable instant pour exister grâce à un pressing imposant dès le coup d'envoi.

Les trois possibilités toulousaines, dont la frappe de Pesic sur le poteau, nées de quelques légèretés olympiennes autour de la demi-heure de jeu n'ont pas eu d'incidence sur le cours des choses. Elles sont arrivées dans une période de relâchement, pas forcément un temps faible, plutôt un temps de récupération. Toulouse a repris un peu d'allant, il a été aussitôt puni sur un centre terrible de Payet, relayé par Ocampos dont le centre en retrait a permis à Batshuyai d'inscrire un deuxième doublé en trois journées.

L'OM a continué à avancer avec une possession de balle très nettement supérieure. Punie sur une mauvaise relance par Ben Yedder, mais vite remis dans le sens de la marche par ce sacré André Ayew pour le cinquième but, avant la punition finale signée André-Pierre Gignac.

En intensité, en intérêt tactique, le match a présenté moins de caractère par rapport à celui de Caen. Par contre, les supporters olympiens se seront plus divertis en appréciant une générosité plus affirmée de la part de leurs joueurs.

Il y a bien sûr un petit lot d'émotion. Mais les plus belles sont à venir. Dès la semaine prochaine ?

Auteur : Thierry Muratelle

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L'OM en mode rouleau compresseur 

Les Olympiens ont étrillé Toulouse (6-1) et s'emparent provisoirement de la seconde place de Ligue 1.

7 tirs cadrés, 6 buts marqués ! L'OM a fait preuve d'une efficacité offensive exceptionnelle sur le terrain de Toulouse, ce vendredi soir. Les Olympiens ont connu une entame de match rêvée puisqu'ils menaient au score par deux buts d'avance au bout de sept minutes. C'est d'abord Batshuayi qui s'est chargé de l'ouverture du score après un enchaînement de toute beauté (2'). Quelques instants plus tard, Aloé surgit pour inscrire son premier but en Ligue 1 (7'). Malgré cet avantage confortable, les hommes de Marcelo Bielsa ont continué à montrer leurs intentions offensives et ils furent récompensés. Le pauvre Kana-Biyik, sous la pression d'Ocampos, a poussé un centre d'Ayew dans ses propres filets (20'). A l'origine du troisième but, le Ghanéen a ensuite eu l'occasion de corser l'addition mais son tir fut détourné sur le poteau par Boucher (21').

Les Olympiens étouffent complètement les Toulousains mais vont relâcher leurs efforts et peuvent s'estimer chanceux de ne pas avoir encaissé de buts lors de ce temps faible. Le tir de Doumbia frôle le poteau (31') tandis que Pesic trouve le moyen de rater le cadre alors qu'il se trouvait au point de penalty (34'). A l'origine de ces occasions du " Téfécé ", des prises de risques inutiles de la part de Lemina et Romao, respectivement.

Les Toulousains peuvent s'en mordre les doigts puisqu'ils vont encaisser un quatrième but olympien. Une contre-attaque olympienne initiée par Payet se termine par un petit numéro de Batshuayi qui dribble le gardien et inscrit son doublé (44'). Avec quatre buts d'avance à la pause, l'issue du match ne faisait plus guère de doute pour les Olympiens.

Cela n'allait pas empêcher les spectateurs du Stadium d'assister à de nouveaux buts en seconde période. Si Grigore rate le cadre vers l'heure de jeu (66'), cela ne sera pas le cas de Ben Yedder qui parvient à réduire le score pour les locaux (77'). Une joie de courte durée pour les Violets puisque dans la foulée, Ayew inscrit son nom au tableau d'affichage grâce à une frappe pleine de sang-froid (78'). Juste avant le coup de sifflet final, Gignac, entré en jeu, participe à la fête en inscrivant le sixième et dernier but olympien de la soirée (89').

L'OM débute ce mois de mars de façon tonitruante et met fin à sa mauvaise série hors de ses bases. Avant ce soir, la dernière victoire à l'extérieur remontait au 4 octobre. Une éternité.

Auteur : Amayes Brahmi